Les Arnaqueuses Tome 2 [ Terminée ]

chapitre 4

Arrivé à l'hôpital plus tard que prévu à cause des embouteillages, Shérif y entra direction la réception.

- Bonsoir madame.

-Bonsoir monsieur.

- je cherche une jeune femme de teint clair, mince de petite taille qui a subi un accident aux parcelles assainies.

- Ah c'est vrai elle est au bloc avec le médecin.

- dites moi qu'elle va bien!

- ce sera difficile de le dire monsieur. D'ailleurs on voulait savoir qui elle est, car elle n'avait en devers elle pas de carte d'identité ni de téléphone ni rien qui puisse l'identifier.

- elle s'appelle Assia et..... et c'est ma femme.

-parfait. Attendez un peu le temps que le médecin sorte du bloc il va vous recevoir.

- merci bien.

- je vous en prie.

Arpentant le sol carrelé de l'hôpital, Shérif se surprit de son mensonge inspiré à la seconde, mais subitement ses pensées se dirigèrent sur comment est ce que Assia avait troublé la vigilance de sa mère sauf si elle n'était pas avec Anna. D'une réflexion un peu poussée vers la logique, il repoussa cette idée, car son détective lui avait formellement dit qu'Assia vivait avec sa mère dans cet appartement. Mais comment alors elle s'est retrouvée à des kilomètres de chez elle? Une grande question qui méritait une grande réponse sauf qu'il n'en disposait pas.

Retour à la réalité et dans l'instant présent, Il prit peur que son petit mensonge soit connu et lui colle une étiquette d'un voyou doublé de manipulateur qui essaye de se faire passer pour un autre ce qui lui sera lamentable.

Inquiet, il quitta la réception pour se réfugier dehors là où l'air circulait plus librement, mais surtout pour dénicher une solution à son problème. Il se demandait comment est ce qu'il allait faire maintenant qu'il prétend être l'époux d'Assia? Sûrement la police va être mêlée à cette affaire puisqu'il s'agit d'une affaire de disparition et d'accident, Que fera-t-il en ce moment?

Essayant de trouver un plan idoine pour se tirer d'affaires sans paraître suspect, shérif retourna à l'intérieur au près de la réceptionniste.

-excusez-moi madame, mais est ce que Docteur Ndéki est de garde?

-oui, c'est lui-même qui se charge de votre femme.

-ah d'accord! Tant mieux alors, merci encore. Dit-il à l'endroit de la réceptionniste en lui affichant un beau sourire de gratification.

Ainsi, il inspira un air de soulagement grâce à sa bouée de sauvetage qui ne sera autre que le Docteur Ndéki, une connaissance de sa défunte mère.

Cette fois-ci, il préféra s'assoir sur les sièges destinés aux visiteurs, en même temps,  il vit la réceptionniste pointait du doigt vers sa direction en montrant à un vieux à la sexagénaire, sûrement quelqu'un assis derrière lui. À sa grande surprise le vieux en question s'arrêta net à son niveau.

-Bonsoir fiston.

-Bonsoir papa. Répondit -il en l'invitant à s'assoir.

-je ne pourrais m'asseoir que si seulement le docteur m'annonce qu'il n'est rien arrivé à ta femme. La réceptionniste m'a dit que tu es le mari de la femme qui a été percutée par un taxi clando.

-effectivement papa, je suis sous le choc, mais je prie pour que rien ne lui arrive. Tu étais sur place au moment de l'accident?

Le vieux, comme un enfant attrapé à voler des beignets de maman, baissa la tête en égrenant son chapelet qu'il tenait à peine .