Un caporal enfant

Chapitre 12

PDV Livaï :

Ça fait combien de temps que je suis là ? Un jour, deux jours, une semaine ?
Il n'y a pas l'heure dans la pièce où je suis. Pas de fenêtre non plus. Je n'ai pas la notion du temps.

J'ai mal bordel, je souffre le martire. Tous les je ne sais pas combien de temps des hommes viennent et me ruent de coups, pendant des heures et des heures. J'ai des hématomes sur tout le corps et certainement de nombreuses fractures.

J'entends des pas, il se dirigent vers moi. Je distingue aussi des voies, je les reconnaîtrait entre mille...

Mes bourreau arrive.

La porte s'ouvre et le fouet claque sur le sol. Ça va barder pour moi.

-Homme n°1 : Alors le mioche, comment tu te sens ?

Pourquoi est-ce qu'il me pose cette question ? Il connaît déjà la réponse.

-Homme n°1 : Tu vas me répondre petit merdeux !

Le coup de fouet part, j'hurle, je pleure de douleur. Mes chaînes s'entrechoquent, j'ai les poignet totalement détruits. Le sang coule dans mon dos.

-Homme n°2 : Laisse tomber il ne te répondra pas. dit l'autre

Il me donne un coup de genoux dans le ventre. Puis un autre et encore un autre. Les coups de poings, savates, fouets pleuvent.

Entre deux coups j'ouvre légèrement les yeux, il ont un sourire sadique collé sur la face. Une étincelle de joie brille dans leurs pupille. Ils prennent du plaisir à me frapper.

Je crache du sang, ça m'irrite la gorge. J'ai l'impression que mes organes sont réduits en bouillie. Je me crambe de douleur.

Eren vient me sauver.

Au bout de ce qui me paraît avoir duré des heures et des heures ils s'arrentèrent enfin. Puis ils partirent, je peux apercevoir une sorte de cheval sur l'écusson de leur veste. Ils me laissent seul dans cette pièce lugubre.

J'ai faim, j'ai soif, j'ai mal. Je suis assis dans un coin. Cela doit faire des jours que je n'ai pas mangé ni bu. Mon ventre cri famine. Un simple petit bout de pain suffirait à me calmer, mais on ne me nourrit pas.

La douleur m'empêche de dormir. Le sang coule le long de mon corps. À cause de la poussière certaine plaie de mon corps se sont déjà infectées. Moi qui est idolâtrer l'hygiène me voilà sal.

Un mal de tête me prend, c'est certainement une migraine. Au départ la douleur est supportable mais elle s'accentue vite. Si ça continue mon cerveau va exploser. Je met mes main sur mes tempes pour me tenir la tête. J'ai de plus en plus en plus mal. Je me recroquevillé sur moi même et finit en position fœtal. Je garde cette position pendant une demi-heure environ.

Des images défilent dans ma tête. Un garçon, une fille... J'ai l'impression de les connaîtres. Ils ont l' air heureux. Malgré ma situation un léger sourire vient se placer sur mes lèvres.

Je ne sais pas pourquoi mais pensée à eux, même si je ne l'ai connais pas, me procure une sensation de bien être.

Les images continuent à déferler. Je peux voir de plus en plus de détails. Ça me rend vraiment heureux de les voir. Petit à petit je commence à me souvenir de leur nom : Isabelle et Farlan.

A cause du manque de sommeil je finis par m'endormir et rêver de mes meilleurs amis.

// Rêve de Livaï //

- Isabelle : Livaï aniki !

-Livaï : Quoi encore ?

- Isabelle : T'as pas à nous interdire de venir en expédition, on est un trio.

J'ignore sa remarque et lève la tête. J'aimerais voir le ciel, les étoiles. J'en ai souvent entendu parler mais je n'ai pu le voir de mes propres yeux.

Ils s'assoient à côté de moi.

- Farlan : Tu sais Livaï, tu pourrais avoir confiance ne nous.

-Livaï : J'ai pas envie de vous perdre c'est tout.

-Isabelle : Même si t'es le plus fort ça fait pas de nous des nuls.

-Livaï : J'ai pas dis ça Isabelle.

-Isabelle : Alors laisse nous aller en expédition avec toi.

-Livaï : C'est bon, j'aurai pas le dernier mots de toute façon. Vous pouvez venir.

-Isabelle : Merci aniki !

-Farlan : Merci Livaï.

Nous regardons le ciel tous les trois, les nuages se dégagent et la lune apparaît. C'est magnifique.

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Il y a beaucoup de brouillard, on peut pas y voir a cinq mètres. Ce temps est super dangereux, si jamais un titan arrive nous ne serons pas près.

-Livaï : Bon, je pars devant faire la peau à Erwin. Vous vous rejoignez l'escouade.

-Isabelle : Mais aniki...

-Livaï : Pas de "mais" .

Je pars devant et laisse mes deux amis.

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Il y a du sang partout sur le sol. De temps en temps je peux voir quelques membres. Je fais demi-tour et repart vers mon escouade, tans pis pour gros sourcil. Mes amis passe avant tout.

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Ma petite sœur... Non... Pas elle... Sa tête jie sur le sol, mais où est son corps ? Non... C'est pas possible....

Je lève la tête et regarde le coupable, un titan. Il tient quelqu'un dans sa bouche. C'est qui ? Je reconnais son visage... Non... Farlan... Pas toi... Pas vous deux...

// fin du rêve //

Je me réveille en sursaut. Des larmes coulent le long de mes joues.

Isabelle, Farlan... Vous me manquez tellement.

-Homme n°1 : Alors caporal chef, on est triste ?

Je regarde mon tortionnaire. Je passe mon bras sur mes yeux.

-Homme n°1 : Bon aujourd'hui j'ai pris de quoi t'arracher un à un tes ongles.

-Homme n°2 : On va bien s'amuser !

Il m'attache sur une chaise en bois. Je voudrais me débattre, leur flanquer des coups moi aussi. Je n'ai pas assez de force pour me défendre.

Il commence à m'enlever les ongles de la main droite. Ça fait un mal de chien. Je n'arrive même plus à hurler, ma voie est cassé. Ça énerve encore plus mes martiriseurs.

Je t'en supplie Eren vient me sauver.

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Salut tout le monde,

Mon chapitre est en avance mais j'imagine que ça ne vous déplez pas vraiment. :3

J'ai utilisé un site qui s'appelle "crisco" pour enrichir un peu mon texte. C'est un dictionnaire de synonymes. Je vous le recommande si vous avez des expressions écrite à faire ou simplement comme moi des histoires à écrire. 8-)

Sayonara 😁