chapitre 28 : ils vécurent heureux et n'eurent pas d'enfants

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~quelques semaines plus tard~

Gellert entra et s'assit sur la chaise qui se tenait au centre du tribunal. Les chaines jaillirent et s'enroulèrent autour de ses bras. Il se crispa légèrement au contact du métal froid. La longue liste de ses crimes fut énoncée, il garda les yeux baissés tout le long, entendre les noms de ses victimes et les pleurs de leurs familles ne l'aidaient pas a croire au non coupable qu'il devrait plaider selon son avocat. Chaque nom lui labourait plus le coeur de culpabilité. Il sentait sur lui la haine de toutes ses personnes qui ne voudrait que sa mort.

Albus était là aussi. Newt, Tina, Aurelius, Nagini, Thésée, Jacob et Queenie, ils étaient tous là. Ils comptaient sur lui. Ils venaient d'être tous acquittés, car trouvés sous soumission de l'imperium. Tous vivraient libres.

Libre... Gellert devait-il vraiment l'être ? Son avocat avait fabriqué des preuves, utilisé son père comme circonstances atténuantes et même (et Gellert l'avait détesté pour ça) mentionné son homosexualité comme une preuve de son instabilité mentale. Les juges parlaient, parlaient, s'agitaient, et l'autrichien ne distinguait pas un mot de ce qu'ils disaient, leurs phrases étaient comme fondues dans une espèce de brouillard sonore. Une phrase résonna et Gellert leva la tête.

- Que plaidez vous monsieur Grindelwald ?
- Coupable ou non coupable ?
- Allez, nous n'avons pas toute la soirée, que plaidez vous ?

Gellert était perdu. Ses pensées s'emmêlaient et ses émotions fusaient, honte, colère, tristesse. Puis il trouva. Son esprit redevint clair. Il savait.
Il leva ses yeux, ses yeux si perturbants que même les juges les plus chevronnés détournèrent les yeux, ses yeux déterminés, il les leva et dit d'une voix forte

- Coupable.

Une grande agitation parcouru l'assemblée. L'autrichien croisa le regard d'Albus qui inclina lentement la tête en signe d'approbation, il comprenait, et Gellert n'avait jamais été aussi joyeux de se faire condamner.

- Monsieur Grindelwald, vous rendez vous compte que cela veut dire que vous serez condamné, certes non pas à la mort, mais à de nombreuses années de prison ?

-Oui monsieur le juge, j'accepte ma punition car je la mérite, je ne vais nier aucun de tous les crimes que vous avez cités car je les ai vraiment commis, c'était une erreur, mais ce qui est fait est fait et je dois payer pour tout cela, pour tout le mal que j'ai causé. Je demande pardon à vous tous a qui j'ai fait du mal. Je ne demande pas votre pardon mais au moins votre compréhension. Merci de me permettre de purger mes crimes.

Un vieil et gros homme se redressa vivement et hurla :
- Attendez ! Nous avons oublié un de ses crimes ! Son homosexualité n'est pas légale, et je réclame la peine de mort contre lui pour cela !

-Monsieur, dit calmement Gellert, je suis marié et vous n'avez en aucun cas le droit de me condamner a mort. Mais vous pouvez allonger ma peine de prison si vous voulez, je suis sûr que quelques années de plus ne feront pas grande différence sur une perpétuité.

- Certes, éructa l'homme, mais votre mariage n'est pas légal. Donc vous n'êtes pas marié au regard de la loi, j'ai donc le droit, monsieur Grindelwald de vous condamner a mort !

- Attendez si vous le tuez vous me tuerez aussi ! Cria Albus. Je suis lié à lui ! J'ai fait un pacte de sang.

Il brandit le petit médaillon et l'auditoire poussa un murmure de stupéfaction.

- Eh bien, Monsieur Dumbledore, étant son mari vous devrez mourir vous aussi, je reconnais que vous êtes brillant, mais disons qu'il y aura d'autres hommes meilleurs que vous un jour. Je vous condamne donc à mort tous les deux.

- Hors de question !

Le ministre anglais de la magie venait d'entrer dans la salle accompagné d'aurors.

- Enfin monsieur le procureur, condamner deux hommes pour leur amour reviendrait à nous mettre au niveau des moldus, qui nous discriminent pour nos différences. Si nous commençons à stigmatiser les différences, nous ne valons pas mieux qu'eux. J'annule les deux peines de mort prononcées plus tôt.

- Merci Monsieur le ministre, dirent les maris à l'unisson.

- Ce qui n'annule pas votre emprisonnement a perpétuité monsieur Grindelwald, mais bien sûr il y a des visites en prison. Nous ne laisserons pas des personnes mariées ne pas se voir. (Il inclina la tête vers le juge) J'ai parlé. Au revoir messieurs et mesdames.

Et il sortit de la salle.

~des mois plus tard~

- Bonjour monsieur Dumbledore !
- Bonjour Danny, tu m'ouvres la porte ?
- Oui bonne visite, et ne dépassez pas le temps cette fois, je vais vraiment me faire réprimender si vous continuez !
- D'accord j'essaierais. Merci beaucoup.
- De rien, allez avancez !

Albus entra dans la cellule de Gellert. Il le trouva habillé de linge propre, en train de lire sur son lit. Quand il vit son mari, son visage s'éclaira et il courru l'embrasser.
- Alors quelles sont les nouvelles ?

- Jacob et Queenie attendent leur premier enfant. Et devine quoi ? Ils veulent que tu sois le parrain !

Gellert resta figé la bouche ouverte.
Albus commenca a s'inquiéter.
- Gel ?

Le visage de l'autrichien se fendit en un large sourire.
- C'est merveilleux !

Il rembrassa son mari. Plus heureux que jamais.




Voila c'est la fin ! J'ai vraiment aimé écrire cette fanfic, merci beaucoup de l'avoir lue et bonnes vacances !

Ps : c'est la première fanfic que je finis je suis trop fière !

Les sentiments malvenus-fanfic animaux fantastiques 3Où les histoires vivent. Découvrez maintenant