Regrets, aléas de la vie

chapitre 6

6
Naa: je comprend que tu sois triste mais ce n'est pas de ta faute, arrêtes de te culpabiliser, remercies le bon dieu qu'il soit encore en vie et maintenant relèves la tête affrontes tes problèmes et repentis toi confis tes problèmes a dieu. On va aller dîner et se coucher demain est un autre jour.

Le lendemain après le petit déjeuner Saly vint trouver Naa assise sur un banc.

Saly : où est ce qu'on s'était arrêtée hier?

Naa: écoutes ma chérie tu n'es pas obligée après la nouvelle que tu as reçu hier je comprends que tu ais besoin d'être seule.

Saly : Non j'en ai besoin pour changer un peu d'idée.

Naa: on s'était arrêté à ton choix de rester étudier au Sénégal.

Saly : oui, je me suis inscrite au mois d'octobre à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar à la faculté de droit, et avec ma mention j'avais droit à un lit et je pouvais héberger deux à trois personnes et là aussi il avait fallu convaincre mon père de me laisser loger vu qu'il n'aimait pas trop l'idée de me savoir loin de la maison mais il a finit par accepter. J'ai donc hébergé mes deux meilleures amies Sacha et coumba, nous étions logés au Pm5 qui autrefois était le pavillon des mariés d'où son nom PM. Il y avait trois lits dans la chambre et la chambre pouvait contenir entre neuf et quinze etudiantes.
Lors des inscriptions, il y avait un comité d'accueil dans chaque faculté pour faciliter la tâche aux nouveaux bacheliers. La plupart des hommes des comités s'intéressaient aux nouvelles pour soit disant les aider pour les cours et autres. Puisque j'avais l'approche facile j'en profitais pour me lier d'amitié avec les membres haut placé de l'amicale.
En quelques temps je m'étais lié d'amitié avec le president de la faculté de droit, au début il voulait qu'on soit plus que des amis mais j'avais très vite été claire avec lui, il était certes un garçon très beau avec un sourire de rêve mais son seul défaut était qu'il et était un coureur de jupons et utilisait son statut pour attirer les filles. Je lui avais soumis mon désir de faire partie de l'amicale, il m'avait demandé d'attendre les élections qui devait se dérouler en mai, il savait que j'avais du potentiel car en 5mois j'étais connue et appréciée par tous les étudiants de la première année et c'est pour cela qu'il m'avait prit sous son aile ce qui ne plaisait pas à sa copine qui pensait que j'étais sa rivale.
les élections se déroula avec beaucoup de tensions les uns engageaient des nervis les autres utilisaient les marabouts pour arriver à leurs fins. Pour ne pas me laisser intimider au jour du vote j'étais venue habillé d'un short, un t-shirt et des training prête à me battre car la veille un des nervis m'avait giflé cela ne devait plus se reproduire. Au moment des votes une bataille rangé avait éclaté et les coups provenaient de partout, sans réfléchir j'avais frappé d'une grosse Pierre un des nervis qui me tenait par le col, c'est de là que les étudiants m'avaient surnommé la lionne. Le lendemain les résultats étaient sortis et je fus nommé vice présidente de l'amicale.
Le discours qui m'avait vraiment propulsé était celui du 8 mars de ma deuxième année ou le président de l'amicale après avoir parlé avait conclu en ces termes.

Président Jacob : comme derrière chaque grand homme il y'a une grande dame je vais donner la parole à la lionne une battante qui est toujours présente pour sa faculté.

Moi : chers étudiants mon ami Jacob a dit que "derrière chaque grand homme il y'a une grande dame" certaines femmse ambitieuses diront "qu'à côté de chaque grand homme il y'a une grande dame " et d'autres plus ambitieuses iront jusqu'à dire que "Devant chaque grand homme il y'a une grande dame " eh bien moi je maintiens que derrière chaque grand homme il y'a une grande dame car un support n'est jamais à côté ni devant mais derrière et pourtant sans ce support cette chose n'est rien, quand on parle de la beauté d'un bâtiment on parlera jamais de ses fondements or sans ceux ci le bâtiment ne tiendra pas alors oui chers étudiants je préfère garder ma position de derrière.