Vingt quatre

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C'est dans une maison remplie de fleur et de cadeau que Maria se retrouva trois jours plus tard au point même ou Cynthia ce demanda ce qui n'allait pas.

- Maria, si ça continue ainsi j'ai bien peur de ne plus distinguer autres choses dans cette maison que ces fleurs. C'est Xavier j'imagine.

- Oui mère!!

- Et pourquoi t'envoie t-il toutes ces fleurs, cadeaux et invitations auxquelles tu n'as répondu à aucune. Tu n'as même pas ouvert les cadeaux. Qu'est-ce qui s'est passé l'autre soir?

- Tu m'as déjà posé cette question et je t'ai répondu, rien.

- Tu as changé mon bébé. S'exclama sa mère

- Maman!!! je suis plus un bébé depuis des siècles.

- Je t'aime.

- Reste là, je vais ouvrir. Dit Maria en entendant sonner à la porte.

- Toi? Je peux savoir ce que tu fais devant chez moi? Questionna une Maria furieuse.

- Je t'ai appelé à maintes reprises mais tu n'as répondu à aucun de mes appels. Répondît le milliardaire

- Arrête. tu ne crois tout de même pas que j'allais me comporter comme s'il ne s'était rien passé.

- Je suis sincèrement désolé, le saignement s'est arrêté?

- Xavier, c'est pas comme si j'avais eu ma menstruation, c'était juste un simple saignement.

- Je suis heureux de l'apprendre. Je peux entrer?

- Bien sur que non. Qu'est-ce que tu crois? Que tu peux faire ce que tu veux aux gens et ensuite revenir comme une fleur en t'attendant à être reçu avec des félicitations.

- Maria qui est-ce ? Héla la mère de la jeune femme.

- Personne mère.

- Madame Cynthia. Répondît Xavier qui avait besoin que la mère de Maria le reconnaît puis le fait entrer.

- Oh! C'est vous mon garçon. Mais pourquoi restez vous dehors?

- T'es pathétique. Lança Maria en libérant le passage. Si tu tardes trop je lui raconte tout. Menaça t-elle, c'est du bluffe, jamais elle ne raconterait à sa mère ce qui s'était passé cette nuit même si elle est très proche de cette dernière. Il y a des choses qui doivent juste rester secrets.

- Bonjour madame. J'espère que je ne vous dérange pas trop.

- Pas vraiment. Ce qui commençait à me déranger ce sont ces fleurs, ce téléphone qui sonnait sans cesse mais maintenant que vous êtes là j'ai fort espoir que ça s'arrête.

- Moi aussi je l'espère. J'ai commit une grave erreur dont je suis peu fière. J'essaie juste d'y remédier le mieux que je peux. Mes excuses si cela vous ai dérangé.

- Maria m'a rien dit. Mais maintenant que vous m'en parlez je comprend un peu mieux. Bien, j'ai cru comprendre que vous avez des choses à vous dire, de ce fait je vous laisse. Maria je serai chez Philips si tu as besoin de moi.

Sur ce, la sage dame laissa la maison aux jeunes gens qui elle en sûre ont quelques choses de bien important à régler.

- Maria je suis vraiment désolé, j'aurais jamais dû agir de la sorte, je..... Commença le milliardaire après le départ de Maure.

- Que des paroles Xavier, mais merde tu m'as prit ce que j'avais de plus cher en moi. Et je sais que tu l'as fait exprès, tu voulais juste satisfaire ton ego de merde en me prenant ma virginité. Je me souviens de ce jour ou je suis arrivé à Paris, tu m'avais dit que tu ne cherchais pas une maîtresse parce que tu n'en avait nullement besoin et tu m'avais regardé avec dédain comme si j'étais rien. Garde tes excuses pour toi, on a passé un accord, on le respectera chacun jusqu'à son terme.

- J'ai été con de te dire ces choses et si ma façon de te regarder t'a dérangé, pardon . Tu es magnifique, tu es parfaite je veux que tu n'en doutes jamais. Je t'en prie, laisse moi une chance de te prouver mes dires. Déclara le milliardaire en frottant le bout de son nez contre celui de sa femme.

- Xavier n'essaie surtout pas de m'amadouer avec de belles paroles. Tonna Maria d'une voix tremblante.

- J'ai quelque chose pour toi, je suis sûr que ça te fera plaisir.

- Qu'est-ce que c'est?

- Je ne peux pas te le dire maintenant. Je viendrais te chercher ce soir.

- Je veux pas retourner là-bas. Je...

- Tu ne retourneras pas là-bas, tu as ma parole.

- Xavier.......

- Prepare toi, je passerais te prendre vers 17 heures. Glissa l'homme en se retirant, non sans avoir baisé la main de son épouse en signe de respect. Il sait qu'il y a de fortes chances pour que la jeune femme ne vient pas, c'est pour cela qu'il lui a dit qu'il viendrait la chercher et surtout qu'il a quelque chose à lui dire. Depuis l'incident il ne fait que l'appeler, mais pas une fois elle n'avait décroché. Il lui a envoyer des cadeaux, des fleurs mais rien. Il espère de tout cœur qu'elle accepterait son invitation, c'est avec cet espoir qu'il prépara tout et prit la route vers 16 heures pour aller la chercher, elle, sa femme.

- Tu es sublime. Commenta le milliardaire en la voyant s'approcher avec ses cheveux dénoués, comme il les aime.

- Merci. Mettons nous en route de suite, j'aimerais rentrer un peu tôt.

- Tes désirs sont des ordres chère madame.

Quelques kilomètres plus tard ils arrivèrent devant un immeuble.

- C'est mon pied à terre, quand je viens à New-York et que je ne désire pas séjourner à mon hôtel je viens ici. C'est pas très grand mais c'est pratique et confortable. Expliqua le maître du lieu en le lui faisant visiter.

- Quelque chose ne va pas?

- Pourquoi?

- Tu n'arrêtes pas de toucher ton cou!! Fit remarquer la jeune femme.

- Je voulais savoir si tu as déjà mangé.. si tu as faim... enfin j'ai fait à manger, je voulais savoir si tu veux le partager avec moi. Déclara enfin Xavier qui n'a arrêté de toucher son cou le long de sa tirade. Il s'attendît à tout sauf à l'éclat de rire pur de la jeune femme.

- Maria...

- Désoler, mais tu devrais voir ta tête. C'est la première fois que je vois Xavier Leighton aussi peu sur de lui. Répondît-elle difficilement en se tenant les côtes. Oui, monsieur Xavier, ce serait un immense plaisir pour moi d'accepter votre offre.

- Content de savoir que je suis la source de ce fou rire!!! Suis moi.

Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant