Je descends les marches lentement et jette un regard au-dessus de la rambarde pour observer qui est là.
« Bonjour. » Prononçais-je avec un sourire.
« Salut ! » Lance la jeune femme qui semble étonné de me voir.
Je lui tends la main amicalement pour la saluer
« Je suis Rafaella. »
« Rafaella ? »
« Oh, je vois que Neymar ne vous a pas dit. » Elle sourit : « Je suis la sœur à Neymar, il vous a prévenus ma venue ? »
« On peut dire ça comme cela. »
« Bien. Je vais venir vous aider pour les enfants, Neymar quand à lui reviens bientôt. Où sont les enfants ? »
Je lui désigne du doigt les escaliers, le sourire toujours afficher aux lèvres et l’observe monter les escaliers.
Rafaella ne ressemble pas beaucoup à Neymar, sûrement quelques ressemblance, mais si elle ne m’avait pas dit qui elle était, je pense que je n’aurai jamais su qui elle était vraiment.
Mais je pense que la beauté et de famille, ainsi que la couleur des yeux tous d’une couleur magnifique.
« Vous ne montez pas ? » Me demande-t-elle en se retournant.
« Non, non je vais juste … hmmm … me balader un peu. »
« D’accord, ne vous perdez pas, la maison est très grande. »
Elle se mit à rire nerveusement avant de s’engouffrer dans le couloir.
La maison ne m’a pas l’air si grand à première vue, et puis si je me perds, les cris des enfants guideront mes pas. Mais je ne compte pas allez bien loin.
Je marche lentement vers la chambre de Carolina et reste posté à l’encadré de la porte.
C’est donc cela que vit Neymar sans cesse, il vit dans l’inquiétude et la peur. Comment fait-il pour ne pas perdre son courage ? Comment fait-il pour supporter de voir sa femme, là, sur le lit, ne donnant aucun signe de vie.
Les larmes me montent aux yeux, je ne me connaissais pas aussi sensible. Mais je me mets un instant à sa place.
Gérer un enfant et surveiller sans cesse sa femme avec la plus grande peur sur soi est tellement dur, moi qui ai peur de perdre le fil en veillant ma fille, comment ferais-je si j’étais dans le même cas que Neymar.
Ce qui me touche le plus, c’est qu’il reste toujours près de sa femme, mais il reste fort, j’en connais des hommes qui seraient partis laissant leurs femme mourante sur un lit avec la famille.
Une larme s’échappe de mon œil et coule sur ma joue, mais finis par mourir au coin de mes lèvres. J’essuie du dos de la main les traces qu’à laisser cette larme et m’avance dans la chambre.
Elle sent l’hôpital, quelques tableaux y sont accrochés mais sans plus, le mur est peint en blanc, avec une bande de bleu faisant toute la pièce. Le ton est tellement maussade.
« Je suis sûr que tu dois penser à l’incident. »
Je me retourne par surprise et voit Rafaella posté là, devant la porte de la chambre, elle semble tellement abattue par tout ça.
« Je suis désolée de m’incruster dans cette pièce. »
« Tu n’as pas à t’excuser Hannah c’est ça ? » Je hoche la tête. « Tu as vécu l’incident, je pense que c’est normale de vouloir rester sur le lieu-dit pour, comme qui dirait, réfléchir. »