chapitre 3

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Saly.
-j'ai trois frères et soeurs mon père est professeur de français et ma mère professeur de PC dans le même lycée, nous avons toujours vécu  a golf Sud, j'ai toujours été la préférée de mon père, il cédait à toutes mes caprices et la seule fois où il m'a frappé c'était quand il avait repeint la maison et que j'avais prit des crayons noir pour décorer le salon, j'avais cinq ans à cet époque.
 La préférence de mon père a mon égard me valait la jalousie de mes frères, on se chamallait souvent mais aicha Diop mon aîné de deux ans était plus qu' une soeur c'était ma deuxième mère,je me rappelle petite j'étais tout le temps collée à elle. Ma mere Fatima Gueye était la douceur personnifié,elle était patiente et gentille avec tout le monde mais reprochait parfois à mon père de m'avoir trop gâté.
Quant à moi les gens me considéraient comme belle avec ma noirceur d'ebene éclatante, mes yeux de biche un regard innocent et une taille parfaite,  mais je n'étais pas du même avis qu'eux je ne me trouvais vraiment pas belle et détestais entendre les gens me complimenter, j'étais aussi très belliqueuse, bagarreuse et avais un fort caractère, déjà très jeune je debattais avec mon père pour négocier telle ou telle chose et ne lâchais jamais prise tant que  j'avais pas réussi, mon père se tordait de rire mais finissait toujours par céder, il disait souvent que je deviendrais une très grande avocate.
J'étais excellente à l'école je ne supportais pas d'être la deuxième de ma classe. Un jour alors que j'étais en classe de Cm2,  j'étais 2eme de ma classe lors de la deuxième composition, il a fallut que mon maître appéle mon père parce que je refusait de sortir de la classe, je voulais qu'il revoit son calcul car c'était impossible pour moi d'être devancée.
Les années passaient et j'étais devenue un garçon manqué, je jouais au foot, au basket et me cachait même pour faire des courses de moto, c'était ma phase de puberté et de rébellion, je n'étais pas intéressé par les garçons, je me bagarrais même avec ceux qui osaient me faire la cour.
Notre principal de collège avait proposé à mon père de me laisser faire la candidature libre mais ce dernier a refusé préférant me laisser grandir normalement. J'eus mon befem  en étant première de mon centre et mon père m'envoya passer mes vacances en France auprès de sa soeur qui vivait là bas, ce qui n'avait pas plu à mes frères mais mon père répondait toujours.

- kou deff lou reuy am lou reuy.

Mes années lycée faisaient partie de mes plus belles, je commençais à prendre conscience de ma beauté, j'étais devenue plus féminine, intègre et toujours aussi douée au lycée j'avais un quote tout le monde me connaissait j'étais la présidente du foyer socio-culturel. Quand je n'avais pas cours j'adorais rester des heures à parler politique avec le proviseur. C'est à cet époque que j'ai su que je voulais mener une carrière politique, j'adorais cette sensation d'être écouté, applaudie, et de faire partie des gens qui captait l'attention de son public.
J'eus mon bac avec la mention honorable et j'avais deux bourses d'études, une en France et l'autre à l'université de Yell aux États unis. Mes parents étaient fiers de moi ma mère pleurait de joie et elle avait fait le tour du quartier pour le dire à ses amies. Mon père plannifiait déjà mon voyage.

Père Matar: alors ma chérie tu as déjà fait ton choix sur le pays où tu veux étudier?

Moi: oui papa.

Père Matar : et C'est ou? En tout cas à ta place je choisirai Yell C'est une université renommée ce serait un très bon choix déjà que tu parles anglais tu n'aura pas de problème

Moi: mon choix C'est le Senegal Papa.

Père Matar: pardon? Tu perds la tête où bien C'est une blague?

Moi: Non papa, je...

Père Matar : écoutes ma chérie si C'est parce que tu as peur de te séparer de nous ne t'inquiètes pas j'ai un cousin qui est là bas, tu pourra loger avec sa famille et je pourrai même venir te voir tous les six mois.

Moi: écoutes papa je ne veux pas partir ,je sais déjà ce que je veux faire de ma vie, c'est tout tracé le reste n'est que formalité

Regrets, aléas de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant