Hope's Light

2

Assise sur chaise en face de la psychologue, je repense à avant.

Quand je pense que il y a 2 ans j'étais dévouée comme personne pour réaliser mon rêve qui maintenant est totalement partit en fumée. Je n'ai plus aucunes onces d'espoir, plus aucunes idées de comment cela va se passer. Tout ce que je sais, c'est que je vais rentrer au dortoir et comme à mon habitude je vais me réfugier dans mon lit pour encore une fois réfléchir au sens de ma vie, au système politique, aux crimes que des personnes commettent en ce moment même.
Je ressens plus le positif.
La joie? Pour moi, c'est au près des personnes qu'on aime or maintenant je n'ai personne.
L'amour? Encore moins.
Je n'ai personne pour parler, me confier. J'ai juste le sentiment que jamais je ne retrouverai le bonheur.

Sans que je m'y aperçoive, une, puis deux larmes coulent le long de mes joues.
Et là j'éclate. Toutes mes émotions passent par ces larmes. Tout mes mauvais rêves, tout.

En entendant quelqu'un arriver, j'essuie vite celles-ci et baisse la tête.
Des bruits de papiers se font entendre, je remarque deux pieds qui passent devant moi. Ça doit être un trainee au vu de son habit. Un jogging blanc taché de gris.

Je l'entends toquer à la porte en face de moi. Il semble avoir un moment d'arrêt mais il entre ensuite dans la pièce.

Au moment où sa voix se fait entendre, je me dépêche de me lever pour le saluer convenablement. Mais quelle idiote, bien sûr que j'aurais dû regarder avant.

Je l'entends ressortir du bureau et me courbe poliment.

-Heeseung sunbae.

-Bonjour, tout va bien?

Je relève la tête, plutôt surprise qu'il me pose la question. Ce que j'aurais pas dût faire car celui-ci remarque mes yeux rougis par les larmes.

-Il s'est passé quelque chose?

Son regard inquiet me fait rager. Comme si il en avait quelque chose à faire, lui l'idol.
Et voilà que je recommence à jalouser.
Je me déteste, pourquoi je réagis comme ça? J'ai toujours été une personne adorable jusque ici.
Prise de je ne sais quelle émotion, je me précipite rapidement vers le premier toilette que je vais voir.
Mais je me stoppe net en sentant une main aggriper mon bras.
Je rejette sa main mais malheureusement, il a plus de force.

Je la sens venir. La crise arrive et ce n'est pas le moment.
J'ai de plus en plus de mal a respirer. Des picotements se font ressentir au niveau de ma machoire.
C'est bon, elle est là.

Je m'effondre au sol en essayant de convenablement respirer mais l'air se montre de moins en moins présent.
Je serre mes mains sur mon jean pour tenter de me calmer comme je le fait toujours.

1...

-Ça n'a pas l'air d'aller. Tu veux que je j'appelle quelqu'un?

2...

Non! Surtout pas!

Il s'apprête à partir mais je le retiens.

-N...Non, lai...ssez moi, ça va se calmer.

-Non.

Trop perturbé par mon état, je me laisse tomber au sol en tentant une fois de plus de me calmer. En vain.
Ça à l'air d'une grosse crise. Il me faudra au moins 1h pour reprendre mes esprits.

-Emmenez...moi, dans une ca...bine.

Il semble être d'accord pour ne pas me laisser ici car il me prend le bras pour le passer au dessus de lui, ce qui lui permet de me maintenir.

Arrivé à la pièce souhaitée, il me pose contre le mur et s'accroupit en face de moi.
J'ai de plus en plus de mal à me calmer. C'est pire que toutes les autres fois.

-Je ferme la porte, je reste.

1...

2...

Je respire bruyamment sans m'arrêter. Ma tête me fait mal, mes larmes piquent mes joues, et ma bouche se fait sèche.
C'est la plus grosse crise que j'ai eu jusqu'à lors. Je pense que c'est à cause de tout le stress accumulé.

3...

20...

Ça ne se calme pas, je tient ma tête entre mes mains pour que ça finisse mais ça ne fonctionne pas.
Je sens ses deux mains se poser sur les miennes et les tirer vers son corps. Je le regarde avec appréhension.
Il me regarde droit dans les yeux, je ne parviens pas à définir une quelconque émotion sur son visage.

Il pose mes mains sur son coeur, ce qui me surprend mais qui comme par magie me soulage.

Au bout de 10 minutes, ma crise passe. Je ne pensais pas que celle-ci allait s'arrêter plus vite seulement grâce à son geste.

-Est-ce que ça va mieux?

-Oui, je crois.

-Tu sais, dans ces situations là, ne restes pas seule. Tu ne dois pas rester enfermer sur toi-même. C'est la première?

Je le regarde dans les yeux.

-Non, ça va bientôt faire 1 an que j'en fait.

-Et comment tu fesais? Quelqu'un était avec toi?

-Non. J'ai...personne.

-Tu restais seule?

Il semblait surpris, comme si il s'y connaissait.

-Oui.

-Qu'est-ce qui ne va pas pour faire de aussi grosses crises?

Il semble vraiment inquiet. Pourquoi?

-Tout va mal. Je n'ai plus aucuns espoirs, je n'ai plus d'émotions, que celles négatives. J'espère mais l'attente est trop longue.

Il semble comprendre. Il m'enlève mes cheveux collés à ma joue et me souris tendrement.

-T'inquiètes pas, je suis là. Si tu ressens le besoin de te confier, viens dans notre salle d'entraînement et je saurai. Surtout ne reste pas seule dans ces situations. S'il te plaît, viens. Tu ne me dérangeras pas.

-Pourquoi?

-Car j'étais comme toi, moi aussi.

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2 ème chapitre. Qu'en avait vous pensé? :)