chapitre 20

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je n'ai jamais mangé de coucous aussi bon de ma vie (la vous avez compris que c'est mon ventre qui parle pas moi), après avoir mangé je  remerci vivement le gardien.

Gardien : je reconnais ce regard tu sais

Moi : pardon? Quel regard?

Gardien : ce regard vide et triste que tu as, je te regarde et je vois rien dans tes yeux aucun sentiment comme si tu avais baissé les bras,  comme si tu voulais mourir

Moi : comment tu ...

Gardien : comment je sais ? Je suis déjà passé par là aussi , comment j'ai fait pour me relever ? J'ai continué à recevoir les coups de la vie mais tout en avançant et un jour j'ai eu aussi droit à mon lot de bonheur ,je suis certes pas riche mais je suis heureux alors bats toi jeune fille.

Moi : me battre pour quoi? Pour qui?

Gardien : pour toi très chère

Moi : je n'ai nulle part ou aller

Gardien :tu t'appelles comment ?

Moi: Saly

Gardien : moi c'est Malick, je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de t'aider, je suis de garde toutes les nuits sauf le jeudi donc tu pourra venir dormir ici mes jours de garde mais comme je te l'ai dit tu dois partir avant 06h chaque jour,  tu fais quoi dans la vie?

Moi: j'ai essayé de trouver du travail mais ils demandé tous un casier judiciaire et (réalisant en avoir trop dit)

Malick : tu as été en prison? Je comprends mieux maintenant mais je ne te juge pas pour autant la vie t' offre une seconde chance.  Tu ira chercher du travail chaque jour et tu vas trouver inchala

Moi (les larmes aux yeux ) : merci du fond du coeur

Gardien : viens je te montre les toilettes, tu vas prendre une douche parce que la tu ne sens pas la rose .

C'est ainsi que commença ma routine chaque jour je me levais à cinq heures du matin,  me douchais,et faisais ma prière,  malick me remettait 100frs pour le petit déjeuner puis je sillonais la ville a la recherche de travail durant un mois presque toutes les réponses ont été négatives. J'ai eu à travailler dans une maison comme domestique mais j'ai arrêté au bout de trois jours, déjà c'est une grande maison de 5 chambres et le premier jour la dame m'a remis une montagne de linge et m'a signifié qu'elle ne donne pas le petit déjeuner à ses employés et même pour le repas de midi je dois attendre que la famille mange d'abord pour le faire, c'est vers 19h que j'ai terminé le linge et je devais rentrer à pied le deuxième jour en plus des travaux ménagers, du repas que je devais cuisiner je devais aussi repasser le linge que j'avais lavés la veille et au troisième jour elle me demanda de faire le grand ménage de la maison c'est la que j'ai compris que c'était du suicide là j'ai tout simplement déposé le  balai et je suis allé me changer , quand je suis revenu de la pièce ou je me changeais j'ai demandé à la dame de me payer les deux jours que j'avais fait chez elle parce que Bayina mais elle a refusée de me payer j'ai du repartir les mains vides.
Malick un ange tombé du ciel au début je pensais qu'il maidait juste parce qu'il voulait quelque chose en retour mais non il a une femme et deux enfants et j'ai même rencontré sa femme une très belle et douce femme,  je n'ai jamais connue d'amour fraternel avant lui je lui dois beaucoup sans le savoir il m'a sauvé du suicide que j'allais commettre.
Au bout d'un mois je ne trouvais rien de concret je commençais à décourager aujourd'hui je me suis un éloignée de la ville pour élargir mes recherches mais toujours rien je du rentrer à pied jusqu'à l'entreprise le moral à zéro. Arrivée là bas je prends ma douche et rattrape mes prières et je m'apprête à me coucher je n'avais pas envie de parler

Malick : kou tougne sama rakk way (qui t'a fait du mal)

Moi : je ne suis pas d'humeur Malick

Malick : qu'est ce que tu as ?

Moi : dara dama décourager rek  (rien je suis juste découragée)

Malick : hmmm leves toi j'ai quelques chose à te dire.

Moi :.....

Malick : voilà je ne voulais rien te avant d'en avoir la certitude, j'ai parlé de toi au directeur de mon agence, il se trouve que je fais parti de ses meilleurs éléments et il me fait confiance, je lui ai dit que tu es ma soeur et tu as besoin de travail,

Regrets, aléas de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant