Onze

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Maria ne pouvait croire qu'elle ait fait une telle chose, elle ne peut expliquer ce qu'elle avait ressenti en voyant cette femme dans le salon. Une créature qui elle doit bien l'avouer est très belle et gracieuse. Elle a déjà embrasser des hommes ou plutôt des garçons vu la différence énorme qu'il y a entre ses baisers passés et celui qu'elle vient d'avoir avec cette homme assis en face d'elle.

La jeune femme ressentait depuis tout à l'heure son regard sur elle mais elle l'évitait et faisait semblant d'être absorbé par les vêtements que déballait la rousse. N'y tenant plus, elle leva son regard vers lui et remarqua qu'il regardait ses lèvres avec insistance, nerveuse Maria se pinça sa lèvre inférieure. Le milliardaire leva son regard et au moment où ses yeux allait rencontrer ceux de la jeune femme celle ci détourna son regard vers Carmen toujours présente dans la pièce.

- Carmen laisse tout.

- Quo..Quoi? Mais Xavier...

- J'ai dit de tout laisser. Je t'avais donner sa taille et tout ce dont je voulais que tu apportes, maintenant tu peux partir. Insista le milliardaire.

- Si les vêtements ne lui vont pas? Rétorqua la jeune rousse.

- CARMEN. Dit Xavier en grinçant des dents et en serrant sa mâchoire.

La jeune femme ne demanda pas son reste et partit de la maison.

- Vous auriez pu être plus tendre avec elle. C'est ainsi que vous chassez vos anciennes conquêtes? Ne put s'empêcher de demander la jeune femme face au changement brutal de l'homme.

- J'ai du travail, je serai dans mon bureau au cas ou vous auriez quelque chose à me dire. Vous avez accès à toutes les pièces de la maison, du moment que vous ne vous approchez de mes appartements.
Rappel une fois de plus cet homme que Maria est en train de qualifier dans sa tête de tous les noms, puisque après leur retour de Sicile il lui avait déjà interdit l'accès à ses appartements, de ce fait pas besoin de dire qu'ils ne dorment même pas dans la même chambre. Nous partirons chez les loc vers les 18 heures. Poursuit-il avant de sortir de la pièce sans rien dire d'autre.

- Eh merde, dire que je pensais qu'il allait changer même un tout petit peu avec ce qui vient de ce passer entre nous. Comme je suis idiote. Murmura t-elle en colère contre elle même avant de se diriger vers le grand et magnifique jardin qui se trouvait dans une espace qui a été aménagé spécialement pour cela.

Elle marchait, touchait et jouait avec les fleurs, elle a toujours aimé les plantes et les animaux, mais malheureusement elle n'avait pas assez d'espace chez elle pour en avoir. Elle cueillit des fleurs et s'assit pour en faire un bouquet, et en profita pour réfléchir à ce qui vient de se passer quelques heures plutôt avec cet homme froid et se promit de ne plus jamais refaire cette erreur et ce quelque soit les circonstances.

Elle monta les escaliers menant dans sa chambre et y déposa le bouquet sur la table présente dans sa chambre. Satisfaite d'elle, elle se dirigea vers l'une des bibliothèques se trouvant dans son étage.

Elle prit un livre au hasard intitulé "Melissa" qu'elle termina en quelques petites heures, puis "captive du roi".
Elle débuta sa lecture, absorbé qu'elle était par l'intrigue de cette histoire, le dénouement qu'elle l'a lut que dans quelques heures et décida après de faire une somme sur le canapé présent dans la pièce.

Il est plus de quinze heures et trente minutes quand Xavier décida de sortir de son bureau. Pendant tout ce temps il n'avait pas vraiment travailler, trop tirailler par les remords d'avoir répondu aux baisers de la jeune femme. D'ailleurs il ne sait pas pourquoi elle l'a fait, s'il était en public il l'aurait compris mais pas ici. Maintenant il ne se pose pas vraiment de question puisqu'il a l'impression qu'il l'a trahi alors qu'ELLE à une totale confiance en lui.

- Putain, depuis quand étais-je aussi faible?

Il descendit les escaliers puisque sa chambre se trouve au quatrième étage. Il aurait dû entendre le bruit de la jeune femme puisqu'elle doit forcément se préparer. Il toqua contre sa porte inquiet qu'il n'ai rien entendit depuis quinze minutes, il ouvrit la porte nerveusement en entendit aucune réponse venant de la jeune femme. Inquiet il arpentât toutes les pièces de l'étage avant de la retrouver assoupie sur le canapé.

Il se glissa en face du canapé ou se elle se trouvait allongé pour la regarder. Elle a peut être du charme, mais elle n'est pas son type de femme. Beaucoup trop simple. Pensa t-il avant de glissé ses doigts dans ses longs cheveux et de regarder ses lèvres pulpeuses légèrement entre ouvertes. Il ne peut nier qu'il adore ses longs cheveux de jais et ses douces lèvres. Il retira précipitamment ses doigts quand il entendit la jeune femme gémir dans son sommeil. Il fronça les sourcils en se disant qu'elle doit sûrement se souvenir des moments qu'elle et son amant avaient dû avoir avant qu'elle arrive à Paris. Sa colère revenue, il prononça le prénom de la jeune femme qui ne bougea même pas, alors il fit obliger de la secouer légèrement.

- Oh, fut le premier mot qu'elle prononça en se réveillant. Je...Qu'est-ce qu'il y a? Demanda t-elle avant que la mémoire lui revienne. Oh non, il est qu'elle heure? J'espère que je ne me suis pas assoupie durant beaucoup trop de temps?

- Ce n'est pas la peine d'être paniqué, vous auriez le temps si vous vous y mettez dès maintenant.

La jeune femme se leva pour sortir en courant afin d'avoir le temps pour ne pa s'attirer la foudre de cet homme.

Une heure plus tard la jeune femme descendit les escaliers pour retrouver le milliardaire debout devant une baie vitrée. La jeune femme toussota légèrement afin attirer son attention.

- Vous aviez été rapide. Commenta t-Il. Je n'ai jamais vu une femme battre ce record.

- C'est parce que je n'avais pas grand chose à faire. Répondît la jeune femme en abaissant son regard.

Elle voit presque de la déception dans son regard.
Il aurait sûrement préféré qu'elle porte une autre robe que celle qu'elle a choisit de porter, mais elle voulait se faire discrète, pour au moins ce soir, puisque comme il l'a dit ils iront dîner chez des personnes normaux donc il n'y aura ni de journalistes ni de cameras pour les prendre en photos.

- On doit y aller pour ne pas arriver en retard. Annonça Xavier en prenant les devants.

Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant