|•Chapitre 28•|

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Je me fis réveiller par des mains qui parcourent mes longs cheveux. J'ouvre les yeux et me retourne, faisant face a Livai qui a arrêter de caresser mes cheveux.

-Moi- Bonjour..

-Livai- Bonjour. Biens dormis? Pour le peu de temps que nous avions?

-Moi- Très bien et toi? Demandais-je en rougissant légèrement.

-Livai- Toujours bien auprès de toi.

-Moi- Quelle heure est-il?

-Livai- 10 heure je crois.

-Moi- Quoi? Et l'escouade?!

-Livai- Du calme, aujourd'hui c'est jour de repos, avec la soirée d'hier personne n'est vraiment apte a s'entrainer, et encore moins l'escouade, ils sont tous encore torchés.

-Moi- C'est vrai qu'ils n'y sont pas aller de mains mortes hier soir.

-Livai- Toi non plus je te rappelle.

-Moi- Oui mais je suis adulte, eux sont encore des adolescents.

-Livai- C'est moi ou on dirait une mère qui parle de ses gosses?

-Moi- Rooh tais toi! Dis-je en balançant un oreiller sur lui et en rigolant.

Je me lève ensuite et vais a la salle de bain. J'enlève la chemise de Livai que je portais comme pyjama puis entre dans la douche. Je chantonne, étant de très bonne humeur aujourd'hui. Soudain des bras m'entourent et une tête se pose au creux de mon cou. Je m'arrêta de chanter mais Livai me demanda de continuer, ce que je fis. Au final nous nous lavons ensemble. Je remet la chemise de Livai pour aller dans ma chambre, m'habiller de ma robe blanche et de ma petite veste bleu. Nous allons ensuite déjeuner et nous croisons Hansi au réfectoire. Ce dernier est en dessus dessous a cause de la fête.

En début d'après midi j'ai décidé d'aller me promener un peu en ville. Je suis seule, Livai doit faire ses papiers. Je marche donc tranquillement jusqu'à ce qu'a un moment, lorsque je passe a coté d'une ruelle que je pensais innocente, des bras m'y entrainent et je n'eu pas le temps de faire un mouvement que la personne qui m'a attrapé me plaque un mouchoir imbibé d'endorfine sur la bouche et le nez. Je m'endormis alors très vite.

Je me réveille dans une sorte de grotte. C'est un grand espace aux murs de terre et seul le trou au plafond est la source de lumière. Devant moi se trouve un couloir et a la gauche de se couloir se trouve une maison de terre en ruine. Moi, je suis enchainé. Mes deux bras sont en l'air tandis que je repose sur mes deux jambes. Je vis alors deux silhouettes venir du grand couloir. Je reconnus tout de suite la première, il s'agit de Zackley. Le second je ne le connais pas, mais il s'agit surement de celui qui m'a kidnappé. Ils arrivent devant moi. Je les regarde avec haine et dégout. Comment des hommes peuvent-ils être aussi monstrueux?

-??-Ouh, votre chien de chasse n'est pas content a ce que je vois.

-Zackley- Il a été en liberté trop longtemps. Il est temps de recommencer a le dresser.

Il sort alors un fouet de sa poche et s'approche encore de moi.

-Moi- Qui êtes-vous?!

-??- Je suis Kenny Ackerman. Ce nom doit te dire quelque chose non?

-Moi- Ackerman...?

-Zackley- Assez! Les chiens ne parlent pas! Dit-il en me donnant un coup de fouet.

-Kenny- Je vais vous laisser a vos occupations. Le connaissant, Livai ne tardera pas a la retrouver.

-Zackley- Bien.

Ce Kenny repart, me laissant seule avec l'homme de mes cauchemars. Ce dernier mes redonne les ordres que j'avais oublié, me donnant des coups de fouet et parfois de couteau. Au couché du soleil il me laissa dans mon propre sang. J'avais réussis a l'oublier, a passer a autre chose, a devenir moi-même. Mais il a fallut qu'il vienne me briser encore une fois. Mais je ne veux pas redevenir cette arme qu'il souhaite que je sois. Je ne veux pas perdre toutes ces années que j'ai mis a reconstruire ma propre personne. Je ne veux pas perdre le bataillon. Je ne veux pas perdre mes camarade, mes amis. Je ne veux pas perdre Livai. J'ai appris comment vivre, comment ressentir les émotions humaines, comment être soi-même. Tous ca.. Toute ma vie.. Je vais la perdre...

Je n'ai plus la notion du temps. Je ne sais plus si je suis ici depuis des jours, des semaines ou des mois. La seule chose que je sais est que je vais bientôt perdre pied. A chaque fois que Zackley venait me torturer je ne laissais pas tomber. Mais j'en peux plus. Je n'ai plus la force d'encaisser ces coups, physiques ou mentaux. Je vais redevenir cette machine a abattre les titans.. Je ne ressemble plus a rien. Ma robe est déchirée de partout, taché de sang et de larmes. Mon corps est recouvert de plaies, de bleus et de sang. Et mes cheveux, ils sont couvert de sang. Il n'a jamais voulu les couper, trouvant que j'étais plus authentique avec. Etant son chef-d'œuvre il faisait de moi ce qu'il voulait. A un certain moment je m'étais dis que le bataillon allait venir a ma recherche, mais.. Au final, ne vaut mieux-t-il pas qu'ils ne me cherchent pas? Je ne leur apporte que des problèmes. Je n'ai pas réussis a sauver mon escouade, mes bras ont du couter une fortune a Erwin et ils doivent me protéger de Zackley. Sans moi l'escouade serait toujours en vie? Sans moi, Erwin aurait investit cet argent dans une nouvelle expédition qui aurait été prodigieuse? Sans moi, ils n'auraient pas eu a détester Zackley. Peut être que pour tout le monde, le mieux a faire serait de redevenir cette arme, ou de disparaitre de ce monde impitoyable.

*PDV Livai*

Ca fait deux semaines. Deux semaines de vide. Deux semaines de recherches infructueuses. Deux semaines sans elle. Depuis qu'elle a disparu, jour et nuit je cherche ou elle peut bien être. Depuis je suis devenu plus froid que je ne l'ai jamais été. Mais en réalité, derrière la porte de mon bureau je laisse couler mes larmes. Depuis, plus personne n'est heureux au bataillon. Plus personne ne sourit, ne rie. Erwin fait tout ce qu'il peut pour la retrouver aussi, ainsi qu'Hansi et l'escouade. Elle me manque. Son sourire me manque, son rire enjôleur me manque, ses yeux précieux me manque, sa chevelure d'ange, ses bras , son caractère, sa présence, ses baisers... Tout me manque. Nous savons bien que c'est cet enfoiré de Zackley qui l'a kidnappé mais moi, j'ai l'impression qu'il n'y a pas que lui. Il a du employé quelqu'un, et ca je crois savoir qui c'est. Si un jour on m'aurait dit que je le reverrais, je ne l'aurais pas cru. Mais si je le croise, je n'hésiterais pas a le tuer. Kenny. Tu as oser t'en prendre a ce qui m'est de plus cher au monde. Attend toi a payer.



















//L'homme Impénétrable Et La Poupée De Guerre//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant