Je te parle d'un soir, ou tu étais près de moi, paisible dans ton sommeil si profond, si tortueux pour moi à tes côtés. Laissant couler un fleuve légèrement salé d'émotion. Tu respires, je t'entends, tu te réveilles par moment mais je n'arrive pas à stopper ce flot incessant le long de mes joues. Me rappelant sans cesse mes remords, mes défauts, des hontes et mes peurs.
A quoi bon?
A quoi bon continuer de ramasser les feuilles mortes dans ce jardin. Alors que je peux les laisser tranquille et les laisser s'emporter avec le vent. Pourquoi m'efforcer d'en faire un tas, au milieu de toute cette herbe verte qui m'attend ?
Tandis que toi, de manière innocente, tu fermes un œil, puis l'autre, et t'en vas loin de la où je me trouve. Comme une envie de.. m'envoler moi aussi. Mais pas au même endroit. L'endroit où j'aimerai me retrouver est certainement froid, mais plus chaud qu'ici. Peut être est il la bas? Lui aussi? A m'attendre en me brûlant le cou.Vous ne comprenez rien n'est ce pas? Le rôle d'un auteur est d'écrire ce qu'il veut et laisser les lecteurs s'approprier les mots et leur sens. Ici, je m'en fais un sens différent d'autre. Certains aimerait avoir un sens différent du mien, hélas ils savent que c'est un appel lancé au hasard.
Je sais que tu veux m'entendre. Mais, Morphée t'as prise auprès d'elle et ne veut pas te lâcher. Peut être que demain ça ira mieux. Non? Je ne sais pas. Tu me manques.. à même pas 1 mètre de moi.J'écris, comme ça, avec ce poids de plus en plus lourd sur ma poitrine. Je suis lourd.
Aide moi?
VOUS LISEZ
Doux cauchemars
Short StoryJ'écris mes pensées. Pour ceux qui aiment, ont aimé, sont aimé, se sentent mal et veulent se sentir bien