La veille de Noël
Le soleil venait à peine de se lever sur Poudlard, et la neige tombait doucement dehors, silencieuse et épaisse. Dans le dortoir des filles, Hermione sortit de la salle de bain, les cheveux encore humides, et me lança d'une voix curieuse :
— « Dis-moi, Ava... tu restes ici pour Noël ? »
Je levai les yeux de mon lit, où j'étais assise à caresser Jupiter, mon petit corbeau noir.
— « Oui. Je n'ai pas vraiment envie de retourner chez les Dursley alors qu'on peut rester ici. Et toi ? »
— « Normalement, je rentre. Comme Ron et ses frères. Tu vas me manquer... » dit-elle en m'enlaçant avec ce petit sourire triste qu'elle faisait toujours quand elle essayait de ne pas pleurer.
— « Toi aussi, 'Mione. » répondis-je doucement. Puis, en me redressant :
« D'ailleurs, tu n'aurais pas une idée de livre pour qu'on avance nos recherches sur Nicolas Flamel ? »
Ses yeux s'illuminèrent aussitôt.
— « Si ! On pourrait regarder dans les livres sur les grands sorciers du temps... ou dans L'Alphabet des sorciers. Sinon, il reste les— »
— « Livres de la Réserve ! » la coupai-je en souriant.
On se fixa un instant avant d'éclater de rire.
Quelques minutes plus tard, on descendait les escaliers de la salle commune. Je portais le sac d'Hermione, bien décidée à l'accompagner jusqu'au train de 11h. Dans le grand salon, les Weasley étaient tous installés sur le canapé avec Harry, ce qui me surprit.
— « Vous ne partez pas ? » demanda Hermione en déposant sa valise.
— « Non, changement de programme, » répondit Ron. « Mes parents partent en Roumanie, voir mon frère Charlie. »
— « Le dragologiste ! » dis-je aussitôt. « Je t'en ai parlé, Harry, tu te souviens ? Quand on était à l'animalerie avec Hagrid au Chemin de Traverse ! »
Harry ricana.
— « Comment oublier ? La vendeuse t'écoutait bouche bée pendant que tu récitais la biographie complète de Charlie Weasley. »
Je levai les yeux au ciel.
— « HARRY ! »
— « Quoi ? Je dis la vérité ! Franchement, tu en sais plus sur lui que ses frères réunis. » dit-il en esquivant déjà ma main levée.
— « HARRY POTTER, TU ES UN HOMME MORT ! » criai-je en lui courant après autour du canapé.
— « Allez, avoue, tu es complètement accro à lui ! » lança-t-il, hilare.
— « POTTER !!! »
Je finis par lui sauter dessus, ce qui déclencha un éclat de rire général dans la salle commune.
Sur le chemin de la gare de Pré-au-Lard
Après cette petite scène — que tout Gryffondor avait probablement entendue —, nous prîmes la route vers la gare. Les garçons marchaient devant, tandis qu'Hermione et moi discutions à voix basse à l'arrière.
— « Alors, c'est vrai que tu aimes bien Charlie Weasley ? » me demanda-t-elle avec un air beaucoup trop innocent.
— « Hermione, c'est un dragologiste renommé ! Toute personne passionnée par les dragons sait qui il est. Il a étudié les Suédois à museau court, les Magyars à pointes, les Verts gallois, et j'en passe ! »
Elle leva un sourcil, amusée.
— « Oui, je crois que tu es plus que passionnée. Moi, entre les créatures magiques, la divination et l'astrologie, j'y comprends pas grand-chose... »
Je ris doucement.
— « T'inquiète, j'adore ces matières. Je t'aiderai. »
On arriva sur le quai, le train prêt à partir dans un sifflement de vapeur.
— « Joyeux Noël, 'Mione. N'oublie pas de m'écrire, je t'enverrai Jupiter. »
— « Promis ! Joyeux Noël, Ava ! »
Elle s'éloigna vers le train en lançant :
— « Joyeux Noël les garçons ! Et laissez Ava en un seul morceau, d'accord ?! »
24 décembre – 20h30
Le dîner de Noël battait son plein dans la Grande Salle. Les bougies flottaient dans l'air, les guirlandes dorées scintillaient, et une odeur de cannelle et de bûche emplissait la pièce.
J'étais assise entre Fred et George. J'avais la tête posée sur l'épaule de Fred, épuisée d'avoir passé la journée plongée dans les livres de la bibliothèque, à chercher comment protéger un objet précieux des sorts de défense.
J'avais trouvé une réponse qui me trottait encore dans la tête :
Seul un être au cœur pur et aux intentions sincères peut franchir certaines protections magiques.
Si c'était vrai, alors Voldemort ne pourrait jamais mettre la main sur la Pierre philosophale.
— « À quoi tu penses ? » demanda Lee en me fixant depuis l'autre côté de la table.
— « À rien... » soupirai-je en relevant la tête.
— « T'as l'air fatiguée, » ajouta Harry, assis à côté de moi.
— « J'ai passé la journée à étudier. »
— « Pas étonnant ! T'as encore le nez dans tes bouquins. » marmonna Ron, la bouche pleine.
Je levai les yeux au ciel.
— « Oui, mais cette fois c'était utile. J'ai découvert un truc sur la protection d'objets précieux. »
Les garçons se tournèrent vers moi, intrigués.
— « Si un sort protège quelque chose, il peut être contrecarré seulement par quelqu'un au cœur pur et aux intentions sincères. »
— « C'est tout ? » s'écria Ron.
— « Chut ! » soufflai-je. « Et oui, c'est tout, mais c'est déjà beaucoup. Voldemort ne pourra jamais passer cette barrière. »
Harry hocha la tête.
— « Ava a raison. »
Fred se pencha vers moi avec un sourire en coin.
— « Elle a toujours raison. »
Je souris à mon tour et pris une nouvelle part de bûche — aux trois chocolats cette fois. Harry me donna un coup de coude et me fit signe de regarder vers la table des Serpentard.
Drago Malefoy me fixait. Je levai un sourcil, puis lui fis un clin d'œil.
Il détourna aussitôt le regard, rouge comme une tomate.
Fred, qui avait tout vu, se mit à rire.
Je le fusillai du regard avant de déposer un baiser rapide sur sa joue.
Il se tut instantanément, rougissant à son tour.
— « Voilà. Comme ça, pas de jaloux. » dis-je en me levant avec un petit sourire malicieux.
Je me servis un grand saladier de bonbons à la réglisse et quittai la table, direction la salle commune.
Salle commune de Gryffondor – 21h30
La pièce était calme et chaude, éclairée par la lueur dansante du feu. J'étais allongée sur le canapé, la tête posée sur les genoux de mon frère, tandis que Lee s'installa à côté de moi. Il souleva mes jambes pour s'asseoir, puis les reposa sur ses genoux.
On bavardait de tout et de rien en grignotant des bonbons. Les garçons détestaient la réglisse, ce qui m'arrangeait bien : j'avais le saladier entier pour moi. Kira était lovée à côté, sa tête posée contre mon bras.
La soirée s'étira doucement, rythmée par nos rires et les craquements du feu.
Quand la fatigue finit par l'emporter, je montai me coucher avec Kira dans mes bras.
Demain, c'était Noël. Et pour la première fois depuis longtemps, je savais qu'il serait magique — pas parce qu'on était à Poudlard, mais parce que j'étais enfin à ma place.
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~Ava Potter~
Fiksi PenggemarSalut moi c'est Ava Potter je suis la jumelle d'Harry Potter. Nous sommes tout autant différent physiquement que mentalement.... Les noms des personnages appartiennent a J.K Rowling, mais l'histoire est a moi !!!!!! Je sauterai certains détaille de...
