Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée.

Trente-trois

La jeune femme sortit de l'hôpital plus légère que quand elle était rentré mais ça ce n'est que physique puisque son cœur lui était alourdi. Elle pensait à sa mère adoptive qui a perdu la seule vraie famille qu'elle avait, à croire que le destin continue à s'acharner sur elle. Elle pensa également à lui, elle sait qu'elle n'aurait pas dû espéré. Elle sait qu'elle n'aurait pas dû tomber amoureuse de lui au point d'en devenir accro, elle sait qu'elle doit l'oublier mais c'est plus facile à dire. Ne dit-on pas qu'on oublie jamais son premier amour? La jeune femme est tristement en train de faire ce terrible constat.

Elle arrêta un taxi et lui donna l'adresse de chez elle. Elle avait voulu chercher un boulot à New-York pour essayer de reprendre un tant soit peu le train de sa vie. Mais maintenant elle se demanda si ce ne serait pas mieux de tout recommencer dans un autre pays, une nouvelle ville. Elle partirait elle et sa mère puisqu'elles n'ont plus aucune attache. C'est dans ces réflexions qu'elle reçu un message pour le moins étrange de la part de Xavier vu qu'il ne l'a jamais, même pour une fois écrit par sms. Son message est précis, mais pas clair.
« Viens me trouver à mon hôtel, t'as pas besoin de passer à la réception, viens direct dans mes appartements, la porte sera ouverte.

Son cœur s'affola et s'imagina toutes sortes de scénario, l'un plus triste que l'autre. Elle se pencha en avant et ordonna au chauffeur de l'amener au Leighton Hôtel. Arrivé à l'endroit indiqué elle suivit les instructions que lui avait donné Xavier. Elle passa vers l'immense hall de l'hôtel sans faire attention aux nombreux regards lancés vers elle, Madame Leighton la fameuse épouse du milliardaire Xavier Leighton possesseur de ce luxueux hôtel et plein d'autres. Elle prit l'ascenseur qui lui mena à la dernière étage prit le couloir elle n'eut point besoin d'utiliser une carte électrique puisque la porte était déjà entre ouverte. Elle la poussa et s'introduit à l'intérieur à pas de louves.

Je devrais peut être crier son nom pour savoir s'il est bien là. Se dit-elle mais se ravisa en se disant que c'est lui même qui l'a demandé de le rejoindre.

- Mon Dieu, et si on l'avait kidnapper. Chuchota t-elle à elle même quand des voix provenant d'une pièce adjacente de l'appartement lui ramena à la réalité. Sur ses gardes elle se dirigea à l'arrière d'un grand sofa et s'y accroupit.

Elle remarqua que la porte qui mène dans l'espace ou provient les voix était entrouverte. Elle se rappelle de cette pièce la fois où elle était venu dans cet hôtel. C'est la chambre de Xavier et elle est assez grande, assez pour que si elle les surveille pour s'y introduire elle pourra se cacher derrière un meuble. Et c'est ce qu'elle fait, les voix elle les a déjà identifier, c'est celle de Linda et de Xavier. Mais ce que voulait la jeune femme s'était non seulement les voir et entendre avec exactitude ce qu'ils se disent. Elle ne sait comment elle va pouvoir sortir de là après mais en ce moment c'est bien le cadet de son soucis.

- Linda ça fait des dizaines de fois que je te pose la même question. Que tu fais ici? Dans mes appartements?

- Quoi? Ne me dis pas que t'as déjà oublier. C'est toi qui m'a dit de te rejoindre.

- Tu es en train de perdre les pédales Linda. On a déjà eu cette conversation des milliers de fois.

Xavier a une serviette autour de la ceinture et des gouttes d'eau ruisselle sur son corps. Sûrement venait-il tout juste de prendre un bain. Pensa Maria.

Linda caressa son épaule à elle et glissa la bretelle de sa robe gauche puis la droite. Elle descendit sa robe et l'envoie valser à l'autre bout de la pièce. Il ne lui resta qu'un string et un soutien gorge en dentelle noire.

- Comme tu les aimes mon bébé. Susura t-elle en faisant un tour sur elle même avec ses talons hauts perchés.

Elle tourna autour de lui en caressant son torse massif qui se soulevait par saccade, mais rassurez vous ce n'est pas de désir mais de colère contenue face aux gestes qui, maintenant, lui paraissent insensés. Elle continua à glisser ses doigts, arriver à sa taille elle s'arrêta légèrement et continua encore plus bas jusqu'à arriver à son sexe qu'elle survola avec ses doigts.

- Arrête avec ton petit jeu qui ne m'excite en rien Linda. Tu as déjà essayer et remarqué que ça n'a rien donné. Que veux tu encore pour comprendre que mon cœur appartient à une autre femme? Lança Xavier qui lui prit violemment le poignet avant qu'elle aie eu le temps de réitérer son geste.

- Xavier es-tu devenu aveugle? Regarde moi, regarde moi bien. Me manque t-il quelque chose? Avant tu n'aurais pas résister? Tu m'aurais déjà sauter dessus.

- Ça s'était avant Linda.

- Bébé. Murmura t-elle d'une voix mielleuse.

Voulant montrer à tout prix qu'elle a encore le contrôle de la situation. Elle se rapprocha encore et l'embrassa à pleine bouche tout en se collant contre lui. Maria ferma les yeux une fraction de seconde voulant se soustraire à cette image qui lui donnait un haut le corps, mais elle voulait voir la réaction de Xavier, réaction qui ne tarda pas à arriver. Il la poussa et se détourna vers un autre angle de la pièce pour s'essuyer ses lèvres.

- Rhabille toi et rentre chez toi Linda. J'espère que c'est la dernière fois que nous aurons à nous voir.

- Alors quand tu me disais que tu m'aimais c'était faux. Il n'y a jamais eu du vrai?

- Ce que je ressentais pour toi n'était pas de l'amour. C'est juste une illusion. Je l'ai compris que quand je l'ai rencontré, quand Maria et moi on a commencé à partager certaines choses, lorsque mon être se déchirait quand je suis loin d'elle.

- Donc pour toi j'étais désirable que lorsque j'étais le fruit défendu, lorsqu'on devait se voir en cachette c'est ça? Aussitôt que nous avions eu la possibilité de nous aimer tu t'es ralenti.

- Je suis désolé de t'avoir donné de faux espoir, de t'avoir fait perdre deux ans de ta vie. Je te l'ai déjà dit et je te le dirai encore. J'ai beaucoup de respect et d'estime pour toi. Je serai toujours là quand tu auras besoin de moi.

- J'ai besoin de toi dans ma vie. Je veux que tu sois mon homme.

- Tout mais pas ça Linda. Mon cœur appartient à Maria et tu le sais très bien.

Le cœur de Maria rata un battement et elle ne put empêcher ce sourire béat de s'afficher sur ses lèvres.