⸙𝑀𝑎𝑘𝑒 𝑀𝑒 𝐹𝑒𝑎𝑟 {𝐻𝑦𝑢𝑛𝑠𝑢𝑛𝑔} [TERMINÉ]

3.

 En sortant de l'établissement, Hyunjin abordait un sourire mauvais, et tout le monde s'écartait pour le laisser passer, il y était habitué. Ses yeux sombres faisaient fuir toute personne voulant l'approcher, alors pourquoi pas lui ? 

 En lâchant un petit rire, il avait sorti son téléphone. Son ami avait sûrement des infos à lui donner. 

  Hyunjin :

 Alors ? 

  Chan : 

 Mec il est déterminé, il va venir chez toi ce soir. On s'y retrouve tout de suite. 

 En voyant le message de son ami, il n'avait pu que froncer les sourcils, comment ça chez lui ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire encore ?

  Hyunjin : 

 Chez moi ? 

  Chan : 

 Ouais, je lui ai filé ton adresse. 

  Hyunjin : 

 ... 

 Le but c'est qu'il s'approche pas de moi tu le sais ça ? 

  Chan :

 Je sais. C'est bien pour ça que je fais ça.

 Dépêche toi, faut qu'on prépare tout. 

  Hyunjin :

 Préparer quoi ? 

  Chan : 

 T'inquiète je gère. 

 Dépêche toi on a pas beaucoup de temps. 

 Hyunjin jura en rangeant son téléphone dans sa poche arrière. Pourquoi est-ce qu'il avait été lui donner son adresse ? Dans quoi est-ce que Chan l'embarquait encore ? Puis il avait compris, faire fuir les gens... Ils savaient faire ça, ça lui rappelait le bon vieux temps, et ça n'avait que pu le faire sourire un peu plus.

 Il pressa le pas pour rentrer chez lui, Chan l'attendait sur le pas de la porte et il avait rapidement déverrouillé celle-ci avant de le faire entrer. 

- Bon c'est quoi le plan maintenant ? Il avait demandé en enlevant ses chaussures avant de rentrer dans le salon de son grand appartement. 

- Toi vas te changer, je te laisse gérer la tenue, je m'occupe de l'appart. 

 Il avait hoché la tête en se dirigeant vers sa chambre, laissant le brun seul dans le salon. Il avait ouvert son armoire en réfléchissant à ce qu'il pourrait mettre. Puis il avait souri en sortant un carton caché dans le fond. 

 Lorsqu'il l'ouvrit, une vague de nostalgie l'avait pris, et il en avait sortit tout le contenu. 

- Il va devenir fou. Il avait soufflé en souriant. 

 En se dépêchant, il avait enfilé un de ses nombreux pantalons en cuir, un tee-shirt rouge et sa vieille veste noire en cuir. Il avait sorti ses Dr Martens usées avant de les mettre délicatement, comme si elle était un trophée. 

 Et pour finir, il avait accroché des chaînes à son cou et sur la ceinture de son pantalon, un coup de crayon noir sur le ras de ses cils pour assombrir son regard et ses cheveux mouillés pour les laisser se coiffer comme ils le voulaient.