C H A P I T R E 16

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Je laisse alors ses lèvres sur les miennes, ne cherchant même pas à le repousser. Nos lèvres commencent alors à bouger ensemble alors qu'il passe ses mains dans mon dos et moi dans ses cheveux bruns.

Des – ce qui semblent être des papillons dans le ventre – commencent à se former, alors qu'un silence s'installe et que ma respiration devient de plus en plus saccader.

« Je t'aime. » Souffle-t-il.

Et je pus sentir un sourire sur ses lèvres – un vrai, lorsqu'il prononça ses mots.

« Je t'aime aussi. » Fis-je alors qu'il repose de nouveau ses lèvres.

Chaque nouveau baisers sont différents l'un de l'autre, beaucoup plus passionnels sans doute. J'aime ses baisers, je l'aime tout simplement et même si j'ai toujours du mal à le lui dire, je sais qu'au fond il le sait. C'est sans doute la deuxième fois que nous nous avouons nos sentiments l'un pour l'autre, mais mon dieu, nous ne semblons pas aussi convaincu.

J'ai besoin qu'il me le répète. J'ai besoin qu'il me le dise aussi souvent que possible, juste pour m'aider à me sentir soulager et vraiment aimer.

J'ai vraiment l'impression d'être dans un rêve et même si ce n'est rien pour d'autre, pour moi c'est quelque chose. Quelque chose de si important.

Peut-être à cause de mon poids qui s'appuie sur lui, il se met à tomber à la renverse sur le canapé alors qu'il m'entraine avec lui, le faisant un peu rire.

Je me rends alors compte, que mes mains sont alors posés sur son torses, et que je suis assise sur ses jambes – le faisant mal aprioris, vue qu'il se met à grimacer.

« Désoler. » Fis-je confuse.

« Ne t'en fait pas ! » Fit-il en se relevant en s'aidant de son coude, pendant que je m'installe convenablement sur le canapé. « Ce n'est rien. »

Il rigole, voyant que je fis la moue, et m'entraine dans ses bras, emmêlant mes cheveux alors qu'il joue à l'intérieur. « Arrête de faire la tête – je n'ai rien dit. »

« Tu pensais. »

« Comment peux-tu savoir que je pensais ? »

« Sixième sens d'une femme mon pote. » Fis-je en rigolant.

C'est amusant le fait de le considérer comme un meilleur ami alors qu'au fond je l'aime. Je sais qu'il y a toujours cette barrière, le fait qu'il ne veut toujours pas enfreindre l'amour qu'il a pour Carolina, et pour rien au monde, je l'obligerais à le faire. Je n'ai pas à le faire, je sais qu'il doit prendre son temps, et qu'il en faut. Et même si il prétend justement,  l'avoir oublier. Je suis sûr que non.

« Ha. » Fit-il. « Le sixième sens des femmes. Parlons-en de ça. Je ne pense pas que les femmes en ont. Parce que déjà se serait une discrimination envers les hommes, qui certes sont tous peut-être – moins intelligents que les femmes. Mais, comment appellerai-t-on le nom du sixième sens ? Déjà qu'à la base, je t'assure, que quand je réfléchis bien – sûrement trop – je me dis que la langue dans lequel nous parlons est tellement bizarre, chaque mot est bizarre. Genre le mot 'ouïe', qui est le con qui à trouver ce mot ? C'est tellement moche, quand tu dis 'l'ouïe', tu as vraiment l'impression que tu appelles quelqu'un qui se nomme Louis. Tu imagines tu parles de l'ouïe à Louis ? Moi-même je m'embrouille. » Il passe sa main dans ses cheveux et je rigole. « Ne rigole pas ! » Fit-il. « L'odorat. L'odorat, c'est un mixte entre l'odeur et le rat ? N'est-ce-pas ? A la base, l'odeur est censée être agréable, alors pourquoi rajouter le rat ? Rat, ça pue et c'est dégeulasse, je te jure. »

Christmas // n.j.r. vfOù les histoires vivent. Découvrez maintenant