Les images s'embrouillaient dans l'esprit, des images de son enfance, son frère, le chateau de bavière et ses pierres si blanches que lorsqu'il y avait du soleil, la batisse brillait comme un soleil, et irrémédiablement Albus, son sourire discret, qui passait si fugitivement sur ses lèvres, ses cheveux auburn qui volaient alors qu'il courrait devant Gellert à Godric's Hollow...
Puis la vision.
le noir.
le blanc.
l'arc en ciel
puis des éclairs rouges et bleus qui s'opposaient.
Encore cette vision.
Albus et lui qui s'affrontaient.
Le phénix or et le dragon bleu clair de fumée qui volaient en s'approchant, reculant, s'affrontant en s'enlaçant, à force ils ne savaient plus. Une belle métaphore de leurs vies.
Le noir.
"Gellert"
"Grindelwald"
"Monsieur"
"Herr Grindelwald"
et enfin une voix douce et chaleureuse :
"Gel !"
Puis toutes les voix s'emmêlèrent dans sa tête, des millions de voix qui hurlaient, chuchotaient, déclamaient son nom.
Une main lui attrapa l'épaule et le secoua. les voix faiblirent, puis se renforcèrent. Gellert se concentra sur la main et la voix qui ressortaient des autres, une voix qui ne l'appelait pas par son prénom .
"Eh ! Eh mon gars calme-toi"
Le mage ouvrit les yeux brusquement. Ses yeux rencontrèrent ceux de Jacob Kowalsky.
- Enfin, je commencait à avoir peur, vous avez commencé à crier et vous débattre j'ai cru que vous faisiez une attaque.
Gellert le foudroya du regard, il n'avait pas besoin de sa pitié. Il s'appuya sur ses avant bras pour se relever. Le moldu lui attrapa les épaules et le força à se recoucher avec beaucoup de douceur et de fermeté.
-Restez couché vous aller tomber si vous marchez maintenant.
-Je... commenca Gellert, avant de s'arrêter, la gorge sèche.
Jacob lui sourit.
-Je vais vous chercher de l'eau et des paczki, ne tentez pas de bouger.
Gellert ferma les yeux pour calmer la migraine qui commençait à arriver. Pourquoi Jacob l'aidait-il ? Son épouse l'avait quitté pour rejoindre son mouvement, mouvement qui comptait pour la majorité des sorciers qui le tuerait pour le plaisir. Alors pourquoi ?
L'homme arriva dans la pièce et lui tendit un verre d'eau que Gellert vida d'un trait.
-Vous voulez gouter les paczki ? ce sont des...
- Beignets polonais oui je connais. je veux bien.
L'autrichien mordit dans un des beignets que Jacob lui avait donné. Les larmes lui montèrent aux yeux, ils avaient exactement le même gout que ceux que sa mère lui faisait.
- Monsieur vous allez bien ? Vous n'aimez pas ?
- Si si je ... vous tenez une boulangerie monsieur Kowalsky non ?
- Oui à New York.Mais les gens n'aiment pas trop les patisseries étrangères, ils préfèrent les classiques, du coup je n'en fait pas beaucoup.
- Les gens ont tort. C'est délicieux.
- Merci monsieur !
- Appelez moi Gellert.
- Alors appelez moi Jacob.
Gellert sourit au non-mage
- Dites moi Jacob, vous pensez quoi du beau danube bleu de strauss ?
- Eh bien je dirais que c'est un génie !
-Un génie autrichien.
-Le danube passe aussi en pologne je vous rappelle ! dit Jacob en riant.
Cachée derrière la porte, Queenie observait les deux hommes, secrètement, elle espéra que Jacob arrive à apporter la lumière dans l'esprit de Grindelwald...
désolée pour le retard ! en vrai je ne sais pas si le danube passe en pologne :) bref que pensez vous de ce chapitre et du nouveau tandem jacob/gellert ?
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Les sentiments malvenus-fanfic animaux fantastiques 3
FanfictionArrivé à Rio de Janeiro aux côtés de Tina, Norbert et Jacob afin d'infiltrer les rangs des adeptes de son amant maudit, Albus ne s'attendait pas à retrouver également ses sentiments du fameux été 1899... doit-il vraiment choisir entre l'amour et le...