Si ils m'avaient envoyés un pigeon voyageur ça ne m'aurait pas étonnée.
3 jours Voilà maintenant trois misérables et longs jours que je suis restée allongé dans le lit de mon enfance chez mes parents.
Étrangement ils ne me posèrent aucune question et ne me firent aucun reproche.
J'avais appelé ma mère une fois m'être calmée dans le taxi et je lui avais dit que j'arrivais et que je resterais pour une durée indéterminée.
Visiblement ça lui avait suffit pour comprendre car elle avait laissé sur le plan de travail : une assiette de cookies encore chaud, un grand bol de thé et un mot qui disait.
~ si ça ne va pas appelle moi je suis au travail, bisous , maman~
Je n'avais pas la force de mangé quoi que ce soit alors j'étais monté mécaniquement dans ma chambre sous combles.
je m'étais allongé sur les draps fraîchement lavés, et je m'étais assoupie presque immédiatement.
Je n'avais même pas ressentie la fatigue tellement l'amertume et le chagrin me berçait jusque dans mon esprits.
J'aurais du profité de ce moment de repos car depuis le sommeil me fuit.
Il met impossible de fermer l'œil. Les souvenirs des jours heureux me reviennent sans cesse.
Les messages sont nombreux sur mon téléphone.
Sakurai notamment doit être remplis de remords après m'avoir tout avoué.
Néanmoins je ne peux pas lui en vouloir, je le remercie d'avoir été honnete même un peu tardivement.
Mes parents partent travailler à l'aube et rentre le soir. Je n'ai pas quitté mon lit une seul fois.
Imaginez une personne de confiance qui tombe doucement dans un gouffre, vous ne pouvez pas la faire remontez, vous la voyez sombrez dans les abysses mais quelques soit vos efforts ils sont vains. Et bien moi je n'ai pas à imaginé, mon coeur en miette et bel et bien en train de sombré et ma fierté n'arrive même pas à le retenir.
De toute façon je crois bien qu'elle est brisé elle aussi.
Une fois j'ai lu quelques chose qui disait que si la tristesse nous submerge il fallait simplement se laisser submerger et que petit à petit ça disparaîtrait.
J'ai l'impression que c'était un mensonge, plus le chagrin s'empare de mon etre plus j'ai l'impression que rien de redeviendra comme avant.
Comment le pourrais je ?
Il on tous joué avec moi depuis le début.
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2 mois, je suis resté deux et longs mois chez mes parents.
Le médecin à domicile m'a diagnostiqué une dépression sévère.
J'ai raté l'école, ce qui m'a arrangé.
Mais avec les médicaments je suis forcé de retourner à Tokyo, je n'ai plus aucune excuse pour rester chez moi.
Après 3h de cars à côté d'un gamin gluant qui mangeait une sucette j'étais dans la ville où j'avais passé tant de bon moments et de faux moments en quelques sortes.
Tout n'était que mensonge.
Le lundi matin, j'étais juste allée à l'école, sans me soucié de rien .
J'évitais le regard des gens dans la rue.
Je regardais le sol dans la cours.
Je me mis allongé sur ma table en classe.
Bref je passais inaperçu.
Personne ne savais que je serais là aujourd'hui.
Mes amies restèrent avec moi toutes la journées sans me posé aucune question.
Miraï et Kyoko étaient des amies en or.
Malheureusement dans les couloirs par mégarde je tomba nez à nez avec momoi qui me regarde surprise.
Elle fit comme si elle ne m'avait pas vu et continua sa route.
Maintenant c'était sur, ils savaient que j'étais de retour...
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J'ai vraiment l'impression qu'on va partir sur une fin triste pourtant c'est pas ce que j'avais imaginé, ce chapitre et remplis de petits mots déroutants....
Parfois j'ai simplement l'impression d'écrire avec mon coeur, mon livre et le reflet de mon âme.
N'hésitez pas à me donner des idées et des critiques constructives !