Dix-huit

1.3K 136 7
                                    

- Putain de merde, fait chier. Souffla Maria en sentant sa tête exploser.

- Tant de gros mots dans une si jolie bouche. Commenta une voix rauque.

- Xa..Xavier? Demanda la jeune femme incrédule en essayant s'ouvrir les yeux.

- Qui veux-tu que ce soit d'autre ma belle au bois dormant?

- Sommes nous toujours au gala? Je demande juste puisque je sais que mon cher et tendre mari ne me parle jamais ainsi quand nous sommes seuls. Je veux dire quand seulement il le fait, puisqu'il ne sait que m'igno.... ayyy.

- Il faut bien une première à toutes choses. Tu as mal?

- J'ai.... la.... migraine. Articula t-elle tant bien que mal.

- Attend je vais te chercher un cachet et un verre d'eau.

**Quelques minutes plus tard**

- Ton truc c'est de la magie, genre effet immédiat. Y a à peine trois minutes je voulais mourir et maintenant je me sens légèrement mieux.

- C'est peut être parce que c'est mon truc comme tu as dit, effet immédiat tout comme moi. Dit-il rieur en haussant ces sourcils l'un après l'autre.

- Arrête. Lança Maria en lui frappant le torse de ces petits poings. Euh...pourquoi est-ce ce que je ne suis pas dans ma chambre?

- Ma chambre est plus proche de l'ascenseur que la tienne, donc comme t'es beaucoup trop lourde pour le faible vieil homme que je suis, j'étais dans l'incapacité de me promener dans tout le manoir avec toi sur le bras.

- Menteur, je sais que tu mens. Cria Maria en riant et lui lança un oreiller en plein visage qu'il intercepta de manière déconcertante. Euh...Xavier? Qui m'a changé? Demanda t-elle encore perplexe le rouge aux joues quand elle se rendit soudain compte qu'elle ne portait plus ces habits d'hier soir mais juste un simple chemisier blanc qui ne lui appartenait pas et qui laissait entrevoir ses longs jambes dénudés qui étaient en ce moment même au dessus du drap.

- Je ne pouvais te laisser dormir tel que tu étais hier soir. Répondît le marié comme si tout était normal dans le meilleur des mondes.

- Mais....

- N'ai crainte, c'est moi qui t'ai changé. Et si tu veux tout savoir je n'ai même pas regardé, comme le gentil mari que je suis. Je le jure. Conclut t'il accompagné d'un clin d'œil éloquent.

- Xavier Leighton seriez-vous en train de vous foutre de moi?

- Oh ma douce et tendre épouse, loin de moi l'idée de me payer ta tête.

- Xaviieer tu es en train de te foutre de ma gueule. Je te jure que je vais te tuer et tu ne verras rien venir. Hurla la jeune femme furieuse en se levant du lit pour se diriger à grands pas vers le milliardaire. Bientôt il l'attrapa fermement par le poignet et elle se retrouva assis sur lui par elle ne sait quel moyen.

- Pourquoi tu me boudes? Demanda le maître des lieux en glissant ses doigts vers le bas de son dos.

- Je ne te boude pas. Répondît-elle un peu trop rapidement.

- Mais si. Continua t'il en pressant ses deux fesses entre ses mains.

- Xa..Xavier. Murmura la jeune femme en sentant déjà se poindre durement ses seins. Elle entoura sa nuque de ses bras et se pencha d'elle même pour embrasser ses lèvres aux plis dures qui la tentait tant. Ils se séparèrent que pour reprendre leurs souffles et s'embrassèrent de nouveau avec encore et toujours les mains du milliardaire qui se baladent sur l'intégralité du corps de sa femme.

- Tu es magnifique. Souffla t'il en laissant une pluie de baiser de derrière son oreille jusqu'à ces seins qu'il mordilla l'un après l'autre à travers le tissu blanc qui ne laissait guère de place à l'imagination. Mon Dieu Maria. Grogna Xavier en lui pinçant les fesses comme s'il venait seulement de se rendre compte de quelque chose.

Il glissa sa tête dans son cou, la tint fermement avec son bras gauche et glissa sa main droite en dessous de la chemise, de son ventre qu'il caressa pour arriver vers son sein gauche qu'il prit entre ses mains et pinça ses tétons dressés avec son pouce et son index. D'un trop plein d'émotion et de sensation la jeune femme lâcha un gémissement qui enivra tous les sens du milliardaire. Il la désire de toutes ces forces, c'est inutile qu'il se voile la face encore plus, ce désir qui coule dans ces veines, cette envie de la toucher, cette érection bien présente dans son pantalon qui lui faisait presque mal. Tout ceci sont des preuves qu'il la veut et désire faire d'elle sienne.

- Tu m'as fait un suçon. Cria la jeune femme en touchant son cou.

- Ça te va bien.

Maria se leva de ces genoux pour ce diriger vers le grand miroir de la chambre de Xavier pour remarquer son cou qui commençait à rougir.

- Martha est là depuis un bon bout de temps, elle à déjà préparé le petit déjeuner. Prépare toi, je t'attendrai en bas. Signala le milliardaire en claquant les fesses de Maria. Geste auquel elle répondit par un long gémissement.

Serais-je devenu maso?

- Nouvelle découverte, madame aime les fessés. Ricana Xavier en enlevant une mèche de cheveux qui lui cachait le visage et la glissa derrière son oreille. Et non, tu n'es pas masochiste. Ton corps est juste en train de découvrir de nouvelles choses.

- Je..j'ai pensé tout haut. Balbutia une Maria rouge.

- Je l'ai bien compris. Aller je t'attend en bas, dépêche toi de ramener ton joli cul.

Maria se dépêcha de se brosser les dents, de prendre un bain, de rapidement s'habiller et de descendre le rejoindre.

- Tu regardes quoi? Demanda la jeune femme une fois près de son mari.

- Toi.

- Moi? Dans un journal?

- Tu es l'héroïne du siècle, depuis hier tu fais la une des journaux. On ne parle que de la jeune femme qui a risqué sa vie pour sauver une jeune adolescente de la suicide, avec ton visage de partout. Si tu ne me crois pas regarde par toi-même. Déclara Xavier en lui donnant le journal et par la même occasion ouvrir la télévision qui diffusait une vidéo d'elle et de Sarah au bord de la balustrade.

- Je ... Je ne voulais pas ça, j'aurais préféré que le moins de gens possible le sache. Dit Maria qui était devenu toute blanche.

- N'importe quelle personne aurait aimé se retrouver au centre de l'attention, n'importe qui aurait aimé recevoir tant d'attention, de gloire et de reconnaissance. Dit tout bas Xavier comme pour lui même en s'avançant vers la jeune femme.

- Je ne suis pas comme les autres Xavier.

- Tu es une mystère à toi toute seule. C'est bien la première fois que je côtoie ce type de spécimen.

- Spécimen? Je vous déteste Xavier Leighton. Bouda Maria en croisant ces bras sur sa poitrine.

- Ouais, mon œil. Rigola Xavier. Ok fait moi une demande, n'importe laquelle. Déclara tout à coup le milliardaire.

- Tu feras exactement ce que je te demanderais?

- J'essaierais

- J'aimerais aller à New-York. Juste quelques jours pour voir mère, elle me manque terriblement.

Xavier allait lui dire que le lendemain même son jet sera prêt pour l'amener vers sa mère, mais il se souvint qu'elle avait également un amant à New-York. Peut-être qu'elle a prit sa mère que comme prétexte. Peut-être quand fait c'est lui qui lui manque et qu'elle veut juste aller le retrouver.

- Allons manger. Ordonna t-il plus qu'il le demande.

- Xavier.

- J'ai également des tas de choses à régler à New-York. On ira ensemble, dans trois semaines. Maintenant mangeons.

Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant