Dernière Danse

Chapitre 1

Je me réveille, il ne me reste plus qu'un mois avant la fin de mon existence. Quelques souvenirs me reviennent dans la tête. Je peux voir, encore, ma mère pleurée à chaude larme le jour de ma condamnation. Elle était si nostalgique de voir son fils accusé pour un crime qu'il n'avait pas commis, et condamner à vie.

"Ma pauvre mère, si je pouvais retourner en arrière, je n'allais jamais aller à cette fête qui a détruit toute ma vie"

Comment j'aurais pu abuser de la fille du premier Ministre !? Je ne la connaissais même pas et je ne savais pas non plus, que celui-ci avait une fille. Mon avocat a tout essayé mais rien. C'est comme ci tout était planifié pour que je sois là maintenant, en prison, en attendant mon exécution. Je ne sais pas quel salop a fait le coup, pour ensuite me refiler les conséquences de ses actes.

Tout est fini pour moi. Moi qui avait l'intention de partir à l'Université et continuer à réaliser mes rêves de danseur. J'allais devenir un célèbre danseur de Salsa du monde. Mais, il a fallu que le destin se retourne contre moi. Je suis affiché partout dans les rues, les quartiers, comme étant Un violeur, un pervers ! Ma mère n'a pas pu supporter tout cela, alors elle a décidé de se suicider. Je l'ai appris la semaine dernière et je suis toujours aussi effondrer.
Celle que j'aimais et que j'aime de tout mon cœur a quitté ce monde, âgée seulement de 60ans.

Pendant cette fête, je me rappelle seulement que j'étais dans une chambre en caleçon et une fille était en sous-vêtements, couverte de sang. J'ai un gros trou de mémoire. Je ne me souviens plus de rien. Même quand je force mon cerveau pour me rappeler, rien ! Aucun souvenir ne me revient.

J'entends des pas à l'extérieur de ma cellule. Je regarde la porte en voyant le vigile entré et me dire:

- Monsieur Niomi, le directeur veut vous voir. Venez avec moi.

Je me lève, il me met les menottes aux poignets et je le suis. Elles ne sont pas agréables du tout mais je m'y suis habitué. Ont marchent jusqu'au bureau du directeur et le vigile frappe à la porte. J'entends de l'extérieur un "Entrer", nous entrons. le directeur est debout devant sa fenêtre. Il se retourne et dit:

- Vous pouvez disposer, merci.

- Attendez !, les menottes, dis-je en soulevant mes mains menottées.

- Ah oui ! Enlève les lui, dit le directeur.

- Oui monsieur, déclare le vigile en m'enlevant ces bracelets de torture.

- Bien ! Monsieur Niomi, je vous ai fait venir parce que, comme vous le savez, bientôt vous serez exécuter, dit-il en ricanant.

Je le regarde sans aucune émotion. De toutes les façons, ma vie n'a plus d'importance. J'ai essayé plusieurs fois de mourir précocement mais apparemment, le destin veut que ma mort soit publique. Et franchement, je regrette d'avoir vu le jour.

- Oui monsieur je le sais, pourquoi m'avez vous convoquez ? Dis-je sèchement. Ma voix est un peu rouillé. Ça fait plusieurs mois que je ne parle plus. Les vigiles pensaient que j'étais devenue fou. Je pouvais entendre dans les couloirs des trucs comme: " normale qu'il soit devenu fou, après ce qu'il a fait à cette fille !" Et aussi des surnoms comme: "Le psychopathe", "l'assassin"

- Eh bien mon vieux, la chance vous a souri car deviner quoi.....vous allez être libérer pendant un mois, avant votre exécution.

- Pour quelle raison serais-je libérer ?

- Vous allez participer à un concours de danse en duo, c'est le juge qui me l'a dit ce matin au téléphone.

- Hein !? Quoi !? Mais pourquoi vais-je le faire ? Il ne pouvait pas choisir un autre détenu, dis-je complètement perdu.

- Ben.... Tout simplement parce que vous êtes un célèbre danseur..... Enfin... auparavant bien sûr, dit-il en se moquant de moi du façon ridicule.

Je le regarde instant en train d'essuyer ses larmes de rigolade. Le directeur McKenzie est un grand provocateur, même s'il paraît gentil. Le juge n'a pas tort vu comme ça.

- Vous allez être en duo avec sa fille Émily, vous serez relâcher demain matin, ajoute-t-il en me donnant un papier.

- Mais..... qu'est-ce que je vais en faire ? Demandais-je en le regardant.

- Eh bien c'est votre billet de sortie mon cher ! Sans ça vous ne pouvez pas sortir d'ici.

- Mais je croyais que vous êtiez chargé de prévenir les vigiles de ma sortie.

- Oui je leurs ai déjà prévenus mais pour plus de précautions..... hé-hé-hé ! Dit-il en riant bizarrement. Surtout que votre visage est plaqué partout......donc.

- Ah ! Je vois ! Dis-je sarcastiquement au directeur McKenzie.

- Ok bon ! Euh........ Vigile !......Vigile ! Dit-il en hausse.

- Oui Monsieur, déclare le vigile en entrant dans le bureau.

- Ramenez le dans sa cellule et n'oubliez pas de le menotter.

- Oui Monsieur, affirme-t-il.

- Ahhh, si c'est pour me remettre les menottes aux poignets vous êtes le premier, hein !? Dis-je en regardant Le Directeur.

- Exactement. T'as tout compris mon vieux, dit-il avec un sourire sans expression.

Le vigile me raccompagne jusqu'à ma cellule. J'entre et il m'enlève les menottes. Je m'assieds sur mon lit et réfléchit.

Je vois une petite lueur d'espoir dans mes yeux mais elle s'en va aussi rapidement qu'elle est venue. Qu'est-ce que je vais pouvoir faire ? Ma mère est morte et ma famille vit à l'autre bout du monde. Pour couronner le tout, je n'ai personne ici. Toutes ces réflexions m'endort immédiatement.

Moi: peut-être que je serais libérer après le concours, marmonne-je dans le sommeil.

Coucou les gens, voici ma nouvelle histoire, n'hésitez pas me dire ce que vous en pensez dans les commentaires. Bisous !