Les Guerriers de Sang

Chapitre 20 :

Deux jours s'étaient écoulés depuis la défaite du fort. Il faisait nuit et les occupants de Valkyria avaient été pris par surprise. Les Guerriers de Sang les avaient attaqués. Harold s'était levé le plus vite possible de son lit. La cabane était en feu.

— Val, viens ! appela Stoick en tirant sa femme par le bras.

Leurs trois dragons sortirent en trombe de l'habitacle. La maison allait s'effondrer pour de bon, Stoick plongea, en entraînant sa femme et son fils. Ils tombèrent au sol, avant de se relever rapidement, 
Dans le ciel s'était le chaos, certains dragonniers avaient déjà décollé pour repousser les cuirassiers. Au sol les soldats couraient dans tout les sens pour tenter de se protéger des projectiles qui étaient envoyés sur l'île par les bateaux et dragons ennemis.
Dagur, sur le dos de Enquêtueur, atterri à leur côté.

— Ils sont arriver par surprise, on les a pas vu venir. Ils ont une quarantaine de bateaux. Et les cuirassiers sont plus nombreux que nous.

— On doit envoyer nos bateaux à leur rencontre, affirma Stoick.

— Ils ont détruit la moitié de notre flotte pendant la bataille du fort, on risque juste de perdre plus de bateaux. Les dragonniers peuvent essayer de les repousser mais on risque de ne pas de tenir longtemps.

Les paroles de Dagur étaient une triste réalité, ils avaient été beaucoup trop surpris, ils s'étaient affaiblis depuis la bataille du fort. Ils allaient encore perdre. Harold serra les poings, ils allaient reculer, encore une fois. La prochaine étape était Beurk.

— Qu'en pensent les autres chefs ? demanda Stoick.

— Alvin est prêt à se battre jusqu'à la fin mais il n'est pas très optimiste. Mala et Nathalie pensent aussi qu'on arrivera pas à les retenir longtemps.

Stoick regarda tout autour de lui et déclara :

— On sonne la retraite, on quitte l'île, il y a toujours les bateaux dans les grottes ?

— OK, on fait comme ça et oui, ils y sont toujours.

Ils avaient mit des bateaux dans les grottes à l'autre bout de l'île, ils s'agissaient de bateaux cachés qui étaient assez petit pour naviguer dans un couloir en pierre, une sorte de chemin de pierre sembla à une grotte, qui reliait Valkyria à l'océan. Les bateaux pouvaient y naviguer en file indienne.

— Parfait, pendant que les nôtres et les blessés évacuent. Nous on peut essayer de les retenir.

Harold comprit rapidement le message et ne prit même pas la peine de mettre son casque sur sa tête. Il était déjà monté sur la selle et il s'était envolé avec son dragon.
Il se retrouva directement face à un cuirassier. L'homme venait de sortir son épée de son fourreau et Harold prit aussi son arme.

— Prêt mon grand ? demanda-t-il à son dragon.

Le Furie émit un petit grognement en réponse sans quitter son adversaire des yeux.
Le cuirassier fut le premier à foncé vers eux. La distance entre eux se réduisait et bientôt leur deux lames s'entrechoquèrent. Ils croisaient le fer tout les deux sans faiblirent. Les deux dragons, eux se rugissaient dessus et cherchaient à se mettre des coups de griffes. Krokmou avait deux marques de griffes, peu profonde, mais qui laisserait sans doute une cicatrice, sur sa patte avant gauche.
Ils restaient ainsi de longues minutes, à s'affronter sans que ni l'un ni l'autre n'arrivent à prendre le dessus. Harold repoussa de toutes ses forces l'homme qui recula légèrement, toujours assis sur sa selle. Le dragonnier à l'armure noir, se mît debout et sauta sur le dos du Rôtisseur avant d'enfoncer son épée dans le dos de son adversaire. L'homme lâcha un cri d'agonie. Harold n'était pas fier de ce qu'il était entrain de faire mais il le faisait seulement pour sauver sa vie et celle de son dragon.
Le cadavre tomba vers le sol. Harold le regarda chuter et vit en contrebas, Astrid fuir avec ses parents, suivit de Tempête.
Le Rôtisseur s'ébroua dans tous les sens pour faire tomber Harold de son dos et il réussit le garçon chutait vers le vide. Krokmou tira dans le dragon ennemi, il fut assommé et prit la fuite. Il plongea en a toute allure vers son ami. Il arriva à sa hauteur, Harold monta sur son dos et il remonta à toute vitesse. Harold demanda à son dragon si ça allait pour sa patte. Ce dernier en réponse lâcha un ronronnement qui se voulait rassurant, ce n'était qu'une égratignure.