Destin Aomine X oc

34 ~par mégarde~

En effet, il m'arrive de croire que le ciel nous guide vers nos destin.

C'était peut être lui qui m'avait guidé jusqu'à eux...

Ce lycée, ces gens, cet homme.

Tout était plus simple avant, il n'y avait pas de mensonge, il n'y avait pas de tristesse.

Je me voilais la face bien évidemment mais j'aimais croire que tout le monde était bon.

Pas lui.

Lui il a toujours été froid, malhonnête et plein d'orgueil.

Mais avec moi c'était un autre.

Il était gentil, doux et la plupart du temps j'arrivais à le supporter.

Mais voilà, tout les contes de fée ont une fin.

J'avais pris ma décision.

J'étais partie du club de basket
Et j'évitais chacun de ses membres.

C'était plus simple, moins dur à supporter.

Ils essayaient de me parler les premières semaine, ils m'envoyaient des messages, m'accostaient dans les couloirs.

Lui, ne dit rien.

2 mois passèrent et ils arrêtèrent petit à petit leurs tentatives.

Ils étaient passé à autres choses, je devais faire de même.

Mais, un jour ordinaire quoi que particulièrement pluvieux, il apparut devant la porte du café.

Trempé jusqu'aux os il demanda un café .

Il resta la tête dans sa tasse comme si je n'étais pas là.

J'allais nettoyer une table dans le fond quand il m'attrapa le poignet.

Il n'avais pas relevé la tête mais sa main était ferme.

Autour de moi les quelques clients restant venait de passer à la caisse et coururent jusqu'à l'arrêt de bus de l'autre côté de la rue.

Dehors la pluie c'était intensifiée et mon collègue commença à partir me laissant faire la fermeture.

Il n'y avait plus que nous deux.

Comme un éternel recommencement il n'y avait toujours que nous deux.
Ça avait toujours été seulement lui et moi.

Pourtant c'était douloureux cette fois.

J'avais mal, mon coeur cognait et ma gorge se noua si fort que j'avais l'impression d'étouffer.

Une fois seul il lâcha tout simplement ma main.

Et ça me brûlait la ou il avait posé ses doigts.

Le simple contact avec sa peau me ramenait tout droit faire ces mois de tristesse ou j'avais survécu sans lui.

Il fut ma drogue, et maintenant il est mon poison.

Si ce n'est lui qui maintient les morceaux de mon cœur alors je n'en ai plus.

J'ai été brisé, brûlé puis recyclé par des médicaments censé soigné la tristesse.

Pourtant la tristesse ne se soigne pas, ce n'est pas une maladie.

On ne s'en débarrasse jamais.

On vie avec....

On survit....

On s'accroche.

Il était comme une allumette,Je le voyait se consumer et au moment où il ouvrirait la bouche il enflammerait tous mes efforts sur son passage.

Mais il ne fit rien.

Il releva le menton et pendant quelques secondes je le vis me regarder droit dans les yeux.

Tout d'un coup il se leva pris c'est affaires et partit.

Je ne le retenu pas.

Par la fenêtres je le vis.

Devant la boutique, il regardait le ciel.

Cette scène était d'une tristesse que je ne puis nommée.

Il ne devait pas être comme cela.

Tout était pourtant de sa faute.

Il était maintenant entièrement mouillé.

Mais il restait la à regarder le soleil se coucher derrière les nuage.

En touchant ma joue je senti la pluie sur mes pommettes.
Mais c'était des larmes.

Au même rythme que le ciel je déversait mon chagrin sur terre.

Il partit quelques minutes plus tard.

J'étais soulagé, ce n'étais pas un en revoir ni un cri d'adieux.

C'était une promesse qu'il m'avait faites se jour là.

Une promesse silencieuse.

Il m'avait juré dans les yeux qu'il réparerait ce qu'il avait brisé.

Moi.

-//

C'était super intense ...

J'ai vraiment eut du mal à écrire.

Ce chapitre est vraiment puissant.

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N'oubliez pas que je suis là pour vous si vous voulez parler ...

Bisous mes chatons 🥺💛