chapitre 16

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je pris alors la decision, malgré mes maux de reprendre l'horaire pour revenir à Dakar, une fois dans la voiture 7 places,  je pris place a l'arrière et avais payé les deux places vides de l'arrière pour m'allonger, les autres passagers me demandais si j'étais malade je leur répondais juste que j'avais le palu rien de grave.
Durant tout le voyage je priais Dieu de me laisser voir ma famille une dernière fois,  je ne souhaitais même pas à mon pire ennemi la douleur que je ressentais, et je ne voulais surtout pas mourir en commettant ce si grand pécher. Durant tout le trajet je dû m'accrocher à l'image de ma famille pour ne pas sombrer mais au niveau d Rufisque, je sentais la force me quitter,  j'eus juste le temps de demander de l'aide avant de m'évanouir.
Je m'étais réveillé deux jours plus tard dans un hôpital à rufisque, comprenant que j'allais avoir des problèmes car les médecins n'allaient pas tarder à alerter les forces de l'ordre s'ils ne l'avaient pas déjà fait pour avortement clandestin. Je décidais alors de retirer la perfusion pour me faufiler discrètement de l'hôpital, mais c'était trop tard deux  policiers étaient devant la porte et s'apprêtaient à entrer dans la chambre.

L'un des policiers : ou comptez vous aller vous voulez vous enfuir?

L'autre: Mlle Diop vous êtes en état d'arrestation pour avortement clandestin veuillez nous suivre svp.

Ils m'avait amené à la brigade de rufisque où ils m'autoriserent un appel,  je composais alors le numéro de Fallou, il rappliqua 1h plus tard, le commissaire lui expliqua la raison de mon arrestation, il demanda alors à me parler, il m'avait surtout réconforté et m'avait demandait d'appeler mes parents avant que les medias ne s'en chargeaient. Je lui remit alors Le numéro de téléphone d'un de mes professeurs, avocat à la barre, le soir je recevais la visite de mon avocat et je lui expliquais tout il m'ecouta puis me dis

Me. Fall: je ne vais pas vous mentir vous risquez gros, vous ferez de la prison et vous risquez jusqu'à 10ans de prison ferme, tout ce que je peux faire c'est réduire la sentence au maximum.

Moi : donnez moi votre téléphone je veux contacter le Pr pour voir s'il pourra étouffer l'affaire.

Telle fut ma déception quand le Pr m'annonca qu'il ne voulait pas être mêlé à cette histoire et de ne plus le contacter je compris des lors que mon sort est scellé.
Je chargeais à l'avocat d'expliquer à mes parents ce qui se passait, 2 jours plus tard je fut déféré à la maison d'arrêt de liberté 6 en attendant mon procès,  mon avocat avait remué ciel et terre pour que le procès se fasse le plus rapidement possible et il obtint gain de cause trois mois plus tard, durant tout ce temps je ne voyais que Fallou qui venait me voir chaque semaine, mais j'avais l'impression qu'il se souciait plus de ce que j'allais dire au procès que de mon état d'âme, il me demandait souvent si je comptais dire au juge qu'il était mon complice voir même le commanditaire de mon avortement ou pas et je le rassurait du mieux que je pouvais jamais je n'aurais pu faire celà.
Le jour de mon procès quand le juge m'avait demandé s'il était au courant de ma grossesse J'avais répondu par l'affirmative, j'allais ajouter qu'il voulait qu'on le garde et que c'est moi qui ai pris l'initiative d'avorter sans l'aviser. Mais hélas il ne m'a pas laissé terminer ma phrase. Quant à mes parents ils ne m'ont jamais donné l'occasion de m'expliquer quand Me Fall leur avait expliqué la raison de mon arrestation mon père n'a jamais cherché à comprendre, il a interdit à toute la famille de venir me voir en prison, ils avaient été présents au procès pour avoir la confirmation de ce qui se disait dans les medias que j'étais un fille de moeurs légère.
Voilà tu vois Ina voici mon histoire,  tout ce qui m'arrive est de ma faute,  j'ai choisi la mauvaise personne et les mauvaises décisions.

Regrets, aléas de la vie Où les histoires vivent. Découvrez maintenant