Schumi Jr.

Passer A Autre Chose

Après le Grand Prix de Belgique, on a le temps de rentrer en Suisse quelques jours pour voir nos familles, et après ce qu'il s'est passé, Mick et moi avons organisé un repas avec nos deux familles.

À l'aéroport de Genève, une voiture nous attend pour nous conduire chez Mick, à Gland, où sa soeur, sa maman, mes parents et ma sœur nous attendent.

On entre dans la maison et on voit que tout le monde est là et discutent ensemble. Nos deux familles ne se sont pas souvent vues auparavant.

Moi : Salut tout le monde !!

Ils se retournent et viennent nous prendre dans leurs bras. C'est bon de revoir la famille.

On passe à table et bien sûr que le sujet de la fausse couche arrive. Je suis étonnée, mais en reparlant de cet incident, je n'ai pas pleurer. Je crois que, même si c'est tout récent, j'ai déjà fait un pas en avant.

Ma maman : Je m'en veux de ne pas avoir été la avec toi, dit-elle en culpabilisant.

Moi : Tu n'as pas à t'en vouloir, tu n'y pouvais rien.

Corinna : Si Mick et toi avez besoin de parler, vous savez qu'on est tous avec vous. Dans ces moments là il faut pas rester seuls.

Mick : Merci maman !

Le repas se poursuit et on parle de pleins de choses. On passe tout l'après-midi ensemble dans la sublime maison des Schumacher.

Gina, Clémence, Mick et moi parlons un bon moment ensemble. On a vraiment une complicité les quatre, comme une vrai fraterie.

Gina : Ça m'a fait beaucoup de peine d'apprendre ce qu'il vous était arrivé. J'aurais voulu être là pour vous deux.

Mick : Tu pouvais pas savoir et puis ça n'aurait rien changé.

Gina : Oui t'as raison, mais j'aurais pu vous soutenir, faire quelque chose pour vous.

Moi : T'es choue, mais on peut pas revenir en arrière, ça s'est passé comme ça, et maintenant on aimerait passer à autre chose.

Clémence : Tu sais, Lando a eu vraiment peur pour toi. Il s'est beaucoup inquiété pour toi et il m'appelait tout le temps pour avoir des nouvelles de toi.

Moi : Il est adorable ce gars. D'ailleurs, c'était le premier à me sauter dans les bras.

Clémence : Ça m'étonne pas de lui. Et sinon, pour changer de sujet, je vais repartir avec vous pour Monza. Lando me manque trop.

Moi : Oooh non... on t'aura sur le dos pendant le week-end, dit-je en rigolant.

Clémence : Faudra t'y habituer p'tite sœur, je te rappelle que mon mec fait aussi la course et que je saisi chaque occasion de le voir.

On rigole les quatre et on va rejoindre nos parents qui discutent toujours sur la terrasse.