Et si c'était toi...

Journée tranquilos

Cela faisait une semaine que nous étions à la villa et qu'on bossait tous les jours. On décida donc de s'accorder une journée de repos. Ce matin, à peu près tout le monde avait fait la grasse matinée, sauf Fred, qui est impossible à arrêter. Toujours le premier levé et le dernier couché. Il rentabilise son temps au maximum. En fin de matinée, certains ont joués à la switch, Guillaume et Fred ont fait une partie de tennis, alors qu'Agathe et moi on a fait un casse-tête, qui n'est toujours pas terminé. 

Puis, vers 13:00, on déjeuna tous ensemble, avant de retourner à nos occupations. Agathe et moi on continua notre puzzle et Camille se joignit à nous. Les gars de leur côté sortirent jouer au tennis.

- C'est trop bien notre séjour ici. C'est cool qu'on soit tous ensemble, dit Camille.

- En vrai, je suis trop contente d'avoir été capable de venir. J'aurais été trop déçue de devoir rester à Paris à cause d'un contrat.

- Dire qu'il y a quelques mois on ne se connaissait pas!

- C'est fou quand même. C'était y'a pas longtemps, mais j'ai l'impression de tous vous connaitre depuis des années...

- Pareil! C'est comme si on était amies depuis longtemps.

- Moi j'ai eu cette chance. Et je suis trop contente qu'on soit encore si proches rendues adultes et qu'on habite toujours dans la même ville.

- Et qu'on travaille ensemble maintenant.

- C'est trop cool oui.

On continua de discuter en assemblant les morceaux de notre casse-tête.

Un peu plus tard dans l'après-midi, Fred entra dans la villa. Il s'approcha de nous.

- Oh ça avance là le puzzle.

- Ouais, on est loin d'avoir fini, mais c'est un bon début, dit Camille.

- Vous avez décidé de rentrer?, demanda Agathe.

- Y'a Ben qui s'est installé dehors sur un transat. Les autres sont toujours sur le terrain de tennis. Moi, je vais aller lire un peu sur le balcon de ma chambre. 

- Ok, bonne lecture alors, lui dis-je.

Il monta l'escalier et disparu à l'étage.

- J'ai besoin d'une pause de puzzle moi.

- Ouais, mine de rien ça doit faire deux heures qu'on est dessus, dit Camille.

- J'ai envie d'un petit verre de vin, pas vous? 

- Ah ouais, pourquoi pas!, lança Agathe.

On se leva et on se rendit dans la cuisine. Je sortis quatre coupes alors que Camille sortait une bouteille de vin. Elle s'approcha de moi.

- Quatre? 

- Y'en a un dehors à qui ça va plaire je pense. 

- Ah ouais, tu vas faire un heureux.

- On pourrait monter voir Fred, peut-être qu'il en prendrait un en lisant, proposa Agathe.

- J'y vais, fit Camille avant de sortir de la pièce.

Je remplis les verres. J'en pris deux et me dirigeai vers l'extérieur. Je marchai vers Ben qui se prélassait sur son transat, son casque sur les oreilles. Je tapai son pied avec le miens pour attirer son attention. Il ouvrit les yeux et leva la tête vers moi. Il se protégea du soleil avec sa main.

- Oh là là... J'aime ce que je vois là!

- Le vin ou moi?, demandais-je à la blague.

- Hahaha! Mais le vin bien sûr!