Je me retourne en vitesse, et monte les escaliers d’une tel rapidité que je manque presque une marche.
J’ouvre la porte en trombe et voit les enfants regroupés devant une porte, personne ne bouge, ils semblent même tétaniser.
« Davi Lucca ? » Il se retourne les larmes aux yeux. « Monte dans ta chambre et emmène les enfants avec toi. »
Il ne me répond pas mais exécute les ordres aussi rapidement qu’il ne le peut.
Pendant que les enfants se déplacent en silence de mort, j’entre dans la pièce, qu’ils avaient observé. Je vois Neymar, accroupis sur le lit en pleur.
« Appeler les ambulances, quelqu’un s’il-vous-plaît. »
Sans que je ne réponde, je compose le numéro après avoir pris mon téléphone dans la poche encore sous le choc. Il ne m’a fallu que quelque seconde avant d’avoir quelqu’un en ligne.
« S’il-vous-plaît, dépêchez-vous, une personne est gravement malade et, est sur le point de mourir. »
J’explique les détails et le lieu où nous nous situons en observant Neymar ne bougeant plus, il observe sa femme, l’appareil connecté à elle qui permet de la maintenir en vie en quelque sorte, émet un bruit assourdissant, son cœur s’est arrêter.
Je raccroche après avoir entendus l’homme qui était à l’appareil me dire qu’ils arrivent.
Neymar se met debout, et pose ses mains sur la poitrine de la jeune femme. Il appuya fort, un massage cardiaque.
« Carolina, Carolina, Carolina ! »
Il répète son nom comme si qu’il récite un psaume.
« Carolina … S'il-te-plaît»
Neymar s’effondre sur Carolina en pleure.
J’hésite à m’approcher de lui sur le coup, je ne sais même pas si je dois le laisser seule ou non.
Sa femme est en train de mourir Hannah, il a besoin de soutien. Lança ma conscience.
Avant même que je m’approche, j’entends la porte se défoncer.
« Laissez passer ! »
Des hommes en costumes rouges se déplacèrent avec un brancard, Neymar se pousse sur le côté observant sa femme se faire transporter de son lit d’hôpital, au brancard tout blanc.
« Veuillez nous suivre ! » Ordonne un ambulancier à Neymar.
Il se lèvre aussi vite qu’il ne le peut, sûrement fatiguer par les pleure, et m’observe.
« Je surveillerai les enfants. » Lui dis-je un sourire aux lèvres.
Il me sourit avant de me lancer. « J’appellerai ma sœur pour qu’elle vienne vous aider. »
Je lui souris à mon tour avant de quitter la chambre en suivant le mouvement qu’il y a dans le couloir. J’attends que Neymar et l’ambulancier avec Carolina ne sorte de la maison, pour que je puisse appeler ma mère.
Je compose son numéro encore toute tremblante, et colla mon téléphone à mon oreille.
« Allo maman ? »
« Hannah, où es-tu ? »
« Je ne peux pas venir maman, mais je vais bien. Il y a eût un incident, je dois surveiller les enfants, le temps que le parent revienne. »
