2 : Première affaire.

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Emma tira la couette sur sa tête en entendant le réveil. Elle ne voulait pas se lever, les draps étaient trop doux, le parfum trop agréable, et la douce chaleur de bonheur dans son corps était trop délectable.

-Debout Emma. Ordonna la brune.

-Pourquoi je suis ici? D'habitude tu me mets dehors. Remarqua amèrement Emma, avec une légère surprise en s'asseyant dans le lit.

-Hier soir nous nous sommes comme effondrer dans mon lit après l'acte. Expliqua Regina en allant dans son dressing.

-L'acte. Gloussa la blonde pour elle même. Est ce que je dois comprendre que tu commences à m'aimer?

-Stop. Je ne reviendrais pas sur ce sujet. Si les relations sexuelles ne te vont plus, tu es libre d'arrêter. Argua Regina en allant vers la salle de bain, tailleur sur le bras.

-Ouais, non je veux pas arrêter. Soupira Emma, c'est pas seulement qu'elle ne voulait pas, c'est qu'elle ne pouvait pas, elle était désespérément amoureuse et dépendante du moindre contact avec la brune.

-Bien, tu trouveras tout tes vêtements sur le chemin de la sortie. Lança la brune.

Et Emma ne poussa pas sa chance, elle sortit du lit nue, passant devant sa patronne qui allait à la salle de bain, et se rhabilla en allant vers la porte. Elle avait passer la nuit ici, depuis qu'elles avaient commencé à coucher ensemble, ça arrivait assez rarement, elle ne représentait rien pour Regina, juste un défouloir. La brune refusait de s'attacher, alors après quelques coucheries, elle avait mis des règles. Emma et elle devaient coucher ensemble et avec personne d'autre, n'en parler à personne, et ça ne devait pas changer leurs rôles professionnels ainsi que l'espèce d'entente -comme elle disait- qui s'était construite entre elles. Seulement coucher ensemble, les avait fait entrer dans l'intimité de l'autre, leurs avait donner des moments juste elles deux, et donc finalement elles n'avaient pas que fait coucher ensemble, elle avait aussi appris à connaitre l'autre, elles se parlaient encore plus. Malgré ça, elle avait mal ce matin d'être virées, elle était malheureusement tombée amoureuse de sa patronne, et elle en souffrait toujours un peu plus. Alors une fois habillée, elle quitta la grande maison pour prendre sa voiture, et rouler rapidement jusqu'à chez elle, pour se changer en quatrième vitesse. Dans un nouveau jean, un top, ses bottes, et sa veste, arme à la ceinture, elle repartit pour le commissariat. Une fois là bas, elle s'installa derrière son bureau, et se plongea dans les recherches sur la victime Belle Gold French, après avoir esquissé un sourire en voyant le vieux et large canapé en cuir marron contre le mur, sous la fenêtre.

-Salut. La blonde releva la tête pour voir Jane arriver avec son café. T'es là depuis longtemps?

-Non, une dizaine de minutes. Répondit Emma en se reconcentrant sur son écran. C'était comment hier soir?

-Super. Je reste sceptique face au technique de Jane, mais ça devrait le faire, ils sont gentils, et Lisbon est un bon élément et très professionnelle contrairement à son consultant. Confia l'italienne.

-Tu penses que c'est que son consultant d'ailleurs? Interrogea la blonde.

-Je sais pas, et je veux pas m'en mêler. Argua Jane.

-Et Maur' va bien? S'amusa Emma.

-Très bien. Grogna l'italienne, avant de s'arrêter pour regarder sa soeur. Ça fait plus d'un mois que je suis avec Maura, et elle parle de me présenter plus officiellement à sa mère Constance, pas Hope, dans une semaine quand elle viendra. Tu crois que je dois paniquer ou dire oui? Demanda-t-elle.

-Je pense que tu peux faire les deux. Sourit la blonde. Dis à Maura que ça te fais paniquer, mais que tu veux le faire, tu veux bien affronter Constance, mais tu as aussi la trouille. Maur' te connait, elle doit déjà savoir que ça te fiche les jetons, mais si tu lui dis vous pourrez en parler ensemble. Remarqua-t-elle.

Investigations et relations.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant