chapitre 4

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Moi: écoutes papa je ne veux pas partir ,je sais déjà ce que je veux faire de ma vie, c'est tout tracé le reste n'est que formalité, je vais étudier le droit, je serai une trés grande avocate tu verras et en parallèle mener une carrière politique je veux changer la politique de notre pays et je sais que j'en suis capable. Après ma licence j'irai à Yell pour obtenir mon master et revenir. Je ne veux pas partir pour la simple raison que je veux être un pure produit de mon pays nous avons de bons professeurs alors pourquoi aller chercher ailleurs ce que j'ai dans mon pays.

Père Matar se tut un instant puis replique: C'est risqué ce que tu veux faire, mais C'est ta vie et ton avenir je ne forcerai aucun de mes enfants a choisir autre chose que ce qu' ils ne désirent concernant leur avenir et j'espère que tu as bien réfléchi?

Moi : oui papa c'est mûrement réfléchi.

Père Matar : alors je t'encourage ma chérie.

               Fin de la discussion

Gardienne: vous avez de la visite saly Diop.

 Saly étonnée: vous vous trompez sûrement, j'ai personne dans la vie.

Gardienne: écoutes je n'ai pas ma journée alors dépêches toi.

Saly en entrant dans la salle de visite: qu'est ce que tu fais ici,ton père ne te l'avait t- il pas interdit.

Aicha Diop: peux-tu arrêter ta fierté mal placé et venir t'asseoir.

Saly : trois mois aicha tu es restée trois mois sans venir me voir sans savoir comment je me portais, je me suis sentie seule,délaissée et rejetée.

Aicha Diop : ma petite chérie si ....

Saly se tournant vers la porte de sortie : a dieu aicha.

Aicha Diop : papa est malade.

Saly: qu'est ce qu'il a et depuis quand?

Aicha Diop : calme toi et viens t'asseoir. il a eu un AVC le jour de ton jugement et....

Saly : quoi? comment ça?

Aicha Diop : laisses moi terminer.

           Flash back

En sortant de la salle d'audience la famille Diop avait prit un taxi pour rentrer et dans la voiture régnait un silence de mort, arrivé à la maison mère Fatima avait  commencé à verser de chaudes larmes.

Saliou Diop le frère aîné de Saly: ne pleures pas man tout ça c'est de ta faute papa tu as gâté Saly elle avait tout ce qu'elle voulait, tu cédait à toutes ses caprices et quand on te le reprochait tu pensait qu' on était jaloux d'elle, tu n'a jamais accepté qu' aucun de tes enfants ne logent à l'université mais tu a cédé avec Saly à cause de tout cela nous sommes la risée du quartier j'ai honte d'être son frère.

Mère Fatima: tais toi saliou.

Père Matar : non laisse le il a raison c'est de ma faute, je vais monter sur la terrasse pour rattraper mes prières et ne me derangez pas.

Père Matar avait vieilli d'un coup,il avait le poids du monde sur ses épaules, il voulait rester fort mais il avait une boule dans la gorge et espérait que tout ceci soit un rêve. Après avoir fait ses ablutions père Matar avait fait deux rakkas en guise de remerciement envers son seigneur puis tendit les mains vers le haut les larmes aux yeux.

Père Matar : mon dieu où est ce que j'ai fauté qu' ai je fait pour mériter celà, pourquoi elle ?l'ai je trop gâté ? L'ai je mis au dessus de mes autres enfants? Je ne mérite pas un enfant comme elle surtout avec tous les sacrifices que j'ai fait pour elle, donnez moi la force de surmonter tout cela mon dieu protégez mes autres enfants mon dieu et s'il devait leur arriver malheur que cela m'arrive a moi.

En disant cela il hoquetait ses larmes coulaient a flot, il avait mal, son coeur accelerait et il commençait à avoir le corps lourd il voulait appeler sa femme mais rien ne vint. Son dernier mot fut.

Père Matar : allahuakbar .

Regrets, aléas de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant