20. Peter Pan

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Pour pan23cn19
Voilà pour toi, j'espère qu'il te plaira.
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... : JULIETTE !

Moi : J'arrive.

Je descendis les escaliers jusqu'à la chambre de ma belle-mère.

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

B-M : Ne me regarde pas avec cet air blasé et insolent ! Je t'avais demandée de faire la vaisselle et la lessive et après de demander à mes filles si il leur fallait quoi que ce soit ! Puis-je savoir ce qui est fais ?

Moi : Vous me l'avez demandé il y a à peine dix minutes !

B-M : Tu insinues donc que rien n'est fait ? Tu n'es qu'un bonne à rien ! Tu as de la chance que je ne t'ai pas déposée à l'orphelinat à la mort de ton père parce que sérieusement, qui voudrais de toi !

Moi : Bien sûr, je vous serais éternellement reconnaissante d'avoir tenu vos obligations conjugale... maintenant, j'ai la vaisselle à faire.

Je quittai la chambre de cette marâtre avant qu'elle ne puisse ajouter quoi que ce soit. Tous les jours, c'est la même histoire. Elle et ses filles me donnent le plus de corvées possibles et imaginables et ensuite, elle me rappelle chaque jour à quel point je devais être reconnaissante qu'elle est tenu ses engagements auprès de mon père puisque je ne suis rien et que, à seize ans, personne ne voudrais de moi ! Mais je savais très bien que la seule raison pour laquelle elle m'a gardé, c'est parce que je suis, en quelque sorte, sa domestique bénévole.

Après avoir fini la vaisselle, je partis donc faire la lessive à la cave. J'avais beau faire laver le linge de mes demi-sœurs tous les deux jours, j'avais l'impression que ça fait des semaines. À croire qu'elles le faisaient exprès, une petite tache par si, une autre par là et hop, à laver pour Juliette !

Je montai ensuite voir Giselle et Sofia, mes demi-sœurs. Elles étaient sûrement encore en train de se disputer pour des histoires futiles de robes ou de serre-têtes. Je frappai à la porte. Ça n'avait pas loupé, elles étaient littéralement en train de s'arracher les cheveux ! Quand elles se rendirent compte de ma présence, elles arrêtèrent leurs chamailleries pour me regarder avec supériorité.

Sofia : Ah tu es là, enfin ! Il faudrait que tu ranges notre chambre et que tu m'apporte de quoi me faire un soin visage et cheveux !

Moi : Encore ?

Sofia : Oui ! Encore ! Contrairement à toi, je me préoccupe de mon apparence, regarde le résultat.

J'hésitai dans ma tête entre pitoyable, affligeant ou encore abominable. Elle devenait plus moche de jours en jours.
Quand à Giselle, elle ne disait rien comme d'habitude.

Sofia : Qu'est-ce que tu fais encore là ?! Dépêches-toi ! Commence par aller me chercher ce que je t'ai demandé !

Je levai les yeux au ciel en sortant de la chambre pour aller chercher les affaires de Sofia.

***

À la fin de cette merveilleuse journée (notez l'ironie), je montai au grenier qui me sert de chambre. Comme chaque soir, je m'installai au bord de ma fenêtre pour observer les étoiles. Et comme tous les soirs, j'entendais cette musique si étrange. Cette musique à la fois douce et entraînante de flûte. À chaque fois, j'avais envie de suivre cette symphonie jusqu'à trouver son producteur, mais il m'étais impossible de sortir d'ici. Ma fenêtre était très loin du sol, sans arbre à proximité et je ne pouvais sortir par la porte que ma belle-mère fermait soigneusement à clé chaque soir sans exception. Je restais là à observer le monde du haut de ma fenêtre.

Imagine...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant