Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée.

Dix

- Quelque chose ne va pas. Demanda Maria qui vient de se réveiller et remarqua le milliardaire qui feuilletait une magazine dans le petit salon d'un air tendu.

- Non. Nous ne sommes qu'au petit matin qu'ils relatent déjà notre soirée d'hier. A croire qu'ils fassent toujours nuits blanches pour épier la vie des gens et les relatées comme des vieux commères.

- Ce qu'ils ont écrit vous dérange?

- Pas le moins du monde ma chère. Mais vous, cela peut peut-être vous choquer. Moi je ne pouvais espérer mieux. Il y a du café et des toasts, servez-vous.

La jeune femme prit son café, prépara son toast puis s'assit au bord de la table en prenant le magazine en main pour se faire une idée des commentaires.

- "Il s'est enfin marié, on espère qu'il ne lui brisera pas le cœur et qu'il arrêtera de se pavaner au bras d'une femme différente lors des différentes soirées". " Mais qui est bien cette jeune femme insouciante qui a pu se marier avec lui". " Qui est cette parfaite inconnue avec laquelle il s'est marié". " Est-ce un mariage arrangé ou est-ce par amour"? Lu la jeune femme à haute voix.

- Je pensais qu'après les commentaires qu'ils ont émis après le mariage ils auront arrêtés. Déclara Maria qui s'était arrêter de lire les commentaires pour son bien.

- Ils ne s'arrêteront jamais. Ils n'ont que ça à faire. Et il nous faut les convaincre, être plus persuasif lorsque nous sommes en public.

- Ce qui veut dire ?

- Je ne sais pas encore. Nous sommes invité à une soirée ce soir chez les Lox.

- Qui sont-ils? Demanda la jeune femme innocemment.

- Ils font partie de l'une des familles les plus influentes de Paris. Vous ne connaissez vraiment pas? Lui questionna Xavier qui se pencha pour mieux la regarder.

- Je vous assure!

- D'où connaissez-vous Linda?

Maria allait lui répondre que là n'étais pas sa question mais elle se tû tout de même.

- On était dans le même collège. Après, elle à fait son chemin et je suis resté à New-York. J'ai quelque fois des nouvelles d'elle mais pas plus.

- Son Mari s'appelle Johnny Lox.

- Ah, je ne le savais pas. Donc on ira dîner chez eux.

- Malheureusement oui.

- Pourquoi malheureusement? Vous la connaissez d'où vous-même?

- Je peux dire que je suis un ami de John. Répondît-il évasivement.

- Ok, euhh je n'ai ai....

- J'ai commandé des vêtements. Ils arriveront d'une minute à l'autre.

- Vous ne connaissez même pas ma taille. S'exclama la jeune femme.

- Détrompez-vous. J'ai côtoyer assez de femme dans ma vie pour connaître leurs tailles au premier coup d'œil.

- Cela ne m'étonne même pas, vu ce que raconte les articles. Murmura t-elle en grinçant des dents.

- Que venez vous de dire?

- Rien, je n'ai rien dit.

- Vous.. Commença le milliardaire, mais fut arrêté par l'irruption de Martha.

- Excusez moi de vous déranger mais il y a une dame vous demandant. Elle se dit appelé Carmen.

- Faites la entré dans la grande salle.

- De suite. Répondît Martha en s'éclipsant.

- Donc vous aviez rendez-vous? Elle est comment? Si je peux me le permettre?

- Belle et très bonne si ma mémoire ne me fait défaut. Répondît le milliardaire d'un air rieur.

- Vous êtes odieux. S'exclama Maria qui manqua de s'étrangler avec son jus d'orange.

- On devrait aller la rejoindre, elle est sûrement en train de nous attendre. S'enquit l'homme en retenant la jeune femme qui était sur le point de s'enfuir.

- Ce sera sans moi monsieur Xavier. Vous m'avez payé pour faire semblant d'être votre tendre épouse mais pas pour être amie de vos amantes ou m'humilier en face d'elles.

- Vous ne serez pas jalouse par hasard miss Maria?

- Loin de moi cette idée, ce que je ressens pour vous est très loin d'être de la jalousie monsieur. Contra Maria tout en priant Dieu pour qu'il ne remarque pas ses tremblements.

- Certes, Carmen et moi avions eu une relation. Mais ce n'était rien de bien sérieux, je vous l'assure. Crut bon d'ajouter l'homme en se demandant s'il n'avait pas pousser un peu trop loin le jeu.

- Vous n'avez pas d'explication à me donner. Ce que vous faites de votre vie ne me concerne en rien.

- Elle tient une maison vendant de très beau vêtements, c'est elle que j'avais contacté pour.....

- C'est hors de question. Vous n'êtes pas sérieux voyons.

- Maria pour une fois arrêtez de faire l'infantile. Je vous ai dit qu'il n'y a plus rien entre nous et ce depuis bien longtemps.

- Une relation reste une relation peut importe ce que vous pouvez di.....

- C'est exactement ce que je me tue à lui dire mais il ne veut rien entendre. Déclara une jeune rousse en faisant irruption dans le grand salon.
J'imagine que vous êtes Maria. Celle qui fait sensation dans tous les articles. Dit-elle en la regardant de haut en bas avec dédain.

- Carmen je te présente Mar.....

- Madame Leighton. Coupa la jeune femme. Enchantée de faire votre connaissance. Mon mari m'a dit tantôt qu'il avait commandé des habits. Les hommes et leurs désirs de toujours vouloir tout contrôler. Déclara la jeune femme,Maria, qui pour marquer son territoire déposa ces lèvres sur celles de Xavier, mais grande est sa surprise quand en retour il en captura les siennes.

Surpris, essoufflés. Ils se séparèrent, se regardèrent pour s'embrasser de nouveau, leurs souffles se mêlèrent. La main droite de Maria se retrouva sur la joue gauche de Xavier. Ce dernier lui, entoura les hanches de la jeune femme pour être plus proche d'elle ce qui arracha un hoquet à la jeune femme.

- Je suis désolé, je ne voulais vraiment pas vous.. je.... bégaya la jeune femme en touchant ses lèvres gonflées.

Xavier remercia intérieurement Carmen qui s'était éclipsé au cours de ce moment.

- Allons la retrouver. Dit-il en enfonçant les mains dans les poches de son pantalon.

- Vous avez raison.