Chapitre 16

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PDV Livaï :

Eren est brusquement partie, Hanji l'a emmené avec elle. Il faut que je le rejoigne. J'ai l'impression que ça fait des semaines voir des mois que je l'avais pas vu. J'aimerais passer du temps avec lui, plus que d'habitude.

Je me dirige donc vers le labo d'Hanji. Une fois devant la porte j'entends une conversation, mais je n'arrive pas à discerner ce qu'ils disent. J'attends un moment puis me décide à rentrer.

-Livaï : Heu...Je dérange ?

-Hanji : Non ne t'inquiète pas, bon je vous laisse tous les deux !

Elle ferma la porte derrière elle.

-Livaï : Pourquoi j'ai l'impression que si ?

Je n'obtiens pas de réponse de la part d'Eren. Je m'approche de lui et tend mes bras et réclame mon câlin. Il comprend vite et me prend. Je serre mes jambes autour de sa taille et colle ma tête dans son coup. Nous restons dans cette position puis il m'éloigne un peu de lui.

Eren : Tu sais, je me suis beaucoup inquiété pour toi. Tu m'as vraiment fait peur.

Livaï : Désolé

Eren : Promet moi juste de ne plus me refaire ce coup.

J'acquiesce. Quand j'y pense c'est vraiment pas cool ce que j'ai fait à Eren, j'aurais dû aller le voir plutôt que de m'en aller. Ce que m'as dis Erwin la dernière fois, finalement c'était vrai, j'avais pas voulu le croire mais... A la place je me suis enfui. Et j'ai causé des problèmes à tout le monde. Mes yeux se remplissent d'eau.

-Eren : Livaï ça vas pas ?

-Livaï : Je... je suis désolé Eren, je suis désolé.

-Eren : Pas la peine de t'excuser, aller calme toi.

//le soir//

Nous terminons de prendre notre repas, il est déjà 20h00. Je suis totalement crevé, mes blessures me font encore mal. Je lutte contre le sommeil pour rester avec Eren et les autres. Il le remarque se rapproche de mon oreille et me chuchote :

-Eren : Tu es fatigué n'est ce pas ?

-Livaï : Ça vas, ne t'inquiète pas.

-Eren : Je vois bien que non, viens on va aller dormir.

Il me saisi la main et n'emmène jusque de m'en dans ma chambre. Je m'allonge directement dans mon lit et commence en fermé les yeux. Eren me fait un baiser sur le front et me souhaite une bonne nuit.

-Livaï : Ne pars pas Eren, reste avec moi.

-Eren : D'accord, je reste jusqu'à ce que tu t'endormes.

-Livaï : Non, je veux que tu dormes avec moi.

Il semble surpris par ce que je viens de dire mais accepte sans trop hésiter. Eren se glisse sous les draps et s'installe. Je me met face à lui et me rapproche de son torse. Nous nous regardons sans rien dire. Sa chaleur corporelle est agréable. Il vient me caresser la tête puis m'enlace. Petit à petit la fatigue prend le dessus, mes yeux se ferment complètement, ma respiration devient calme et je m'endors.

Je rêve encore de mes amis, Isabelle et Farlan, sont ils réelles ou est ce seulement mon imagination qui les a crées. Contrairement au autres fois, dans ce rêve je passe de bon moments avec eux. Tout a coup je vois une autre scène, mes amis ne sont plus là, à la place ce sont des hommes. Ils m'encerclent. Ils me veulent quoi ? L'un d'eux s'approche de moi, un sourire pervers colle à la figure. J'essaye de partir mais mes jambes refusent de bouger, je suis totalement paralysé. J'appelle à l'aide, les homme rient et personne ne vient. Il est maintenant à quelques centimètre de moi.

Je me réveille en sursaut, couvert de sueur. Eren me regarde fixement.

-Eren : Heichou ça va ? Tu pleures.

Je ne l'avais pas remarqué. Je suis encore mort de peur, c'était qui ces mecs. Je commence à sangloté de plus en plus fort.

-Eren : Ne pleurs pas Heichou, tu me fais de la peine... Et si tu me racontait ton cauchemars à la place.

J'entreprends donc de lui dire tout ce dont je me souvient, en passant par Farlan et Isabelle.

-Eren : Je vois... Aller viens par là.

Et pour la énième fois de la journée il me câline. Ça ne me dérange pas, au contraire j'aime ça. Au bout d'un moment mes larmes arrête de couler.

-Eren : Je vais t'emmener voir Hanji d'accord.

-Livaï : Heu pourquoi ?

Il ne prend pas la peine de me répondre et n'emmène jusqu'au labo. Il doit être un peu prés 02h00 du matin, elle dort sûrement. Eren toque à la porte et obtient une réponse. On entre.

-Eren : Je ne pensais pas que tu serais encore debout.

-Hanji : Et pourtant tu es venu me voir, avec Livaï en plus. Qu'est ce qui a ? Il y a un problème avec les blessures de Livaï ?

Eren : Non, en fait c'est plutôt---

Je n'arrive pas à entendre le reste de sa phrase. Pourquoi m'as t-il fait venir ici ? Mon cauchemars un sûrement un rapport mais lequel ? Hanji se penche vers moi et me dis :

-Hanji : Dis moi Livaï, de quoi tu as rêver ?

Je raconte à nouveau tout puis m'arrête. Hanji semble plongé dans ses pensées.

-Hanji : Tu avais raison Eren... Livaï, à mon avis tu commence à retrouver la mémoire, à te souvenir de ton passé.

-Livaï : Mon passé ?

-Hanji : Oui, Isabelle et Farlan était tes amis avant.

-Livaï : « étais » ?

-Hanji : Je ne pense que ce soit une bonne idée de te raconter cette histoire maintenant...

-Livaï : S'il te plaît, j'ai envie de savoir.

-Hanji : Très bien.

Nous nous asseyons autour d'une table, moi assis sur les genoux d'Eren et Hanji en face. Elle commence son histoire, pendant son récit des images me viennent en tête, des tristes, des heureuses.

A la fin tout le monde verse une petite larme. C'est malheureux, je suis désolé, je n'arrive même pas à bien me souvenir de vous, Farlan, Isabelle.

-Hanji : Pour ce qui est des hommes que tu as vu je ne sais rien. C'est peut être un traumatisme.

-Eren : Merci Hanji. Du coup ce n'est pas grave ce qu'as Livaï ?

-Hanji : Non, il ne fait pas que tu t'inquiète, au pire il aura quelques migraines.

-Eren : D'accord.

On quitte le bureaux d'Hanji et retournons dans ma chambre.

-Livaï : J'ai envie de savoir Eren.

-Eren : De savoir quoi ?

-Livaï : Mon passé, je veux savoir ce qui m'est arrivé.

-Eren : Dans quelques jours Hanji devrai avoir terminer ton médicament. Donc tu devrais bientôt retrouver entièrement la mémoire.

-Livaï : Non, je veux savoir tout de suite Eren.

-Eren : Et tu voudrais faire quoi pour recouvrer la mémoire.

-Livaï : Retourner dans les bas-fonds.

-Eren : Attend ! Tu n'es pas sérieux ? T'es encore blessé de toute façon.

Je le regarde dans les yeux.

-Eren : Bon j'ai compris, je pourrais pas te faire changer d'avis... Je vais demander au major Erwin si on peut partir demain après-midi. En attendant allons nous recoucher.


Un caporal enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant