Chapitre 32

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PDV de Émily

Joalic et moi avons bien répété mais pas comme d'habitude. Cet après midi je l'ai senti ailleurs, il n'était pas vraiment en forme et sa prestation..... laissait indésirable.

À chaque fois que je le demandais si il avait quelque chose, il me répondait qu'il n'avait rien. Moi en entendant cela, je commençais à m'inquiéter. Alors, j'ai décidé que l'on s'arrête pour aujourd'hui.

Arrivé dans notre chambre, Joalic s'assied sur son lit et soupir  d'un coup. Je vois très bien qu'il ne va pas bien. Rien que par son expression faciale, je peux constater qu'il a un souci et qu'il ne veut pas en parler. Je le regarde de la tête aux pieds sans rien dire. J'ai tellement de la peine pour lui. Quel genre de copine je serais si je le laisse ainsi ?

Sans plus tarder, je m'approche de lui et l'aide à se déchausser. Parce que, depuis un moment, il lutte pour défaire ses lacets.
Je l'entends émettre un merci mon cœur tout bas. Le son de sa voix est sec et aiguë.

Quand je finis, il se lève et part en direction de la douche.

***

Maintenant qu'il est propre, et moi aussi, je m'assieds à ses côtés et lui dit :

- Mon amour, comment tu te sens ?

- Bien. Ce bain m'a complètement requinqué, dit-il en s'étirant.

- Je suis heureuse. Maintenant, dis moi qu'est ce qui t'arrive.

- Je n'ai rien. Pourquoi tu me demandes ça ?

- Parce que pendant la répétition tu n'étais en grande forme. Je n'ai pas senti cette.... Vitalité !, cette passion !, que tu transmets quand nous dansons. En plus tes pensées étaient ailleurs, comme si tu étais dans un autre monde. Et souvent.... Tu m'emmène avec toi, dis-je en baissant la tête.

- Excuse moi Émily, dit-il en me soulevant la tête. Pour ma part, je ne comprenais pas ce qu'il se passait en moi. Voilà pourquoi je n'arrivais pas à décrire ce que je ressentais. Alors, pour ne pas t'inquiéter, j'ai dit que je n'avais rien. S'il te plaît, ne prend pas cela en mal mon cœur.

Il s'arrête une seconde, regard droit dans le vide, puis secoue sa tête de gauche à droite en disant :

- En voulant te protéger, j'ai moi-même aggravé la situation ! Je ne suis qu'un bon à rien ! En plus, je ne te mérite pas !

Il se lève brusquement et va se plaquer contre la porte de la douche, les yeux larmoyant. C'est pour la toute première fois que je le vois aussi triste. J'ai l'impression de sentir la douleur qu'il éprouve au fond de lui.

- Non non, ne dit pas ça mon amour. Nous sommes fait pour être ensemble Joalic. Je comprends que ce qui t'arrive en ce moment te dépasse, mais s'il te plaît garde espoir. Stéphany et Kévin font le strict nécessaire pour traquer le coupable. Et tu verras, après l'avoir arrêté, nous vivrons ensemble dans la joie et la sérénité ! Et, rien ni personne se mettra en travers de notre chemin, dis-je en s'approchant de lui.

Je prends ses mains dans les miennes et dit :

- Je t'aime, comme une folle Joalic. Grâce à toi, j'ai connu cette joie réelle que ça fait d'aimer et d'être aimé sincèrement par un homme. Tu sais, des hommes comme toi ne cours pas les rues... Moi, j'ai eu la chance de t'avoir rencontré. En plus c'était, déjà, écrit que nous allions nous connaître.

- Oh mon cœur ! Tout ce que tu dis est si beau ! Allez.... Viens dans mes bras.

Il m'attire vers lui et soupir. Je le vois sourire en me caressant les cheveux.

- Hélas ma chérie, je ne cesse de penser au fait que mes jours sur cette terre, raccourcissent au fur et à mesure que notre amour, prend de l'ampleur, déclare-t-il en me donnant un baisé sur le côté droit de mon front.

- Ne t'inquiètes pas mon chéri, rien ne t'arrivera. Maintenant s'il te plaît, va te coucher. Il se fait déjà tard.

Il me lâche et incline la tête après m'avoir embrassé. Il s'allonge sur son lit et je me permets de le couvrir avec son drap.

De mon côté, je fais de même. Je me place de façon à regarde son joli visage...

Il s'est endormi. Il est tellement beau. Ohlala.

- Dors bien Joalic. Je t'aime, dis-je avant de m'endormir aussi.

****

-... Aïe !!!

Un bruit me fait sursauter. Je regarde tout autour de moi. Encore sous l'effet du sommeil, j'arrive à distinguer Joalic qui est, à ce que je vois, sur le sol tout en respirant rapidement.
Je me lève aussitôt et l'aide à se relever. Son cœur est en palpitation. Je le fais asseoir et lui donne un verre d'eau puis dit :

- Qu'est ce qui s'est passé mon chéri ? Comment t'as fait pour tomber du lit ?

- Merci. Je ne sais pas. J'ai fait... Un rêve. Mais.... J'ai l'impression que c'est plus un souvenir, dit-il en respirant difficilement.

- Mais c'est formidable ! Et qu'as-tu rêvé ?

- J'ai rêvé de mon enfance.
Attend.... Quel jour sommes-nous aujourd'hui ?

- Aujourd'hui c'est le 14, dis-je un peu confuse.

- Quel mois ? Continue-t-il en me fixant.

- Euh.... Juin, pourquoi ?

- Aujourd'hui, c'est le jour où ma mère est né, finit-il par dire.

- Ah bon ? Et ça un rapport avec ton rêve ?

- Oui ma chérie.

- Alors... Raconte moi ce que tu as vu.
















Coucou les gens ! J'espère que ce chapitre vous a plu. N'hésite pas à voter et à commenter. À toute suite !

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