Regrets, aléas de la vie

chapitre 5

5
En disant cela il hoquetait ses larmes coulaient a flot, il avait mal, son coeur accelerait et il commençait à avoir le corps lourd il voulait appeler sa femme mais rien ne vint. Son dernier mot fut.

Père Matar : allahuakbar .
 
Mère Fatima  priait elle aussi dans sa chambre et demandait protection sur sa famille.

 Mère Fatima : mon dieu donnez la force à mon mari de surmonter cet épreuve et protégez ma fille en prison soutenez la comme il se doit je place ma confiance entière en vous aujourd'hui plus que jamais.

Ayant terminé mére Fatima s'était rendue compte que son mari était sur la terrasse depuis plus de deux heures de temps, elle décida de monter lui demander de descendre.

 Une fois en haut, elle le trouva allongé sur la natte, elle pensait qu' il dormait.

Mère Fatima : Sangu bi il se fait tard on devrait descendre, il y a du vent ici.

Père Matar ne répondait pas, elle s'était rapproché d'avantage pour le secouer mais il ne bougeait toujours pas.

Mère Fatima : wouye sama ndéye Pa matar dém na eyway boulma deff li wakho ma wone liiiii(mon dieu pa matar s'en est allé, ne m'inflige pas cela).

Ayant entendu les cris les enfants et les voisins étaient  accouru. Momar un des voisins  qui était  infirmier s'était approché pour verifier les dires de la dame.

Momar: poussez vous, il respire toujours.
 Ousmane(l'autre voisin) amène ta voiture on l'amène à l'hôpital.

Deux heures plus tard après leur arrivé à l'hôpital le médecin leur annonça que père Matar avait eu un AVC et avait été sauvé de justesse. Il avait perdu la mobilité de sa partie droite et lui fallait des séances de rééducation pour le soigner.

           Fin du flash back

Aicha Diop : c'est pour cela que j'ai pas eu le temps de venir te voir, en plus de mon travail du matin je travaille comme serveuse dans un restaurant. Saly tu m'écoutes.

Saly Diop: Mon père a failli mourir à cause de moi et il est maintenant paralysé.

Aicha Diop : écoutes tout ce qui arrive n'est que la volonté de dieu, tu n'es fautive en rien.

Saly Diop: et il fait ses séances comme il se doit ?

Aicha Diop : écoutes c'est un peu dur il doit faire deux séance chaque semaine et chaque séances coûte 100.000 frs, donc avec mes deux jobs, il peut juste faire deux séances le mois.
Saly diop: tu te rappelles de mon coffre fort sous mon lit?

Aicha Diop : oui

Saly Diop: la clé est sous mes habits si tu l'ouvres, tu y trouveras dix million que le président de la république m'avait donné pour battre campagne, récupères le et soignes papa je comptais le garder pour ma sortie mais il y'a plus urgent.

aicha Diop: En parlant du président, il va faire quelque chose j'espère?

Saly : Non, il ne veut pas être mêlé à tout cela surtout que ses concurrents m'accusait d'etre sa maitresse.

aicha Diop :non écoutes tu auras besoin de ça à ta sortie donc gardes cet argent.

Saly Diop: je vais me débrouiller comme d'habitude à ma sortie. Et arrêtes ton travail de nuit c'est pas bien pour ta réputation. Dis à papa que tu as fais un prêt pour avoir le soigner.

aicha Diop : en plus je suis exténuée pour dire vrai. Mais toi ça va, tu t'adaptes? Tu as maigri.

Saly : t'inquiètes pas pour moi je m'habitue à ma nouvelle vie.

aicha Diop. Tu ....

Gardienne: la visite est terminée je vous ai laissé plus de temps qu'il n'est permis.

Saly : vas y et prends soin de la famille s'il te plait. Et reviens me voir j'ai besoin de toi.

aicha Diop : je viendrai tous les jours si possible ma chérie prends soin de toi.

Aicha Diop avait réussi à arracher le sourire a saly qui visiblement était perturbée et inquiète par les nouvelles.

Une fois dans la chambre Naa lui demandait qui était venue lui rendre visite.

Saly : c'est ma soeur et apparemment mon père a failli mourir à cause moi.

Saly lui raconta ce qui s'était passé depuis sa condamnation.

Naa: je comprend que tu sois triste mais ce n'est pas de ta faute, arrêtes de te culpabiliser, remercies le bon dieu qu'il soit encore en vie et maintenant relèves la tête affrontes tes problèmes et repentis toi confis tes problèmes a dieu. On va aller dîner et se coucher demain est un autre jour.