28 : Complexité médicale.

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Le soleil se levait, se glissant entre les lamelles de la jalousie devant la fenêtre de la chambre d'hôpital. Le lit simple était légèrement relevé, et deux corps collés se trouvaient sous la couverture. Jane se réveilla lentement, et soupira de contentement en sentant le corps de sa fiancée collé contre son ventre, les fesses rondes de la légiste contre ses hanches. Elle passa une main sur la taille de la femme, sur son ventre rond, et glissa tout en douceur sous son teeshirt pour effleurer la cicatrice.

-Non Jane. Je ne veux pas que tu sentes ça. Marmonna Maura qui se réveillait.

-Pourquoi? Murmura l'italienne surprise, elles avaient toujours tout partagé même avant de sortir ensemble.

-C'est moche. Je veux que tu continues à m'aimer et me désirer, c'est pas avec mon ventre post-grossesse et ma cicatrice que ça va être le cas. Soupira la blondinette toujours allongée sur le côté, enfonçant son visage dans son oreiller.

-Maur', tu sais, si c'est possible je t'aime encore plus, et j'ai envie de passer mon temps collée à toi, tout comme tu le veux. Ta cicatrice, c'est le courage que tu as eu de donner vie à notre petite fille. Et ton ventre encore rond c'était son cocon, franchement j'ai encore plus de raison d'aimer ton corps ma puce. Assura Jane. Je t'aime souviens t'en.

-Je t'aime aussi. Souffla Maura en se tournant pour s'allonger sur le dos, sa femme laissant retomber sa main sur son ventre. Mais pas mon corps. Ajouta-t-elle.

-Pourquoi? Qu'est ce que tu n'aimes pas? Murmura tendrement l'italienne en embrassant son épaule, essayant de comprendre.

-C'est sa faute si notre fille est en couveuse et que je ne peux pas la prendre contre moi. Gronda la légiste.

-Ne dis pas n'importe quoi. Elle avait besoin de sortir, et ton corps n'y est pour rien, notre fille est têtue, caractérielle, et fait jamais ce qu'il faut. Gloussa Jane. Elle juste comme nous, et ton corps est beau, et génial, et parfait. Tu te rends compte que tu l'as faite? Ces dix orteils, ces dix doigts, sont bout de nez, sa jolie bouille, elle est parfaite, et c'est toi qui l'a faite Maur'. Appuya-t-elle en embrassant son cou et et sa mâchoire.

-Je t'aime. Je sais pas ce que je ferais sans toi. Sourit tendrement Maura en la serrant contre elle. Luna et moi avons de la chance de t'avoir.

-Je t'aime. Sourit la jeune femme en venant l'embrasser. Je vais aller travailler sur cette foutue enquête bientôt, dès que la couveuse de notre fille sera ramenée ici pour toi. Promets moi que tu m'appelles dès que tu as un coup de mou?

-Jane, je viens d'accoucher, je je fais partie des femmes dont les hormones provoquent un baby blues, donc j'ai un coup de mou sans raison, tout le temps. Remarqua la légiste.

-Tu m'appelles tout le temps alors. Et je vais essayer de rester dans la chambre tout le temps. Expliqua Jane, avec un sourire amusé.

Maura gloussa, et l'italienne se sentit mieux de suite. Elle l'embrassa tendrement, avant de finalement se sortir du lit. Elle alla avec tout le monde interroger leur suspect numéro un. Ils avaient du travail, des recherches à faire, et ils devaient surtout trouver de quoi faire avouer le médecin qu'ils soupçonnaient. Après l'interrogatoire de ce dernier, Teresa, Regina et Jane commencèrent à douter qu'il soit coupable alors que les deux blonds en étaient toujours persuadés. À midi, ils firent une pause dans la chambre de la légiste pour déjeuné, ayant besoin de se remplir le ventre et de se poser pour discuter de tout ça.

-Mais pourquoi vous chercher un autre coupable lui est parfait. Soupira Emma en montrant la photo du docteur en question avant de se dirigé vers la couveuse où la petite fille était. Tu le sais n'est ce pas que j'ai raison? Tu le sais, t'as l'air trop intelligente. Tu es parfaite toi.

Investigations et relations.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant