Un caporal enfant

Chapitre 23

PDV Extérieur :

Cela faisait maintenant deux jours que Livaï ne s'était pas réveillé. Et même s'il n'y avait normalement aucun risque, Eren ne pouvait s'empêcher de s'inquiétait. Il se demandait sans cesse quand son caporal reviendrait.

Le matin, quand son réveil sonna, la jeune recrue se leva de bons-pieds.
Pendant toute une nuit, il s'était interrogé sur ce qu'il devrait faire vis-à-vis de Livaï. Et il avait pris sa décision.
Mais pour être totalement sur de son choix, il fallait qu'il demande son avis à sa sœur de cœur. Connaître son point le rassurerait sûrement.

Le brun alla prendre une douche puis s'habilla avant de descendre au réfectoire. Tout le monde l'attendait pour manger, sauf Sasha qui n'avait pas pu résister devant de la nourriture.
Comme à son habitude, Eren s'assit et commença à parler avec ses amis. Au bout d'une dizaine de minutes à rire, il réussit enfin à sortir de table et à isoler Mikasa.

-Mikasa : Eren, quelque chose ne vas pas ?

- Eren : Non, ne t'inquiète pas. J'aimerais juste avoir ton avis. Tu sais... sur le caporal.

Il avait prix soin de chuchoter la fin de sa phrase pour que personne à part sa sœur ne puisse l'entendre.

- Mikasa : Combien de fois il faut que je te le répète... Dis-lui ! Fonce bordel !

Ce que Mikasa disait correspondait parfaitement avec la décision qu'avait pris Eren.

Plus tard dans la journée, Hanji passa dans la chambre du caporal-chef. Elle venait environ toutes les deux heures afin de vérifier quelques paramètres comme le rythme cardiaque, la fièvre, etc...
Cette fois-ci, la binoclarde fut surprise, car elle tomba sur un Livaï réveillé.

-Livaï : Salut Hanji. dit-il d'un ton à la fois neutre, mais encore endormis.

-Hanji : Oh Livaï tu as ressuscité !

-Livaï : J'étais pas mort.

-Hanji : Mouais... Bon, je suis comme même heureuse que tu es retrouvé ta taille normal. C'est une bonne nouvelle. J'vais aller prévenir Eren.

-Livaï : Pourquoi Eren ?

-Hanji : Je sais que tu meurs d'envie de revoir ton prince charmant.

-Livaï : Atten---

La scientifique partie, laissant Livaï perplexe face à ses propos.
Elle était au courant depuis un moment pour l'attirance du caporal envers son subordonné. Et elle n'en pensait que du bien, on pourrait même dire qu'elle était clairement à fond dans le développement de cette relation. 

Un peu plus tard, Eren arriva dans la chambre de son supérieur qui s'était habillé. Il fit le salut militaire.

-Eren : Bonjour caporal.

-Livaï : Tutoie-moi, tu y es habitué maintenant, non ?

Le brun eu un temps d'hésitation avant de reprendre.

-Eren : Je suis content pour toi, tu es de nouveau adulte.

-Livaï : Oui, ça fait bizarre.

Les deux hommes restèrent dans le silence, profitant du calme. Ils devaient tout les deux avouer quelque chose à l'autre. Mais personne n'osait prendre la parole.
Finalement Eren se décida à engager la conversation.

-Eren : Heu... Livaï, j'ai quelque d'important à te dire. Tu me promet de ne pas te moquer ?

-Livaï : Tu pense vraiment que ça serait mon genre ?

-Eren : Non. Donc voilà, je voulais te dire que je...

-Livaï : Tu ?

-Eren : Je...

-Livaï : Tu ?

-Eren : Alors voilà, je t'ai---

Eren n'eut pas le temps de terminer sa phrase que le plus âgé avait déjà pris les lèvres du plus jeune. Celui-ci ne le repoussa pas, au contraire, il mit ses mains sur les joues de son amant afin de renforcer leur embrassade. Ils échangèrent un long baiser langoureux, qui se transforma vite en baiser sauvage. Puis, par manque d'oxygène, ils durent se séparer.

-Livaï : Heureux de constater que c'est réciproque.

Eren ne répondit pas, encore sous le choque de ce qui venait de se passer. Il n'arrivait pas à croire que ce qu'il ressentait était partagé. Et qu'il venait à l'instant d'échanger un baiser avec celui qu'il aimé.

-Livaï : Eh le mioche, tu m'entend ?

-Eren :  Oui, excuse moi.

-Livaï : Tch. Arrête de d'excuser.

-Eren : Heu... Dis moi Livaï, est ce que ça veut dire qu'on est en couple ?

-Livaï : À ton avis ?

-Eren : J'imagine que oui... Mais pour les autres, comment ont fait ?

-Livaï : Rien, on emmerde les autres.

Cette réponse déconcerta quelque peu Eren. Pourtant, Livaï avait raison, il fallait sûrement ignorer les pensées négatives des gens.

-Eren : Mais... Et toi ? Je veux dire... Je ne veux pas que tu es des problèmes à cause de moi.

-Livaï : Ne t'inquiète pas pour moi, j'en ai pas grand-chose à faire de l'avis des gens.

//ellipse//

Le lendemain, deux personnes se tenaient la main, doigts entrelacés. Beaucoup de personnes leurs lancés des regards de dégoûts et d'amertume. Mais ils s'en fichaient.
Un soldat se dirigea vers eux et s'interposa.

-Soldat : Hé les homos, dégagez d'ici ! On veut pas de gens contre nature dans nos ran---

(Merci le gros cliché homophobe)

Il ne devait pas savoir qu'il s'adressait au caporal-chef Livaï. Et avant qu'il puisse achevé sa phrase celui-ci lui colla un magnifique high kick en pleine tête. Puis il repris tranquillement sa route avec Eren.
Tout les deux continuèrent à marcher en ne pensait qu'à une seule chose.

PDV Livaï :

Je l'aime.

PDV Eren :

Je l'aime.

 Fin

Bon bah voilà, c'est la fin j'ai eu du mal à la sortir. J'aurai surement pu faire mieux, c'est un peu cliché la fin, non ?   Enfin bref, j'ai aimé écrire cette histoire alors j'espère qu'elle vous a plu. J'ai rien à ajouter donc au revoir.   :D

PS : Je vais surement écrire une autre fanfiction sur le ereri.