Schumi Jr.

L'Été Approche

Depuis que Mick m'a confié ses doutes à propos de nous deux, on fait comme si rien ne s'était passé, et c'est perturbant, mais c'est mieux comme ça. On s'est dit qu'on allait voir sur les semaines à venir si ça fonctionnerai toujours entre nous, malgré la distance à cause des déplacements.

C'était en avril et maintenant on arrive en été. Depuis le mois d'avril on s'est revu plusieurs fois, et rien n'avais changé entre nous. On se taquinait toujours autant, et on était toujours aussi proche. Mais j'espérais que ça irait un peu plus loin pendant l'été.

J'ai pris trois semaines de vacances pour profiter de l'été. Je m'ennuie pas une seule journée. J'ai toujours quelques chose à faire. Je trouve quand même des moments pour voir Mick. Mais sur mes trois semaines, deux d'entre elles sont des semaines de Grand Prix, ce qui nous laisse pas beaucoup temps.

Quand on a enfin pu trouver un moment, il est venu me chercher mais je savais pas où on allait. Je suis rentrée dans la voiture et il me dit :

Mick : J'aimerais partagé avec toi un endroit où j'aime bien aller seul normalement. Me dit-il avec les yeux doux.

Je lui répond, et on part pour ce mystérieux endroit.

Étant donné que je connais ma région, avec les routes qu'il prend, je devine où il m'emmène, et je ne me trompe pas.

On arrive dans un village et il parque la voiture sur le parking près de l'école. On sort et on marche un bout. On arrive sur une place de jeux.

Mick : Voilà, on est arrivé !

Moi : C'est super beau !

Mick : Ma mère nous emmenait souvent ici, pendant que mon papa était en déplacement. D'ailleurs, tu ne sais peut-être pas mais tout ce que tu vois là, c'est mon père qui a financé. Les enfants du village n'avaient pas de place de jeux et mon papa leur a offert ça. M'explique-il tout fière.

Moi : C'est hyper généreux de sa part.

Mick : Mon père toujours été comme ça. C'est quelqu'un de bien. Quand je viens ici, ça me rappelle les années jusqu'à mes neuf ans, et quand je vois ça, ça me fais repenser à des bons moments avec ma famille avant ce putain d'accident. Me raconte-il nostalgique.

Je lui prends la main et il continue.

Mick : C'est pas tous les jours facile mais avec le temps, j'ai réussi à surmonter cette colère, cette tristesse et surtout ce manque. J'aimerais tellement que ça revienne comme avant, je perds pas espoir.

On se regarde et je dois bien avouer que tous ce qu'il vient de me dire, ça m'as touchée.

Mick : Ça va ? Tu as l'air toute perturbée.

Moi : Non ça va, c'est juste que c'est la première fois que tu me parle de ton père.

Mick : Oui, c'est possible. C'est un sujet assez délicat donc j'en parle pas facilement.

Les minutes passent et il continue a partagé des souvenirs de son enfance. Ça me touche qu'il se confie à moi, ça prouve qu'il tient à moi.