Grave déchirure

1.8K 107 13
                                    

Chapitre 18: Grave déchirure

Peter Pettigrow semblait souriant et sûr de lui, ce qui énervait encore plus Sonia, il fallait qu'elle enlève cette apparente confiance de ce visage.

« On attend, répliqua doucement Madame Bones, sortant ainsi Sonia de ses pensées.

-Excusez-moi Madame le juge. Monsieur Pettigrow, n'est-il pas vrai que les Potter aient changé quelques jours avant leur mort leur gardien du secret ?

-Non, pas que je sache, à l'époque ils se cachaient je n'ai donc eu aucun rapport avec eux au moins un mois avant leur mort.

-Vous niez donc ?

-Oui.

-Monsieur Pettigrow, n'est-il pas vrai que vous soyez un mangemort ? »

Un grand brouhaha se répandit comme une traînée de poudre dans toute la salle.

« Silence, gronda le juge.

-Répondez-moi Monsieur Pettigrow, continua Sonia.

-Je ne sais pas de qui vous tenez vos informations, mais elles sont fausses.

-Vous n'avez donc rien à cacher à toute la population sorcière ici présente ?

-Non.

-Dans ce cas pourquoi refusez-vous de prendre du Véritasérum ?

-Simplement parce que cette potion est réservée uniquement aux grands meurtriers, ce qui n'est pas mon cas. Après tout, demande-t-on au professeur Dumbledore de prendre du Véritasérum lorsqu'il a été interrogé devant les grands sorciers ici présents ?

-Vous ne souhaitez donc pas en prendre ?

-Non.

-Pourtant vous en cachez des choses Monsieur Pettigrow et il est de mon devoir de les démasquer, dans l'intérêt de tous.

-Je cache des choses, mais comme chaque sorcier ici présent, je suis même persuadé que Dumbledore, lui-même cache des choses, bien plus qu'on ne pourrait l'imaginer.

-Seulement personne n'a de preuves que Dumbledore ait été le dernier gardien du secrets des Potter, personne n'a de preuves qu'il ait tué douze moldus et fait enfermer un sorcier innocent à Azkaban.

-Je pense que vous n'avez pas non plus ce genre de preuve mademoiselle, vous me semblez bien jeune et inexpérimentée.

-Ca, ça se sera à vous de la découvrir, dit-elle un sourire sarcastique aux lèvres.

-Au lieu d'émettre de telles accusations Mademoiselle Ernet, avez-vous ces fameuses preuves ?

-Moi non Monsieur le ministre, répliqua Sonia avec un petit sourire en coin. »

Elle attendait ce moment depuis le début, maintenant qu'elle avait mis un soupçon de doute dans l'esprit de chacun, c'était au tour de son témoin d'enfoncer le couteau. Si tout se passait comme prévu, Pettigrow aurait alors droit au Véritasérum qu'il refusait de prendre. Ce serait alors le point culminant du procès, une fois la potion prise, tout serait perdu pour lui.

Une enfance dans les ruesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant