Le jeune métis se dresse et ne prononce aucune mot. Il semble figé, et moi aussi d'ailleurs.
Sûrement étonné de se revoir dans une tel situation.
Qui aurait penser que ce soit lui. Neymar.
« Bonjour monsieur ! » Lance Lucy. « Davi Lucca est là ? »
« Heu, oui il est à l'intérieur avec ses camarades, va le voir. »
« Oui ! » Cria Lucy.
Lucy lâche alors mon pull, passe en dessous du bras de Neymar et, se mit à courir à l'intérieur de la maison en rigolant.
Elle me laisse seule avec l'homme que j'ai vu la veille, toute gêner.
« Entrez. » Fit-il un sourire aux lèvres.
Il me désigne de sa main le couloir ou les cris des enfants résonnent. Je rentre sans trop le faire patienter, et observe les photos accrochés aux murs peintes aux tons blanc cassé.
Je vois une femme blonde enceinte avec Neymar à ses côté, assis sur un canapé en cuir blanc, tous deux souris. Ils semblent si heureux.
« Je vais voir quelque instant les enfants et je reviens à vous. »
« D'accord. » Dis-je un sourire aux lèvres.
Je me tourne vers une autre photo qui montre un petit garçon aux cheveux blonds, qui ressemble étrangement à la femme à ses côtés, le petit semble avoir que quelques mois sur cette photo, sa mère sans doute, avec un sourire extrêmement contagieux sur cette photo. La photo est prise dans un jardin, mais je ne vois pas Neymar.
Je m'avance, vers une commode en bois ou une photo est encadrée, Neymar et le petit blond que j'ai vu il y a un instant.
« C'est Davi Lucca, mon fils. »
Je me retourne surprise, et voit Neymar dans l'encadrés d'une porte. Il s'avance vers moi mettant ses mains dans ses poches.
« Qui est cette femme sur ses photos ? »
« Carolina. » Dit-il. « Ma femme. »
Il détacha le cadre du mur et passa un doigt sur le verre pour enlever la poussière qui couvrait le beau visage de sa femme.
« Elle est belle. »
« Oui, très belle. »
Il tressaillit et renifle. Il accroche rapidement le cadre de sa place initiale, et passe une main sur son beau visage.
Parler de ça lui fait tellement de mal. Cela se voit tellement.
Je serre mon poing contre mon pull en laine. Je déteste voir les gens souffrir intérieurement comme extérieurement.
Il me fait un sourire.
« Voulez-vous quelque chose à boire ? »
« Non ça ira, merci quand même. »
« Venez-vous asseoir alors. »
Il me désigne alors une porte de sa main.
Je ne refuse pas son invitation est marche en direction de l'endroit qu'il m'a désigné.
C'est donc la cuisine. Il ouvre la porte un peu plus grande pour que nous puissions passez, et me tire une chaise pour que je puisse m'asseoir.
« Merci. »
