Doux cauchemars

Tu m'as laissé partir.

On se connaissait depuis si peu de temps, sans ne s'être jamais rencontrés. Une simple conversation s'est tranformée en une histoire d'ambiguïté longue. 

Tu étais à des kilomètres de moi mais tout me rapprochait de toi. Absolument tout, même mon avenir. Je n'aurai pas à écrire des centaines de lignes sur toi, si tu lis ceci tu comprendras. 

C'était simple pour moi, avant, mais quoi que je dise, quoi que je fasse tu me rejettais, faisais comme si je pouvais te détruire. Car oui, je le pouvais mais tu le pouvais aussi. Et tu l'as fais. Tu ne le sais juste pas, mais le jour où tu as arrếté de me parler j'ai pleuré. Suffisamment pour me rendre compte du mal que je me faisais à aimer quelqu'un qui ne faisait que me repousser. Effectivement, ce que l'on ne peut atteindre mais qui se dit possible donne envie. Sauf qu'un jour, à force de stagner là où on est on en peut plus. Et moi, je n'en pouvais plus de te courir après pour rien, de courir après quelqu'un qui avait déjà passé la ligne d'arrivée. Tu étais dans ta bulle, et j'ai tout fais pour la détruire, j'avais même réservé des billets pour venir. Mais tu devenais distante, puis tu revenais, et repartais, comme si le fait que je sois tombé amoureux fut un temps était mal. Tu refusais mes avances tout en me laissant une ouverture à chaque parole que je t'écrivais. 

Et en novembre elle est arrivée. Je ne te décrirais rien d'elle, je pense que tu as assez souffert. Ou du moins pas ici... Moi qui pensais que nous serions meilleurs amis. Eh bien le sort en a décidé autrement et autant toi que moi nous étions attirés l'un de l'autre. Mais elle est arrivée.. Et a prit les devants. Elle faisait ce que moi je faisais avec toi, ce qui m'attirait. Elle a su répondre à mes avances et depuis je ne la lâche plus. Elle a su accepter ma transidentité aussi.. et ça.. c'est le truc le plus important pour moi à l'heure d'aujourd'hui. 

Bref, il faut que tu prennes plus d'initiative.