chapitre 11

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Moi (sourire espiègle ) : je ne cherche pas de travail pour le moment M. Le président et en trouver n'est pas un problème pouhr moi.

M. Le président : alors vous voulez quoi?

Moi : déjà pour commencer je vous garantie non seulement les étudiants de toutes les universités mais aussi toute la jeunesse sénégalaise oui parce que je suis appréciée de tous de par mon charisme et de par mes ambitions, tous les jeunes s'identifient à moi, avec moi vous avez tout à y gagner en échange une fois que vous redeviendrez président vous me nommerez ministre de la jeunesse et ce sera gagnant gagnant.

M. Le président : écoutez ces promesses sont bien beau mais sois réaliste vous êtes encore jeune donc vous avez tout le temps pour celà.

Moi : voyons Mr je sais que je suis votre dernière carte avec moi c'est la réussite assurée et c'est ma seule condition si vous acceptez vous savez où me joindre la j'ai d'autres RV politiques. (En me levant)

M. Le président : attendez,   je suis d'accord j'accepte.

Moi : d'accord pour commencer j'aurais besoin de 20 millions pour battre campagne et pour mes déplacements aussi.

M. Le président : l'argent n'est pas un problème en sortant vous aurez 25 millions en liquide, par où commencer ?

Moi (essayant de cacher ma surprise) : pour le moment je n'ai pas besoin de m'afficher auprès de vous, essayez de porter des habits moins strictes, affichez vous le plus souvent possible avec votre femme les jeunes adorent les histoires d'amour, valorisez les femmes dans vos discours montrez leur qu'elles sont indispensables, impregnez vous des problèmes des jeunes, montrez aux sénégalais que le temps est venu pour nous de ne plus dependre de  l'occident et le plus important ayez l'air plus cool.
Moi j'entrerai en jeu quand les jeunes commenceront à s'intéresser à vous grâce à mes conseils.

M. Le président : pas bête du tout.

Moi : je vous l'ai dit, avec moi c'est la victoire assurée,  on se revoit dans un mois entre temps restons en contact je vous contacterai si nécessaire.

Comme promis, il avait demandé à l'un de ses assistants de me préparer le sac d'argent en sortant. Je n'etais pas dupe je savais qu'il n'envisageait pas de me nommer ministre de la jeunesse aussi facilement ,mais j'allais faire en sorte qu'il fasse la promesse en public et de ce fait il n'aurait pas d'autres choix que de me nommer, ce n'est pas un mauvais président il est juste entouré de mauvaises personne.  Dernièrement il y'avait eu soulèvement populaire a cause des mauvais conseils qu'ils avait reçu.
Je sais que j'étais ambitieuse mais j'avais pas rater l'opportunité d'étudier dans la plus grande université du monde pour me terrer dans l'ombre, j'avais mon destin tout tracé dans la tête, être ministre était juste une étape de mon ascension. Je comptait devenir la première femme et la plus jeune présidente du Sénégal.
Aidée par Fallou nous sortons du palais , j'avais le visage neutre donc il ne pouvais rien déceler, nous prenions un taxi direction la corniche, arrivé la bas je sautais au cou de Fallou avec un cri strident ensuite je lui expliquais ce qui s'était passé avec le président, lui il n'arrêtait pas de me regarder avec le sourire jusqu'au deux oreilles puis il me dit:

Fallou: tu sais je suis fier de la personne que tu es, tu es la femme la plus forte que je connaisse tu es belle machala intelligente ambitieuse, même dans mes plus fou rêves je n'aurais jamais pensé t'avoir dans ma vie. Non li ligueyou ndéye rk la meuna nékk.

Moi (éclatant de rire face à sa dernière phrase)  : waouhhh, je.... Je ne sais pas quoi dire j'ai aussi beaucoup de chance de d'avoir dans ma vie, sans le savoir tu es mon rock tu es celui qui m'empêche de tomber à chaque fois tout va mal, sans le savoir ton amour me rend forte, (avec les larmes), sans le savoir te voir te surpasser pour moi me donne des ailes, sans le savoir t'avoir près de moi me fait tout le temps repousser mes limites pour me surpasser,  je trouve refuge dans tes bras,  entendre ta voix le matin me donne la force d'affronter le monde tu es mon hercule.

Sans se soucier des passants il avait capturé mes lèvres pour un long baiser.

Regrets, aléas de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant