Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée.

Cinq

- Madame vous serez très jolie avec le maquillage. Laissons nous vous maquiller et vous coiffer. Essaya de persuader la maquilleuse pour la troisième fois.

- Je ne veux rien de tout cela. Je suis bien telle que je suis, merci.

- Mais madame monsieur avait dit....

- Je m'en fou de ce qu'a dit monsieur. Moi je vous ai dit que je ne veux pas me maquiller, vous ne comprenez donc pas? S'emporta Maria d'une voix forte ou pointait l'agacement. J'aimerais être seule je vous prie.

Toutes les personnes présentent se retirèrent pour la laisser seule face à son reflet dans le miroir. Son mariage aura lieu dans moins d'une heure de temps. Pourtant psychologiquement elle est absente. Elle qui avait toujours rêvé de se marier avec un homme charmant, aimant, avec le désir de fonder un foyer ne c'était jamais imaginé mariée avec un homme pour grater un peu d'argent après tout elle est peut-être comme Linda. Se dit-elle.

Elle aurait tellement aimé serré sa mère dans ses bras, lui expliquer la situation et lui demander conseil. Mais elle ne peut même pas l'appeler maintenant. Si elle le fait elle lui dira quoi? Qu'elle est sur le point de se marier avec un milliardaire qui l'a proposer de ce marier avec lui parce qu'elle est sans attrait, c'est à dire qu'il n'aura pas des centaines d'hommes à repousser et que lui il peut batifoler comme il le veut?

Elle l'appellera pour lui parler de ce mariage mais ce n'est ni le moment ni l'heure et quand ce jour arrivera elle ne lui dira rien du contra qu'elle a passé avec cet homme froid.

La jeune femme se passa les mains dans ses longs cheveux relevés en chignon, souffla et appela la seule personne qui pourra l'écouter.

- Ma cherie. Entendît- Elle à l'autre bout du fil.

- Kara tu vas bien? Comment se porte Zamir et mon neveu?

- Je vais bien. Nous allons tous bien par la grâce de Dieu. Pourquoi je ressens cette pointe d'inquiétude dans ta voix? Demanda son amie, qui sûrement avait ressentit son angoisse.

- Ça... c'est parce que je le suis. Laisse moi t'expliquer.

Maria lui expliqua tout de depuis la visite de Linda, sa proposition, son voyage et ensuite le mariage.

- Dans quoi t'es tu fourré ma chérie? Lâcha Kara à la fin de sa tirade.

- Moi même je ne saurais te le dire.

- Tu veux rentrer à New-York.

- Je le voudrais de tout mon cœur.

- Maria, je veux dire. Veux-tu laisser tomber cette histoire et rentrer chez toi afin de poursuivre la vie que tu menais?

La jeune femme allait répondre quand aucun son ne sortit de sa bouche. Elle n'a que sa maman comme famille à New-York. Son amie n'y est plus. Elle n'avait pratiquement pas de vie à New-York tandis qu'ici elle pourra aider sa mère et sortir un peu de sa zone de confort.

- Je resterai. Répondît la jeune femme avec une détermination dans sa voix qui la surprit elle même.

- On ne sait jamais ce que nous réserve l'avenir Mar, mon histoire à moi en est bien la preuve. Parfois il faut cesser de réfléchir et de laisser aller les choses comme elles viennent.

- Je t'aime, t'es comme la sœur que Dieu a oublier de me donner. J'aurais tellement aimé que tu sois là, avec moi. Déclara la jeune femme en essuyant une larme qui coulait.

- Ne pleure pas ma douce. Moi aussi j'aurais voulu être avec toi mais j'espère qu'on se reverra dans pas longtemps, ma sœur chérie.

- Je dois raccrocher salut mon neveu de ma part. Dit Maria en voyant le milliardaire dans l'embrasure de la porte dans son costume.

- Prend soin de toi, sois courageuse. Lui dit Kara avant de couper l'appel. Cette conversation réchauffa le cœur de la jeune femme.

- Vous êtes là depuis longtemps. Demanda la jeune femme inquiète en remarquant la présence de son soi-disant futur mari dans l'embrasure de la porte.

- Ne vous en faites pas je viens tout juste d'arriver. Donc il à accepter?

- Qui. Questionna Maria à son tour d'un air hébété.

- Votre amant bien sûr.

- Mais.. commença t-elle. Ah Oui, il m'a dit que tant qu'on ne couche pas ensemble et que vous me donnez mon salaire cela lui allait. Lui assura Maria qui ne désirait pas s'en prendre la tête sur le moment.

- Heureux qu'il soit aussi compréhensif. Trancha le milliardaire d'un ton bourru. Fini de vous préparez. Une voiture vous déposera là-bas et naturellement je vous attendrai près du prêtre.

Xavier ne put comprendre comment un homme soit prêt de sacrifier la femme qu'il aime juste pour du pognon. Sans qu'il ne sache pourquoi il eu de la peine pour la pauvre jeune femme qui sûrement est follement amoureuse d'un lâche qui n'a que faire d'elle. Peut être qu'ils sont deux et qu'ils sont un réseau où chacun apporte de l'argent et ce, quelque soit le moyen. Aussitôt ses pensées faites qu'il se reprit en se disant que la jeune femme au teint blême et aux cheveux entremêlés ne pourrait prendre part à une telle bêtise mais il ne put effacer ses doutes quand il pensa aux femmes de son rang qui sont prêtes à tout pour réussir.

La mariage à lieu en pleine aire avec de sublimes décorations en bleu et blanc.
Du monde c'est la première chose que remarqua Maria, depuis son apparition les photos ne cessèrent et ceux tout le long du cérémonie, passant de l'échange des anneaux aux signatures. Sa mâchoire commençait à lui faire mal à force de sourire. C'était ce que lui avait demandé l'homme qui venait d'échanger les promesses, chose qu'il l'avait rappelé tantôt.

- Ou allons nous. Demanda la jeune femme à la fin du banquet aveuglée par les flashs qui l'empêchait de voir nettement.

Le milliardaire voyant sa détresse lui prit les mains pour la guider vers la voiture et lui répondit

- Notre lune de miel, nous allons prendre mon jet privé pour nous rendre à Sicile.

Maria se mordit les lèvres pour s'éviter de lancer une pique contre cet homme. Une lune de miel ils n'en n'ont nullement besoin, une autre mascarade pensa la jeune femme et elle se demanda combien il y en aura d'autre.

- Vous aviez déjà voyager mademoiselle Rost. Questionna le milliardaire assis face à elle dans son jet.

- Jamais.

- Maintenant vous aurez la possibilité de visiter beaucoup de pays. Tellement que vous en aurez assez.