Un caporal enfant

Chapitre 20

PDV Livaï :

-Barman : Tu pense aller où comme ça ?

Je ne prends pas compte de ce qu'il vient de dire et retourne à l'assaut. Ma tentative se solde encore par un échec. J'essaye encore et encore, mais j'obtiens toujours le même résultat : d'innombrables coups.

La douleur se répand dans tout mon corps, je suis totalement paralysé. Mes muscles refusent d'obéir, tout ce que je peux faire, c'est attendre. Attendre que ça cesse. Si ça continue, je vais sûrement mourir, mais de toute façon, je n'ai plus rien à faire dans ce monde.

« Tu devras vivre, vivre de toutes tes forces. »

Maman ? Pourquoi ce que tu m'as dit me revient maintenant ? Pas le temps de réfléchir, je lui ai fait une promesse donc je dois la tenir. J'essaye de me libérer de l'emprise de l'homme, je bouge dans tous les sens, le griffe, donne des coups de pieds. Je finis par lui mordre la main à sang.

-Barman : AAH ! Sale gosse !

Je profite de son moment d'inattention pour me dégager, malgré l'endolorissement de mes articulations. Sans perdre de temps, je saisis un couteau qui traîne par terre puis me met en garde. J'avais brièvement appris à me battre, juste de quoi se défendre, mais c'est toujours utile quand on habite les bas-fonds.

L'homme se relève et se dirige vers moi clairement décidé à m'achever. Il n'est plus qu'a un mètre. Sa main s'approche lentement de mon visage et le frôle.

-Barman : Aller, laisse toi faire.

Tu penses vraiment que je vais le faire. Il en est hors de question ! Je m'avance, puis sans réfléchir à mon acte le poignarde. Du sang gicle de son ventre et atterri sur mes vêtements. Bah voilà, maintenant je suis sale.

Mes jambes tremblent, je n'ai plus de force. Alors je m'effondre par terre. Mes yeux commencent à se fermer... Non... Je ne dois pas m'assoupir...

//trois heures plus tard//

Le sol est froid et humide. Quelle heure il est ? Je me lève, mais retombe immédiatement. J'ai mal, impossible de faire le moindre mouvement. Je reste allonger par terre pendant un bout de temps avant de pouvoir me redresser.

Je regarde autour de moi, le cadavre du barman est encore là (d'un autre côté, je vois pas comment il aurait pu se déplacer). Celui de maman aussi est là...

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Ça va faire deux ans que ma mère est morte. Je me souviens qu'après un homme du nom de Kenny était venu puis m'avait pris avec lui. Grâce à Kenny, j'ai appris à me battre et à manipuler l'arme blanche. Mais un jour il m'a abandonné, comme ça, sans raison apparente. Après, j'ai rencontré Farlan qui est devenue mon meilleur ami. Depuis nous survivons seuls dans les rues de la ville.

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Désolé pour le retard, l'inspiration n'était vraiment pas présente. Le chapitre est bien plus court que d'habitude mais je vais sûrement en sortir un autre d'un peu prés la même taille rapidement. J'espère que le chapitre vous a plus.
Sayonara ! :)