Chapitre 19

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PDV Livaï : 

Ma mère vient de partir, tous les jours elle va au travail, ça la fatigue beaucoup. Moi aussi j'essaye de gagner de l'argent, pendant qu'elle n'est pas là je bosse dans le bar d'à côté. Le patron ne me paye quasiment pas et me traite comme un chien mais si ça peut aidé maman alors j'accepte.

-Barman : Arrête de rêvasser le mioche et nettoie moi ce sol !

-Livaï : Ou-oui monsieur.

Je trempe la serpillière dans le seau d'eau et commence à frotter. Les clients qui passe devant moi s'amuse à me frapper, ça les fait rires apparemment. Malgré la douleur je continue de laver le plancher. Je n'ai pas vraiment le choix de toutes façon.

La journée se termine enfin, je suis épuisé et j'ai super faim. Ça fait combien de temps que je n'ai pas mangé ? J'entre dans la pièce qui me serre de maison et prend une chaise. Je monte dessus, ça me permet d'être à la hauteur du miroir. Là je regarde mon visage puis mon corps. J'ai des traces bleu un peu partout ainsi que des plaies. Mais rien de plus que d'habitude donc c'est bon. Une fois mon inspections terminé je saute de ma chaise et la remet à sa place.

Je grimpe sur lit et me met en boule, j'espère que maman va rentrer ce soir. Généralement elle revient pour le dîner, mais parfois elle reste des jours entiers dans son cabinet. J'aurais aimé que ma mère est une autre vie que celle ci, elle le mérite.

D'après le barman, avant que j'arrive Kuchel (c'est le nom de ma mère) s'en sortait et n'était pas obligé de travailler tout le temps. Mais un jour elle était tombé enceinte d'un de ses clients. Pendant neuf mois maman n'avait plus pu travailler, elle s'étaient cribler de dettes pour pouvoir m'acheter des vêtements, me nourrir, me loger. Elle avait aussi du triplé ses heures de boulot. Ma mère c'est épuisé à la tâche pour moi. Tout compte fait  je ne suis qu'un boulet.

J'attends une heure puis deux. Et enfin la porte s'ouvre. Je bondit et cours vers ma mère malgré l'épuisement.

-Livaï : Maman !

Elle me prend dans se bras et me câline.

Kuchel : Livaï tu encore couvert de blessures ! Attends je vais te soigner .

Elle me pose à terre puis ouvre un placard puis en sort une petite mallette.

-Kuchel : Assis toi sur le lit mon chéri.

Je fit ce que maman me disait et elle commença à me soigner. D'abord du désinfectant ensuite des bandages ainsi qu'un bisous pour terminer.

-Livaï : Merci maman.

-Kuchel : De rien.

Je suis un boulet pour ma mère, alors pourquoi est ce qu'elle prend la peine de me soigné ? Pourquoi dés qu'elle me voit elle est heureuse ? Pourquoi ?

-Kuchel : Tout simplement parce que je t'aime.

-Livaï : Mais j'ai rien dis.

-Kuchel : Non mais tu as pensé.

Un silence s'installe entre nous. Moi aussi je l'aime ma mère, c'est la meilleure.

-Kuchel : Il se fait tard, on vas dormir ?

-Livaï : Oui.

Comme il n'y a pas assez de place dans la pièce pour deux lits nous dormons dans le même. Ça ne me dérange pas, au contraire, j'aime dormir contre ma mère. Être dans ses bras, sentir sa chaleur, c'est rassurant.

J'allais m'allonger quand maman s'effondra par terre.

-Livaï : Maman !

Elle est brûlante de fièvre et sa respiration est saccadé. Je la porte comme je peux jusqu'au lit. Je lui tire la couverture pour lui tenir chaud. Maintenant je fais quoi ? Aller chercher de l'aide ? Non mauvaise idée, jamais le barman m'aideras à moins que je lui donne de l'argent mais on en a plus. Putain je doit faire quoi ? Je sors la trousse à pharmacie et commence à chercher des médicaments. Il me faut un truc, n'importe quoi.

-Kuchel : Livaï,viens voir maman.

-Livaï : Maman...

-Kuchel : Ne t'en fait pas pour moi mon chéri, ça fait déjà un moment que je suis malade, je vais bientôt partir tu sais ? Il ne faut pas que tu sois triste.

-Livaï : Mais maman...

Les larmes me piquent les yeux, j'essaye de les retenir sans succès.

-Livaï : Tu peux pas me faire ça maman. Qu'est ce que je vais faire sans toi ? Qu'est ce que je vais faire ?

Elle me regarda dans les yeux, un sourire collé au lèvres.

-Kuchel : Tu devras vivre, vivre de toute tes forces d'accord ?

-Livaï : Maman...

-Kuchel : Promet le moi.

-Livaï : C'est promis maman.

Suite à cette discussion elle ferma les yeux. Son visage était paisible. Tandis que moi je restais là, à rien faire. Je ne savais plus quoi faire. Alors je pleure et hurle de toute mes forces. Du début jusqu'à la fin je n'aurais était qu'un fardeau pour ma mère. C'est entièrement de ma faute si elle morte.

-Barman : C'est quoi s'raffut !

Je le regarde en pleurs. Il me regarde à son tour puis il lève les yeux pour observer ma mère. Il s'approche d'elle et vérifie son pouls.

-Barman : Alors comme ça Kuchel est morte. J'ai raison gamin ?

J'acquiesce.

-Barman : C'est la merde, j'vais dire quoi au clients maintenant.

Sérieusement ! C'est la seule à laquelle il pense. Ma mère vient de mourir et il pense qu'à son business ! Je savais que s'était une enflure mais pas à ce point là. Je m'apprête à lui donner un coup quand il me regarde avec malice.

-Barman : Mais au moins j'ai gagner de la main d'œuvre.

Mince, il faut que je déguerpisse d'ici si je ne veux pas finir esclave. Mais avant que je n'ai eu le temps de quitter la pièce une force m'empoigne puis me soulève. Je me fait jetait par terre.

-Barman : Tu pense aller où comme ça ?

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Salut ! 
Enfin un chapitre sur le passé de ce chère Livaï. J'ai réarranger ça comme je pouvais pour ne pas suivre exactement le scénario de base. Je pense faire encore un ou deux chapitres sur le sujet. 
Sayonara :D

Un caporal enfantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant