«Une haine dans l'amour» [II]

ntúkú míbalé na mísáto.

His own story. M.
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Elle est rentrée chez-elle après que mon visage se soit décomposé.

Elle n'avait plus trouvé grand-chose à dire alors elle a préféré s'en aller en me saluant.

J'étais comme... paralysé.

La seule chose que je voulais entendre à cet instant là c'était...

«Réveille-toi Aaron».

Clairement j'aurais aimé que tout ça soit un rêve.

Mais je me suis rendu à l'évidence après de longues heures passées à fixer un point inexistant en face de moi.

C'est une punition le bail ?

C'est pour me punir ?

Pour me tuer ?

J'ai fini par rire nerveusement.

La seule réaction que j'ai eu après tout ce temps passé à regarder face à moi tel un con.

Mes mains se sont mises à trembler seule, et ma jambe a suivi la cadence.

J'me sens ridicule.

J'ai passé mes mains sur mon visage, et d'un coup sec je me suis levé pour aller dans la cuisine.

J'ai ouvert l'un des placards. Placard dans lequel elle avait tendance à ranger ses bouteilles de Jack Daniel's et de Label 5.

Elle en boit tellement rarement qu'elle a même pas pris la peine de les prendre et les bouteilles sont quasiment toutes remplies.

J'en ai pris une au hasard et l'ai ouverte en balançant le bouchon je ne sais où dans la pièce.

Et j'ai ramené la bouteille à mes lèvres pour me mettre à la boire sans m'arrêter.

Le goût est infect mais ça n'a pas été ma première préoccupation.

Faut que je décompresse.

J'ai lâché la bouteille sur le sol après être arrivé à la moitié de celle-ci, et j'ai ressenti une forte douleur au niveau de ma tête.

Je me suis tenu à un mur mais je n'avais même pas l'impression de m'y tenir tellement mon corps faisait des phases.

J'étais complètement saoul. Moi qui ne tiens pas l'alcool de base, je vous laisse imaginer la catastrophe.