Voyant que Hannah s’est endormie dans le canapé, Neymar c’est juste permis de lui déposer un baiser sur la joue et de la couvrir d’un drap, en espérant juste que ça lui réchauffe pour la nuit. Il s’est assis près d’elle à l’observer un long moment.
« Bonne année Hannah. » Chuchote-t-il avant de se lever du canapé pour prendre son téléphone sur la table basse.
Il écrit des SMS à des amis, et de temps en temps, il s’arrête pour y réfléchir, comme-ci qu’il veut juste donner une touche d’originalité à chaque message en rajoutant une phrase personnel pour chaque personne.
Une fois finis, il dépose son téléphone sur la table et se lève du canapé et marche vers la chambre de Carolina. Il ouvre la porte et voir le corps de sa femme inerte sur le lit d’hôpital, ayant toujours ses fils accrochés à elle. Neymar ne bouge pas, il ne fait qu’observer sa femme. Passant de ses cheveux blonds à ses yeux fermés pour aller vers ses lèvres et ensuite vers sa main, ou le bracelet qu’il avait offert pour son anniversaire y est toujours accroché.
« Bonne année Carolina. » Murmure-t-il en s’approchant du lit.
Il prit une chaise se trouvant au coin de mur et l’emmène vers le lit, il s’assoit tranquillement, ayant toujours ses yeux vert dirigés vers Carolina.
« C’est la première fois, que je passe une année sans toi, je veux dire, le Nouvel-An et Noël. Davi-Lucca voulais absolument te voir debout, je crois qu’il se rend compte de ce qui se passe. Je – je ne peux plus rien lui cacher Carolina tu sais ? Il grandi et il devient de plus en plus intelligent. »
Il saisit alors la main de Carolina, la frêle main, Neymar sent presque ses os, il a même l’impression que bientôt, ils transperceront sa peau devenus blême. C’est juste horrible. Il caresse de son pouce la main de Carolina, le regard toujours figés sur elle.
« J’ai rencontré quelqu’un, une fille. Elle s’appelle Hannah, elle dort en ce moment, elle est à la maison. Tu sais qu’elle m’aide beaucoup ? Je ne sais pas si je serai encore ici si elle n’avait pas été là. Je veux dire, elle me donne en quelque sorte espoir et m’aide beaucoup dans des moments difficile, c’est même la seule à m’avoir vu autant pleurer. Je l’apprécie beaucoup. » Il presse ses doigts autour de ceux de Carolina. « C’est la seule qui croit vraiment en moi. – Le pire c’est qu’on s’est rencontrés dans un supermarché quand on devait acheter un cadeau pour Noël – oui elle à un enfant, une fille du nom de Lucy, c’est la meilleure amie de Davi – et on s’est croisé plusieurs fois, jusqu’au moment où j’ai dit que tu as un cancer alors qu’une femme voulait prendre ton cadeau qui est à côté de toi à présent. » Il avale difficilement sa salive. « Elle m’a aidé, et quand elle a dû partir, elle semblait si triste et m’a dit qu’on allait sans doute se revoir, j’ai pensé que non, cela était impossible, mais on s’est bien revue. »
Il soupire longuement avant de passer sa langue sur ses lèvres devenus sèches entre-temps, et passe une main dans ses cheveux bruns. Il ne sait plus quoi faire, il ne s’est plus si il doit se confier encore ou non. Il ne s’est même pas si sa l’aide ou que même, si Carolina l’écoute. Et il se trouve soudainement stupide.
« Carolina – Carolina si jamais – si jamais je retombe amoureux, d’une autre personne que toi – que – que ferais-tu ? » Il caresse les longs cheveux blonds de Carolina. « Est-ce que je te ferais du mal ? Hein ? » Il enlève sa main brusquement des cheveux de Carolina et les pose sur ses genoux en serrant fort son pantalon. Il se mort la lèvre instinctivement avant de dire : « Carolina pourrais-tu me répondre ? Juste répondre à ma putain de question. » Il serre sa main formant un poing et frape soudainement le meuble en bois situé près de lui. « Carolina je t’en supplie, je ne veux pas que tu partes d’accord ? Je veux juste que tu ouvres tes putains de yeux et que tu y survives, il y à moi, Davi-Lucca, d’accord ? Tu n’as pas le droit de partir. Tu dois rester. »