C H A P I T R E 8 ½

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             « Tu n’as pas à avoir peur, il se passera ce qui se passera Neymar. »

« Sûrement mais – imagine qu’à un moment je foire tout … »

             Le jeune roux souffle, il semble agacé par les propos et les petites excuses du métis. De quoi doit-il avoir peur de toute façon ? Les enfants seront là, et ils parleront tout simplement ou observeront les enfants jouer.

             « Tu ne vas rien foirer du tout Neymar. » Il sourit. « J’en suis-sûr. »

             Le métis ne semble pas convaincu par les propos de son meilleur-ami mais ne riposte pas, il a juste comme - peur de son rendez-vous.

             « Et puis tout est amical non ? » Demande Davi-Luiz.

             Neymar ne répond pas, il ne fait que se mordre la lèvre. Le roux se mit à rire avant de passer ses bras au-dessus du canapé et de croiser ses jambes un sourire narquois aux lèvres.

             « Si vous passez à la vitesse supérieur, dit le moi, je viendrai juste t’apporter des choses – essentiels. »

Neymar le regarde avant de le taper sur l’épaule et de le bousculer un peu. « T’es sérieux mec ? »

« Je peux trouver quelqu’un qui a des stocks. Tu sais ? – les potes tout sa – » David-Luiz se mit à rigoler avant de passer une main dans ses boucles.

             Neymar n’est pas  vraiment amusé, il est tout simplement stresser parce qu’il a peur de la tournure que prendrai son rendez-vous de quelque minutes déjà. Il soupire avant de se baisser et de poser ses coudes sur ses cuisse et observe l’horloge en jouant nerveusement avec ses mains.

             « Hey mec ! » Chuchote le roux en tapotant l’épaule de Neymar. « Flippe pas, jusqu’à présent tu t’en es bien sortis, alors il y a pas de quoi stresser maintenant. »

             Neymar a tout raconter à David-Luiz, en tant que meilleur-ami, mais aussi parce qu’il en avait besoin, l’idée de se confier à sa sœur n’était pas une très bonne idée à ses yeux, car il sait, que si jamais, il se confie à Rafealla, celle-ci partirait immédiatement le dire à Hannah, et Neymar ne veux pas que Hannah sache quoi que ce soit.  

             « Tu ressens quelque chose pour elle ou pas. »

Neymar déglutit, il avale difficilement sa salive avant de plonger son regard vert dans celui de son ami. « Je ne sais pas. » Réussis-t-il à prononcer. Il vit alors le regard de David-Luiz se plisser d’un air malicieux. « Je veux dire – je sais que c’est une amie – je ne ressens rien pour elle évidemment mais – c’est juste une amie – comme moi et les amis à Carolina. » Réussis-t-il à argumenter.

« Si jamais tu as besoin d’aide, Tata Luiz est là, parce que je vois très bien que tu es perdu. » « David. » Lance Neymar en soupirant. «  Tu me désespère mec, sérieux. »

             Le roux se mit à rigoler avant de se lever du canapé et de se diriger vers les escaliers.

« Je vais chercher Lucca’. »

             Neymar ne répond que par un hochement de tête positif et prend son téléphone dans sa main, plus que deux minutes avant l’heure.

Le métis se lève du canapé pour se diriger vers le premier miroir venu pour s’observer. Il arrange sa coiffe mainte et mainte fois pour finir sur le col de sa chemise et l’ourlet de ses manches, arrange sa grosse veste noir pour ensuite se pincer les lèvres.

Il prend son téléphone dans sa poche et le déverrouille pour observer l’écran et tapoter à quelques endroits.

A : Hannah.

Je sors bientôt de la maison disons dans … une minute maintenant :) xx

De : Hannah

Cool, moi aussi je sors dans une minutes, à tout de suite monsieur pervers xx

             Et c’est alors que Neymar sourit, bêtement peut-être, mais il sourit, et réellement cette fois. Il lâche un sourire avant d’envoyer un dernier message.

A : Hannah

Monsieur le pervers ? Vraiment ? Quel surnom, en cours de route je t’en trouverai un madame-qui-crois-que-mes-muffins-ressemblent-à-des-seins xx

De : Hannah

Mais bien-sûr monsieur-qui-prend-mes-beignets-pour-des-couilles. xx

             Neymar rigole une nouvelle, n’entendant pas les pas de son fils et de son ami.

« Hey mec, je ne veux pas gâcher ton délire de rigoler seul – en face d’un miroir – devant un téléphone – seul – mais on doit y aller. »

             Davi-Lucca se mit à rigoler faisant sourire son père, Neymar se pince de nouveau les lèvres, jetant un nouveau coup d’œil très rapide au miroir avant de se diriger vers la porte d’entrée.  

Ils marchent alors dans l’allée et se dirige vers la voiture de Neymar en silence, presque, parce que Davi-Lucca ne cessent de sautiller de partout réclamant la compagnie de son ami près de lui.

*

             Cinq, quatre, trois …

Soupire.

Deux, un …

Ils sont arrivés devant l’entrée du parc, Neymar hésite à sortir, il ne veut pas sortir, mais juste retourner chez lui. Mais il ne comprend juste pas la raison pour laquelle il stresse autant juste pour un sorte de rendez-vous.

             « Bon si vous avez besoin d’être tranquille, appelle-moi, je passerai prendre les enfants pour qu’ils aillent jouer chez toi ou dans un autre parc ou faire une petite balade, je verrai de toute façon. »

« Je ne pense pas que j’ai besoin de ton aide, mais merci Luiz ! »

« Qui te dit que tu ne vas pas passer à la vitesse deux ? » Demande le roux en haussant ses sourcils, un sourire malicieux aux lèvres.

« Tait-toi mec ! »

« En tout cas pense à moi si au cas où – tu sais ? – » Luiz grimace avant de rigoler. « Deuxième vitesse – seule – parc – m – »

             David-Luiz n’eût pas le temps de continuer sa phrase qu’il se fait frapper par Neymar, déclenchant le rire de Davi-Lucca.

              « Juste, ferme ta putain de bouche ! » Lance Neymar.

« Ton fils Neymar. »

« Mer – Mince, Davi Lucca tu n’as rien entendu ? »

             Le petit blondinet secoue la tête négativement en bouchant ses oreilles.

              « Je regardai dehors et je voulais voir si Lucy était là. » Fit-il.

« Ton père a dit taaïe. »

« Je t’avais dit de fermer ta jolie petite bouche Luiz’ ! » 

             Les trois garçons se mirent à rire mais finit par s’arrêter, Neymar sort de la voiture ouvrant celui de Davi-Lucca pour le faire sortir. Ils marchent tous les deux de l’autre côté de la rue, faisant un signe de la main au roux.

« Au revoir tonton Luiz ! » Crie Davi Lucca en mettant ses petites mains couvertes de gants noirs près de ses lèvres.

             Luiz’ sourit et quitte l’emplacement où il était garé il y a quelque seconde déjà.  

Neymar soupire, il tremble un peu et son esprit son chamboule, il à juste peur. Il s’avance alors vers l’entrée du par cet observe les alentour jusqu’à ce qu’il entend un : « Lucy ne cours pas, tu vas finir par tomber ! »  

Christmas // n.j.r. vfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant