Je ne suis pas du tout dans mon assiette. Je n'arrive pas à me concentrer. Mon cerveau repasse encore et encore la scène de tout à l'heure.
Pourquoi tout cela m'arrive-t-il ?
Qu'est-ce que j'ai fait pour que mon existence soit aussi indésirable ?
Est ce que c'est le bon Dieu qui a voulu que tant de malheurs s'acharnent sur moi ?Toutes ces questions résonnent en moi comme un sifflement. J'ai toujours rêvé d'une vie calme et paisible.
Est ce un crime de vouloir être heureux ?
Je suis là. Une main sur la joue et perdu dans mes pensées. Mes yeux ne bougent pas. Je ne parle pas.
- Mon amour ? Est-ce que tu m'écoutes ? Déclare Émily en me secouant.
- Pardon !? Tu disais...
- Je disais... Que penses-tu de cette figure ? Dit-elle en me montrant la figure dans son téléphone.
- Ouais... C'est pas mal. Dis-je tout simplement.
- Écoute ! Je ne veux plus que tu penses à ce qui s'est passé. Si tu m'aimes, arrête de penser.
Dit-elle en prenant un ton plus sérieux.Je la regarde et souris. Je pose ma main sur sa joue et dit:
- Tu sais que t'es très belle quand tu fais la sérieuse.
Elle me regarde sans rien dire. Je soupire et dit :
- D'accord Mon cœur. Mais c'est comme difficile de ne pas y penser !
- Je le sais bien mon amour. Mais, si tu te focalises que sur ça tu ne profitera jamais de l'instant présent.
- Mon cœur, tu as tout à fait raison, mais moi ça me fait mal là ! Dis-je en montrant l'emplacement de mon cœur.
Quand je pense à ça, j'ai de la haine pour l'homme qui a détruit ma vie ! Certainement il doit être allonger je ne sais où, dans un lieu tranquille et profite de ma douleur, qui est pour lui source de gaieté.- Je ferais l'impossible pour que tu sois libérer et que nous vivons ensemble et que nous fondons une belle et heureuse famille. Je t'aime beaucoup trop pour te laisser mourir Joalic. Tu es celui que j'ai toujours rêvé. Alors s'il te plaît, ait confiance !
Je la regarde droit dans les yeux et je sens qu'elle ne veut pas me perdre. Son regard est si pur et sincère !
Je la saisis dans mes bras et mes larmes se mettent à couler. Je sens aussi qu'elle est ému. Nous restons un bon moment comme ça puis nous nous détachons l'un de l'autre.
- Joalic. S'il te plaît promets-moi que tu ne penseras plus à ça. Déclare Émily en essuyant mes larmes.
- Je te le promets Émily. En plus avec toi tout est possible. Alors j'y crois.
Elle me sourit puis m'embrasse amoureusement.
Elle arrive toujours à me chambouler. Emily est extraordinaire ! Sans elle, je serais sûrement devenu dépressif. Tellement que j'aime penser !****
Ça fait maintenant quatre jours que nous nous entraînons. Demain c'est la première étape, alors aujourd'hui nous prenons tout notre temps pour répéter et répéter.
Les gens continuent toujours à me regarder différemment mais ça ne me fait plus rien. Qu'ils parlent de moi sous mon nez ou dans mon dos, ça ne m'atteint plus.
Parfois dans la vie, il faut savoir laisser couler. C'est vrai ça fait mal mais notre vie est bien trop précieuse pour que l'on se concentre sur les <<dits>> des gens.
Pendant c'est quatre jours, j'ai constaté un truc bizarre chez Joakim.
Il cherche toujours à être avec moi. Si c'est avec Émily, il change d'avis.
En tous cas, il ne m'inspire pas trop confiance ce type. Il est chelou. Je devrais peut-être commencer à l'éviter, aux risques qu'il me fasse du mal ou à Émily. Avec lui on ne sait jamais ce qui va se passer. En plus, j'ai l'impression de le connaître depuis longtemps. Pourtant ont ne s'étaient jamais vu auparavant. Alors pourquoi je sens que nous sommes liés ?
Hum.... Cette question mérite une réponse juste et réfléchit.
Je décide de prendre l'air. Émily quant à elle part dans notre chambre prendre une douche.
Je me rends compte que je n'ai pas souvent visité l'opéra. Alors, je parcours les longs couloirs et les grands escaliers que composent ces lieux.J'admire l'architecture et c'est magnifique. Je me demande bien combien d'euros ont-ils versé pour bâtir cet endroit ? Certainement plus d'un milliard.
Je continue ma contemplation quand je vois une femme courir au loin tout en regardant derrière elle. Elle n'aperçoit pas le grand escalier.
Si elle s'approche encore plus elle tombera et ne s'en remettra peut-être pas !Je cours jusqu'à elle et l'attrape par la main avant qu'elle ne tombe et s'écrase.
Je la tire vers moi et constate que c'est Suzie, la partenaire de Joakim.Elle tremble de peur en regardant les escaliers. Elle se retourne et est très surprise de me voir.
- Est-ce que ça va ? Demande-je.
- Ou... Oui, grâce à vous. Merci de m'avoir sauvé. Dit-elle en ayant une respiration saccadée, mêlée de peur et d'essoufflement.
- De rien. Pourquoi courrez-vous comme cela ?
- Eh bien.... J'évitais Joakim.
- Mais pourquoi ?
- Parce que je ne faisais pas ce qu'il me disais de faire. Il s'est énervé et à commencer à balancer des choses sur moi. Et puis je me suis enfuie mais il était juste derrière moi. Voilà pourquoi je regardais à chaque fois derrière.
- Mais ce n'est pas bien de s'énerver comme ça ! Imaginez si vous vous étiez blessé, qu'à allait-il faire maintenant !
- Je ne sais pas.
- Il a toujours été comme ça ?
- Oui mais il m'avait dit qu'il avait changé.
- Apparemment ce n'est pas le cas !
Elle me regarde d'une drôle de manière. Elle plisse ses yeux.
- Pourquoi me regardez-vous comme ça ? Dis-je
- Non pour rien. Avez-vous été toujours comme ça ? Toujours près à aider les autres ?
- Oui... Bien évidemment. Comme tout le monde quoi. Pourquoi cette question ?
- Non. Juste pour savoir.
- Ahhh. Bon ! Euh... Il faut que j'y aille. Donc à demain !
- Merci encore !
- Pas de quoi.
Je repars en direction de ma chambre. Suzie aussi est bizarre mais un peu moins que son partenaire. Quel genre d'être humain est-il à la fin ?
Coucou les gens ! J'espère que ce chapitre vous a plu.
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Dernière Danse
Roman d'amourUn célèbre danseur de salsa condamné à vie depuis 19 ans pour un crime qu'il n'a pas commis, est libéré un mois avant son execution pour participer à un concours de danse en duo avec la fille du juge, mais celui-ci éprouvera des sentiments amoureux...