Vingt cinq

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- Comment es-tu parvenu à préparer tout ça? Tu as obtenu de l'aide? Questionna la jeune femme en essuyant ses lèvres.

- Bien sur que non. Ne t'avais-je pas dit que je sais cuisiner? Maintenant tu en as la preuve.

- Donc c'est toi qui à tout préparer? Seul? En si peu de temps?

- Faut croire que si. En sortant de chez toi j'en ai profité pour acheter tout ce dont j'avais besoin pour le dîner. Aussitôt arrivé j'ai tout préparé, ensuite je me suis préparé pour aller te chercher.

- Eh bien je te dois des compliments, j'ai adoré, tout a été parfait. Pendant qu'on était à Paris tu n'avais jamais cuisiner, c'est pour cela que je doutais de tes talents de cordon bleu.

- Attend de goûter mon gâteau au chocolat pour voir, tu vas t'en lécher les doigts.

- Xavier. Elle prononça son nom tout en riant des derniers mots du milliardaire.

L'homme aima plus que tout entendre le rire cristallin de sa femme, la voir rire avec autant d'insouciance lui réchauffa le cœur et l'encouragea à continuer dans sa quête de pardon auprès d'elle. Il se leva, ouvrit le réfrigérateur puis sortit le fameux gâteau qu'il avait préparer spécialement pour elle, puisque oui, le chocolat est son préféré. Il en profita pour jouer l'un de ces morceaux préférés, un Arly Larivière.

- Tu écoutes ce genre de musique? S'étonna la jeune femme.

- Bien sur, je suis un romantique dans l'âme. Eh voilà, pour la chère dame.

- Ça à l'air bon!!! Murmura t-Elle en rougissant.

- Je t'assure que ça l'est. Goûte moi ça. Dit-il en approchant un morceau vers la bouche de la jeune femme.

- Tu as raison, c'est délicieux.

- J'ai toujours raison.

- Non, pas toujours. Rectifia Maria. Alors ma surprise? Je peux très bien la voir tout en dégustant mon dessert non?

- Bien sur, il est à l'étage.

- Il?

Arrivé dans la pièce elle ne remarqua autre chose que le tableau qui lui faisait face. Ce même tableau que Xavier avait acheté pour elle à plus de 80.000 dollars dans une vente aux enchères. (chapitre 9)

- Mais, on l'a bien laissé à Paris non?

- Non, je l'ai apporté avec nous dans le jet. Je connais un fin connaisseur en la matière, je voulais le contacter pour connaître le sens des images qui s'y trouvent dessus.

- Tu l'as contacté? Qu'est-ce qu'il t'a dit?

- Tu te souviens avoir dit que tu as l'impression que les images qui sont dessus ne sont pas que de simples dessins et qu'il y a toute une histoire derrière?

- Bien sur.

- Tu avais raison, C'est l'image représentant la guerre de l'indépendance d'une île appelé *HAÏTI*. C'est le premier peuple noir indépendant et le deuxième de l'Amérique. Ces Haïtiens, puisque c'est ainsi qu'ils se nomment, ont acquis cette indépendance à la sueur de leurs fronts avec des houes, des machettes puisqu'ils n'avaient point d'armes et de munitions à cette époque.

- C'est émouvant, tu n'as pas fait de recherche sur ce pays?

- J'en ai fait, je savais déjà que tu allais me poser cette question. C'est un pays tropical, il fait presque toujours chaud, ne neige jamais. J'ai découvert également que c'est un pays riche, il a des hectares de terre qu'il aurait pu profiter pour faire de la production nationale, il y a également beaucoup de belles plages, de forts, de patrimoines. Et ces choses constituent un atout majeur pour un pays avec les touristes qui pourraient visiter ces endroits.
C'est bien dommage, comme je te l'ai dit c'est un peuple noir et ce n'est pas le seul, regarde le continent Africain c'est presque la même chose. J'espère vraiment qu'un jour les noirs arriveront à se mettre ensemble pour le bon avancement de leurs pays.

- Tu as raison, ce sont des pays riches mais parfois leurs problèmes sont bien plus profond qu'on peut le penser. On retournera à New-York avec le tableau n'est ce pas? Demanda la jeune femme en se retournant vers lui inquiète qu'il décide de laisser son tableau içi.
Ce tableau est encore bien plus précieux pour la jeune femme maintenant qu'elle en connaît l'histoire qui se cache derrière les images.

- C'est ton présent. Il est à toi, donc quand on rentrera à la maison on s'en ira avec.

- La maison. Répéta Maria hébétée.

- Oui, la maison, la nôtre à Paris. Répondît le milliardaire en se rapprochant de plus en plus de la jeune femme jusqu'à être proche d'elle, même beaucoup trop proche.

Il glissa sa main droite sur sa taille et l'a ramena un peu plus vers lui avec son regard rempli de désir encré dans celui de la jeune femme.

- Laisse moi t'aimer. Laisse moi te faire mienne. Susurra l'homme d'une voix remplie de désir.

- Xavier je...

Elle ne put terminer sa phrase puisque déjà le milliardaire prit d'assaut ses douces lèvres. Xavier fit taire cette voix qui lui insuffla de la faire sienne sur le champ, il ne voulait plus effrayer la jeune femme au contraire il voulait prendre son temps, l'initier au plaisir du sexe, lui montrer que faire l'amour ne se résume pas au plaisir de l'un mais d'un partage mutuel, d'un soucis du plaisir partagé et ce soir c'est ce qu'il voulait au plus profond de son être, se faire plaisir mais surtout et avant tout faire plaisir à sa femme qui en ce moment même tenait ces épaules comme si à n'importe quel moment elle pouvait perdre l'équilibre.

Xavier quitta ses lèvres pulpeuses pour déposer une pluie de baiser sur ses joues puis sur sa gorge. Il caressa son dos, glissa ses doigts sur les fesses de la jeune femme et se satisfait de la petite plainte de Maria. Il descendit la fermeture de sa robe en vrillant son regard dans le sien, il attendait une réaction de sa part, il ne veut pas la brusquer ou la forcer à quoique ce soit mais en même temps il pria pour que la jeune femme ne l'arrêta pas. Il la désire tellement qu'il a l'impression de brûler intérieurement de désir. En ce moment il désire plus que tout se plonger en elle et s'abreuver de ces gémissements.

La jeune femme se hissa et déposa un baiser au coin des lèvres de son mari, ce fut le signal. Il la souleva et glissa ses bras sous ses fesses pour la maintenir, l'amena dans sa chambre et la déposa avec précaution sur le lit. Il fondit sur ses lèvres en l'embrassant avec passion, il enleva sa robe et prit en coupe ses seins galbés en main, les tritura, les malaxa.

Il prit la pointe de son sein gauche dans ses lèvres tout en caressant l'autre sein de ses doigts habiles et fit subir le même sort à l'autre sein. Il continua sa descente encourager par les gémissements incessants de sa femme. Xavier caressa son ventre plat en passant sa langue dans son nombril pour arriver vers les lèvres déjà humide de désir et d'excitation de Maria.

Il caressa son clitoris en faisant des mouvements circulaires avec la pointe de sa langue dans le but de l'exciter encore plus, il caressa ses grandes lèvres puis l'entrée de son sexe sans jamais la pénétrer de sa langue. Il voulait qu'elle y prend du plaisir et c'est exactement ce que ressentait la jeune femme qui avait les yeux humides et qui se crispait avec le drap serré dans ses poings. Il glissa enfin sa langue à l'intérieur d'elle suivit d'un doigt et c'est là que la jeune femme crut défaillir.

- Je veux pas que tu jouisses maintenant. Tonna Xavier le regard enflammé en regardant sa femme étendu là sur son lit cambré contre ses lèvres.

Il se redressa et enleva ses vêtements avec des gestes impatients. Il l'embrassa sur les lèvres effaçant les craintes que Maria a eu en voyant son sexe érigé. Il l'a pénétra millimètre par millimètre avec patience, douceur pour ensuite augmenter légèrement la cadence sans passer une seconde sans l'embrasser ou la caresser. Peu de temps après c'est avec un cri aigu que la Jeune femme eu son premier orgasme osuivi de près par le milliardaire.

Mariage sur contrat. (Dans les bras de son altesse T2) Terminée. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant