Le Labyrinthe de Roxanne : Le Remède Mortel

Chapitre 7

PDV : Roxanne

-Après le labyrinthe j'ai été recueillis par des gens qui faisaient route vers la ville. Ils se sont rendus compte que j'étais immunisé et ils m'ont remis sur pieds. Ils m'ont emmené ici pour rencontrer Lawrence. Ces rebelles sont en guerre contre WICKED depuis qu'ils ont pris le contrôle de la ville. WICKED peut pas se planquer derrière ces murs éternellement. Un jour viendra où ils devront payer pour ce qu'ils ont fait.

Gally nous expliquait sont histoire tout en nous guidant dans cet endroit jusqu'au dénommé Lawrence. Leur base se trouvait être un vieux bâtiment, surement pas prévu pour se genre de chose, mais fait pour accueillir bon nombre de personnes. On se retrouva devant une porte. Au lieu de l'ouvrir, il se tourna vers nous.

-Autre chose, il reçoit pas beaucoup de visites, alors, vaudrait mieux que vous me laissiez parler.

-Ok, répondit Newt pour nous tous.

-Et évitez de le regarder.

Il entra dans la pièce, suivit de notre groupe. La pièce en question était sombre, humide, mais il régnait une chaleur plutôt douce, mais étouffante, et une forte odeur de plantes et d'huile essentielle flottait dans l'air. On s'y sentait, comme dans une serre botanique, bien que je ne me rappelle pas avoir déjà était dans une telle chose.

Dans le fond, il y'avait beaucoup de plantes posées sur table, comme en témoignaient les effluves. À côté, je pouvais distinguer une silhouette d'homme respirant l'odeur d'une rose. Sans même tourner la tête vers nous il dit :

-Gally... content de voir que tu es sain et sauf. Jasper m'a raconté ce qui s'est passé.

-Un vrai massacre, on n'a rien pu faire contre leur puissance de feu.

-Oui, mais on ne peut éternellement chatouiller le nid de guêpes sans se faire piquer. Qui sont ces gens que tu m'emmènes ? Pourquoi sont-t-ils ici ? demanda Lawrence toujours caché dans l'ombre.

Gally allait répondre mais je le fis à sa place :

-Je m'appelle Roxanne. On doit entrer dans WICKED, Gally dit que vous pouvez nous y conduire.

-Gally ne devrait pas promettre des choses incertaines. Par ailleurs... cette muraille n'est qu'un petit parti de votre problème. Violer l'enceinte de WICKED c'est totalement impossible.

-Y'a peut être un moyen de réussir, le contredit Gally. Seulement ça pourra pas se faire sans Thomas.

Je regardais Gally puis Thomas en fronçant les sourcils. Lawrence s'approcha de nous, la lumière éclaira enfin son visage. Un visage dont la moitié était déformée, rongée par la maladie. Rongée par la Braise. D'énorme pustules noires à moitiés explosé mangeaient sa joue droite. Du même côté, son œil blanc témoignait qu'il était hors services et son nez n'était plus que de la peau brulée sur son crâne.

-Allons bon. Sais-tu ce que je suis... Thomas. Je suis un businessman. Je ne prends donc jamais de risque qui serait néfaste à une négociation.

Puis il se positionna face à moi.

-Pourquoi devrais-je te faire confiance ? demanda-t-il.

-Ch'uis la seule à pouvoir vous aider. Si vous parvenez à me faire passer de l'autre côté de la muraille, j'aurais ce que vous voulez.

-Et selon toi... qu'est-ce que je peux vouloir aujourd'hui ?

-Du temps peut être. Chaque goutte compte non ?

-Ai-je vraiment besoin de temps ? Il est vrai, que chaque goutte compte. Mais de quel liquide parle-tu.

-Moi, je suis plutôt familière avec un liquide rouge, qui se trouve dans les veines, telles que les vôtres. Vous, peut-être préfèrerez-vous le bleu. Coulant dans mes veines à moi.

Je ne vais pas vous mentir, même moi je comprend pas ce que je dis, et je comprend encore moins pourquoi j'ai dit ça.

-Oh oui. Parle-moi de ce que tu possèdes dans tes veines délicates.

Son ton de charmeur, même si je savais qu'il était parfaitement faux, me dégouta.

-Ils ont quelque chose que nous voulons tous les deux.

-Les termes du contrat. Pour l'instant trois partent, les autres restent ici avec moi... pour être sûr que Roxanne ne se perdra pas sur le chemin du retour ? Tu acceptes le deal ? demanda-t-il en me tendant sa main.

Après deux secondes de réflexion, je la pris et la serrai dans la mienne. Lawrence sourit et sans me quitter des yeux dit :

-Gally, montres lui le passage.