Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée.

Trente-deux

Ce soir elle a dormit très peu pour ne pas dire pas du tout. Elle avait toujours su prendre en main sa vie, savoir ce qu'elle voulait et ou elle voulait y aller. Mais depuis sa rencontre avec Xavier sa vie a été chamboulée à un point tel que son avenir lui paraît incertain, et quand elle envisage un lendemain sans lui sa vie lui paraît d'un coup morne, fade. Et c'est avec stupeur qu'elle se rendit compte  qu'elle était devenu dépendant de lui en seulement quelques mois.

Elle se leva de son lit en trainant son pied valide et se dirigea vers la salle de bain pour prendre une douche froide bien méritée non sans difficulté afin de se mettre ses idées au clair. Elle à rendez vous le lendemain chez le docteur pour savoir si oui ou non on lui enlèvera le plâtre de son bras et de son pied.

- Je dois me trouver un travail. Se dit-elle tout haut: Non, je vais avant tout lui demander de signer les papiers. Seigneur, après la signature c'est sûr que je ne le reverrais plus jamais. Lui, il est milliardaire et moi je ne suis personne, jamais nos chemins se croiserons. Murmura t-elle dépitée.

Elle se dirigea vers son armoire et prit une robe noire s'accordant parfaitement avec son humeur ou peut être son triste sort. Elle se regarda dans le miroir et toucha son ventre en se demandant si elle devrait être heureuse de ne pas être enceinte de lui, elle lança un sourire triste à son reflet et s'habilla. Une chanson au dehors attira son ouïe, une chanson d'amour, avec le sentiment d'avoir déjà écouté cette musique. Après maintes réflexions elle courut dans la maisonnée et se dirigea à vive allure au dehors.

Elle resta bouche bée face à la scène qui se jouait devant elle. Xavier en chair et en os chantait en accappella le morceau d'Arly Larivière qu'il avait jouer le jour où il l'avait expliquer l'image de son tableau. Il était accompagné de dizaines d'autres musiciens. Elle ne put décrire les myriades d'émotions qui l'assaillent en ce moment. Elle n'a jamais aimé un homme avant lui et elle est sûre en ce moment qu'elle n'aimera jamais un autre comme il aime cet homme. Il s'approcha d'elle et continua à chanter en faisant des gestes. La jeune femme qui n'aime guère être au cœur de l'attention se mit à rougir quand les voisins sortent devant chez eux pour regarder la scène.

- Je t'aime Maria. Voilà ce qu'à Hurler Xavier à la fin de son interprétation.

La foule qui s'était rassemblé démontra leurs contentements et admirations en battant des mains. En ce moment les filles rêvaient d'être à la place de Maria ou simplement aurait voulu avoir un mec ou un mari comme Xavier. Tandis que certains hommes maudissaient cet homme. La foule se dissipa une à une et les musiciens s'en vont après les remerciements du milliardaire puisque même s'il les ont grassement payé ils ont bien joué leurs rôles. Maria quand à elle n'avait bougé pendant tout ce temps, encore surprise de ce qu'il venait de faire.

- Je ne sais pas combien de fois je dois le dire, ou vais le dire. Mais je le dirai jusqu'à ce que j'obtienne ton pardon.

- T'étais pas obligé de faire tout ce cirque tu sais. Je crois pas que cela en vaut la peine. Répliqua t-elle.

- Maria je t'aime, ma chérie tu dois me croire.

- Te croire tu dis? Si je ne vous avais pas surprit ensemble l'autre jour, vous serez toujours en train de vous payer ma tête.

- Bien sur que non mon amour. Ça fait bien longtemps que je lui ai dit que je ne ressentais plus rien pour elle.

- Comment veux tu que je te crois Xavier? Je.... Je sais que dans le contrat il était convenu qu'on se sépare dans un an et demie, mais.... J'aimerais y mettre fin dès maintenant ou le plus tôt possible.

- Maria. Murmura Xavier d'une voix vaincue.
Il l'aime ça il en est certain. Au début elle lui servait de couverture mais maintenant elle était devenu sa raison de vivre. Il ne pouvait se résoudre à la laisser partir mais si s'était sa volonté et qu'elle serait bien mieux loin de lui alors il se pliera à sa volonté.

- Je t'en serais éternellement reconnaissante puisque grâce à toi nous avons une meilleure train de vie mère et moi. Mais  je.... Je ne crois pas que je pourrais continuer avec cette comédie.

- Tu le veux vraiment? Tu es sûre de toi?

- Oui, c'est ce que je veux. Répondît-elle après une seconde d'hésitation.

- Bien. Comme les papiers sont à Paris tu vas devoir m'accompagner pour les signer. Je le ferais dans les jours qui viens.

- D'accord, tiens moi au courant.

Lança t-elle avant de rapidement rentrer chez elle et de refermer la porte. Elle se dirigea vers le canapé et s'effondra. Elle a tellement envie de l'arrêter, de lui dire qu'elle l'aime, qu'elle ne veut que de lui dans sa vie et qu'elle est prête à lui donner sa confiance une énième fois s'il lui promettait de tout faire pour ne pas la faire souffrir. Elle essuya ses larmes, se releva pour nettoyer la maison et faire à manger pour quand sa mère reviendra puisque cette dernière est aller voir depuis ce matin son cousin Dario. Quelques heures plus tard elle entendit la porte d'entrée s'ouvrir.

- Maman est-ce toi? Je t'ai appelé sans arrêt mais je suis tombé à chaque fois sur ton répondeur. Cria la jeune femme depuis la cuisine. Maman? Dit Maria en obtenant aucune réponse.

Elle baissa le volume du four et se dirigea vers le salon, là elle la retrouva avachie sur une chaise le visage entre ses mains.

- Il t'est arrivé quelque chose? Mère je t'en prie répond moi. Qu'est-ce que t'as? Pourquoi pleures tu?

- Maria c'est lui, c'est Dario. Il....il...Mon Dieu c'est affreux.

- Mère qu'est-il arrivé à mon oncle?

- Quand je suis arrivé chez lui il n'était pas là, mais...mais j'ai trouvé un de ses neveux qui m'a dit qu'il a eu un accident avant hier soir. Tu te rends compte? Et moi je ne savais rien...On est allé à l'hôpital, je voulais le voir, lui parler, lui dire que j'étais là pour lui. La seule nouvelle que j'ai eu en arrivant à l'hôpital a été son décès. Il a eu un accident de voiture, c'était un homme ivre, il l'a percuté. Maria.......

- Seigneur Dieu. C'est... oh non. On n'avait que lui, maintenant on est seule, toute les deux.

Elle se jeta dans les bras de sa mère, elles se serrèrent très très fort comme une promesse de ne jamais ce quitter.